Typologie(s)

musée

Intervenant(s)

E. WILLAME1879

Barnabé GUIMARD1780

Statut juridique

Classé depuis le 06 mai 2004

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30362
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Description

Front homogène de façades classicisantes enduites, édifiées sur les plans de l’architecte E. Willame de 1879, comme écran à l’extension Nord de l’ancien Palais des Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (voir rue de la Régence, n° 3) et de la Bibliothèque Royale dans le Palais de l’Industrie (voir place du Musée). Prolongeant stylistiquement l’architecture des façades de la place Royale, alignement terminé place du Musée en une rotonde d’angle plus richement ornée constituant le pendant inverse de la façade concave du Palais de Charles de Lorraine, situé à l’opposé de le place. Rénovation en cours, correspondant à la dernière phase du projet de réaménagement global du Musée d’Art Ancien, et comportant entre autres des salles d’exposition, la bibliothèque et la cafétaria du Musée, selon les plans des architectes R. Delers et E. de Felice (voir aussi rue de la Régence, n° 3).
Au n° 3, façade convexe de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de deux ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. d’une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., s’alignant au Sud sur le front de la place du Musée. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades., revêtement et ornementation quasiment identiques à ceux du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’entrée du Palais de Charles de Lorraine. Rehaussant les balcons, statues figurant l’Art et la Poésie par G. Charlier, les Lettres et les Sciences par A. de Tombay; bas-reliefs représentant l’Imprimerie et la Frappe des Monnaies par P. Du Bois; médaillons et trophéesDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. d’attique correspondants représentant la Peinture, la Sculpture, l’Architecture et la Musique, identifiées aussi par les inscriptions, par J. Herain, G. Van den Kerckhove, G. Devresse, Ch. Samuel; génies par E. Namur et H. Pickery (senior). Fenêtres réduites de moitié dans les niches surbaissées du rez-de-chaussée. Dénivellation entre la place du Musée et la rue du Musée compensée en 1885 par un terre-plein avec balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., sur les plans de l’architecte A. Balat, et par une rampe aujourd’hui délimitée par un mur de soutènement incurvé orné d’une composition en aluminium, « Arpège », par le sculpteur A. Willequet, masquant les installations d’aération du musée souterrain.

Au n° 5, sobre façade de trois niveaux et demi et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : accès dans la première travée gauche en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à imitation de joints, porte sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., et fenêtres rectangulaires à encadrement profilé.

Aux nos 7-9, façade de deux niveaux, totalisant neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. À droite, n° 7 constituant le pendant des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche conçues comme extension, en 1880, du n° 3 de la place Royale (voir à cette adresse). Au centre, n° 9 en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., avec balcon axial à l’étage, entre deux niches en plein cintre accueillant des statues figurant l’Art décoratif monumental et l’Art décoratif industriel, par J. Dillens. Au-dessus de la porte, bas-relief par E. Lefever, arborant le blason de Saint-Luc soutenu par la Gloire et la Paix, au-dessus de l’inscription « BEAUX-ARTS ».

Sources

Archives
AVB/TP 17291 (1879-1880, 1882-1885).