Typologie(s)

chapelle
hôpital/clinique

Intervenant(s)

Jean FINNÉarchitecte1936

Léon JANLETarchitecte1935

Edmond SERNEELSarchitecte1921-1934

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néogothique

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 14080
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Description

Institut médico-chirurgical érigé en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration médiévaleLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. pour les Sœurs de Saint-Joseph de Chambéry à partir de 1921 par l'arch. Edmond SERNEELS.

Avant cette date, la clinique était installée au no 21 de la r. de Chambéry.

Bâtiment initial construit aux nos 56 et 58, développant quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois niveaux, plus un niveau mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Rachetant la dénivellation du terrain, soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue appareillée, percé de soupiraux surbaissésUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. R.d.ch. en briques et pierre blanche, aux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. munies de grilles, à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. prolongés en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Entrées à la 7e et à la 14e travées par des portes à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. garnis de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. À g. de la 2e porte, panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. donnant l'appellation : « INSTITUT / CHIRURGICAL / ST JOSEPH ». CartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. donnant la date et la signature « EDM.SERNEELS. / ARCHTE.1921. » situé à l'extrême g. sous le bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. du r.d.ch. Entrée médiane surmontée d'un édicule à nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. en pierre sur culotCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. frappé d'un écu aux initiales entrelacées de « S »[aint] « J »[oseph], abritant une statue du saint patron en ronde-bosse, encadrée par deux colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.. Étages en briques traversés de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche, rythmés par de hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., doublées d'un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du dern. niveau sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formant une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcaturesFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc. descendant en lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. dégressives jusqu'aux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du ler étage. TympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de motifs de chevronsDisposition d’éléments en un emboîtement de V.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques profilée à fasces et denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube.. Toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. échancrées en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe..
Chapelle située aux quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. externes du 2e étage, différenciées en façade par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe., ornées de vitraux aux deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de dr. En 1934, ajout d'un 4e « étage » (2e niveau mansardé) par l'arch. Ed. SERNEELS : versant de la toiture animé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rampantesAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton.. En 1935, démolition des nos 52 et 54 afin d'agrandir la clinique vers la g.

Avenue Jules Malou 52-60, anc. Institut médico-chirurgical St-Joseph.Projet de 1921 (ACEtt./TP 1137).

L'arch. Léon JANLET prévoit quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques à celles du bâtiment initial, avec porte à la 4e travée (non réalisée), plus deux niveaux dans la toiture, ce qui donne un total de dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. En 1936, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. exhaussées de deux niveaux et d'une terrasse par l'arch. Jean FINNÉ, lequel exhausse encore l'annexe du 5e étage en 1946. Enfin, ajout par l'arch. R. VERHEYEN d'un étage en recul au no 56 en 1980.

Signalons encore la présence, derrière la clinique, d'un beau et vaste jardin arboré dans lequel, à front de la r. de Chambéry, quelques annexes ont été construites, notamment une morgue (1922, arch.  Ed. SERNEELS) et une chapelle mortuaire (1931, arch. Ed. SERNEELS), reliés au bâtiment principal par un passage couvert traversant toute la parcelle (1962, arch. Jacques DE COSTER).

Anc. no 60. Construite en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. selon une demande de permis de bâtir de 1913 par l'arch. Léon SMETS, maison alignant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux, annexée par la clinique en 1948 (suppression de l'entrée, construction d'un 3e étage et d'annexes par l'arch. J. DE COSTER).

Sources

Archives

ACEtt./TP 4312 (1913), 1137 (1921), 2770 (1922), 7843 (1931), 6632 (1934), 9189 (1935), 1786 (1936), 1637 (1946), 1660 (1948).