Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

G. COCHAUXarchitecte1908-1914

Statut juridique

Classé depuis le 08 novembre 2001

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31823
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Description

Ancien Collège Saint-Michel fondé en 1835 par les Jésuites dans l’ancien Hôtel de Hornes (voir aussi rue du Poinçon, église Saint-Michel). Devient un collège autonome après la création du nouveau Collège Saint-Michel à Etterbeek (1902-1905). Démolition des vieux bâtiments scolaires à partir de 1908. Bâtiments actuels conçus par l’architecte G. Cochaux en 1908-1909; pose de la première pierre en 1909, occupé dès 1910 et achevé en 1914. Appelé Collège Saint-Jean Berchmans à partir de 1921 ; création de la section néerlandophone en 1938-1939 et suppression de la section francophone entre 1949 et 1954.

Vaste complexe clos autour d’une cour de récréation, entre les rues des Ursulines et du PoinçonPièce maîtresse verticale d’une ferme de charpenterie.. Ailes avec caves hautes et trois ou quatre niveaux selon la pente de la rue; bâtièreToit à deux versants. ou toit mansardé couverts d’ardoises. Front de façade continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. totalisant 41 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en briques et pierre bleue sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Architecture austère néo-traditionnelle, rythme vertical prédominant imprimé par de hautes niches, alternativement en anse de panier ou à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Entrée principale mise en évidence, dans un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., surmontée d’une statue de saint Michel par le sculpteur A. De Beul. Dans les deux ailes extrêmes, étages en encorbellement sur arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à bossages. RegistresAlignement horizontal de baies sur un pignon. réguliers de fenêtres en général à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Couronnement par une corniche. Originellement, lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à gradins et bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan triangulaire. Élévations similaires autour de la cour de récréation, avec galerie métallique. Ajout d’un étage vers la rue du Poinçon.

Sources

Archives
AVB/TP 20908 (1908-1914). 

Ouvrages
BROUWERS, L., De Jezuïeten te Brussel 1586-1773.1833, Malines, 1979.