Typologie(s)

hôtel particulier
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

Joseph NAERTarchitecte1878-1879

Arthur VERHELLEarchitecte1926

Charles VERHELLEarchitecte1926

Statut juridique

Classé depuis le 04 octobre 1983, 29 septembre 2005

Styles

Néo-Renaissance flamande
Art Déco

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33381
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Description

Rue du Congrès 33-33A.
Ancien hôtel de maître construit pour le chevalier de Knuyt de Vosmaer, en face de la place de la Liberté et aux angles des rues de la Presse et de l’Enseignement, en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à dominante RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., sur les plans datés de 1878-1879 de l’architecte J. Naert.

En 1881, l’hôtel est acquis par l’industriel Édouard Louis Joseph Empain (Beloeil, 1852 – Woluwe-Saint-Pierre, 1929), qui y installe son domicile et sa banque. Au cours des décennies suivantes, plusieurs immeubles voisins sont transformés et annexés pour héberger des entreprises affiliées à la Banque E.L.J. Empain, ultérieurement renommée Banque industrielle de Belgique. Il s'agit de l'une des premières sociétés holding au monde. É. Empain fait fortune notamment dans les transports vicinaux, en développant des lignes de tramways en Belgique, en France, en Espagne, en ÉgypteLe style néo-égyptien se réfère à l'architecture de l'Egypte antique. Sutout en vogue à la période Art Déco, il revisite diverses formes comme les colonnes à chapiteaux papyriformes, les corniches à gorge, etc. Il est notamment représenté à Bruxelles par quelques édifices maçonniques., en Chine et en Russie. Il est à l’origine du métro parisien et crée également le quartier d’Héliopolis au Caire.

En 1902, Léopold II sollicite É. Empain pour la création d’un vaste réseau ferroviaire au Congo. Empain fonde alors les Chemins de Fer du Congo supérieur aux Grands Lacs africains (CFL). Durant le premier quart du XXe siècle, la construction d’environ 1700 kilomètres de voies ferrées, fluviales et routières que finance la CFL relève de main-d’œuvre forcée. Les conditions de travail sont terribles et le tribut humain congolais est très lourd.

Les étoiles en façade de l’hôtel rappellent les activités d’Empain au Congo. La ville de Kindu au Congo a porté le nom de Port-Empain en son honneur. En reconnaissance de sa contribution à l'œuvre congolaise et au développement économique du pays, le roi anoblit Édouard Empain en 1907, lui accordant le titre de baron. Le groupe Empain continuera d’exploiter par ailleurs mines, forêts et cultures dans les 40000 kilomètres carrés de terres domaniales que Léopold II a cédées en échange de l’investissement dans la CFL.


Trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. sur trois en retour. Permis de bâtir incluant les façades contiguës des nos 5 rue de la Presse et 93-95 rue de l’Enseignement. Ordonnance symétrique des façades chargées d’ornements et traitées de façon décorative en combinant les briques, la pierre blanche et la pierre bleue. Rez-de-chaussée à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. un-sur-deux, ajouré d’arcades cintrées à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clé abritant portes et fenêtres, séparé des étages par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., en pierre et sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à tête de lions.

Façade principale marquée par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale que couronne une imposante lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaire, flanquée de colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. doubles, surmontée d’un fronton briséFronton dont les rampants sont interrompus avant leur rencontre au faîte. orné du blason des de Knuyt de Vosmaer et coiffée d’un édicule de plan carré, ajouré d’une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  cintrée sur chaque face et sommé de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaires sous bâtièreToit à deux versants.. Angles des étages arrondis en forme de tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagéeUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur., divisée par un puissant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. cintrés étroits entre fines colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et terminée, au-dessus de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., par une lanterne à bulbe.
Façades latérales marquées par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrême, enrichie, au bel étage, d’une élégante loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. coiffée d’un balcon et, au deuxième étage, d’une porte-fenêtre rectangulaire à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire; au-dessus de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier., une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaire à toiture bombée. Ailleurs, étages rythmés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. sur socleMassif surélevant un support ou une statue. élevé à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.; fenêtres à montants à queues de pierre et dont l’arc, surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au premier étage, cintré au deuxième, est timbré d’une clé très ouvragée et repose sur des impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Au deuxième étage, balcons de pierre individuels sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. figurées.
Entablement continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., avec architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorée et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Dans la toiture d’ardoises mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et bombée, lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à fronton briséFronton dont les rampants sont interrompus avant leur rencontre au faîte. reliées par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre ornée de vases.

Intérieur très riche avec hall d’entrée revêtu de marbre et orné de bustes, conduisant à la cour d’honneur, où il est fermé par une porte cintrée très joliment grillagée; pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautésLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris., à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe recevant les doubleaux de la voûte en berceau enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. ; vers le milieu, une voûte d’arêtes devant le départ de l’escalier, à gauche, épaulé de colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. canneléesLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. à base et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. en toreMoulure pleine de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. dorés.
Bel escalier d’honneur de marbre et d’onyx, à volée simple puis double ; rampes à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. de marbre. Parois animées d’arcades cintrées dont les colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., canneléesLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. dans le bas et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite ont un tailloir mouluré commun. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées garnies de vitraux représentant, entre autres, Thérèse d’Avilla, saint Jacques, le pape Grégoire et des armoiries diverses.
Plafond peint de figures allégoriques. Sur le reposPalier ou repos d'escalier. Plate-forme qui sépare deux volées d'escalier., statue en bronze figurant « Le dénicheur d’aigles ». Salle de séjour lambrisséeLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Salon d’apparat lambrisséLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en style Louis XVLe style néo-Louis XV ou néo-rococo se développe à partir de 1910 environ. Il se réfère à l’architecture du milieu du XVIIIe siècle, jouant sur des formes chantournées et des ornements déchiquetés, volontiers asymétriques. et pourvu d’une cheminée rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo. en marbre.
Remarquable petit escalier de bois de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., entièrement lambrisséLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. ; rampe composée de panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. ajourés de feuillages très denses ; aux angles des volées, colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. superposées très ouvragées ; départ de rampePièce généralement ornée qui constitue le premier élément de la rampe au bas d'un escalier. animé d’un petit monstre sculpté.

Dans la cour intérieure, accessible aux automobiles par le n° 9 de la rue de la Presse, immeuble de bureaux et garages d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., construit en 1926, à l’emplacement des anciennes écuries, sur les plans des architectes A. et Ch. Verhelle. Trois niveaux et, au total, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. incluant une aile plus basse à gauche et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. conçue comme une tour à droite. Façade de briques, pierre blanche, pierre bleue et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., rythmée aux étages par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. qui encadrent les fenêtres, surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ou à coins supérieurs coupés.

Sources

Archives
AVB/TP 13748 (1878-1879) et 32943 (1926).

Ouvrages
VANDAMME, T.
, Beyond Belgium : the business empire of Edouard Empain in the First Global Economy (1880-1914), thèse de doctorat en histoire, Gand, Ghent University, 2020, p.219.
BUELENS, F., Congo 1885-1960. Een financieel-economische geschiedenis, Berchem, EPO, 2007.
MARCHAL, J., Travail forcé pour le rail, Borgloon, Paula Bellings, 2000.