Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
portique/porte
immeuble à appartements

Intervenant(s)

ATLANTEbureau d'architectes1989-1994

INCONNU - ONBEKEND1750-1775

Barbara VAN DER WEEarchitecte1989

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Postmodernisme
Rococo

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2024

id

Urban : 41813
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Description

N° 95. A l'origine, maison de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, couverte par une bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire de tuiles. Abritait l’ancienne auberge dite «À Saint-Jean Baptiste» ,fondée en 1838 selon une pierre millésimée disparue, local de la gilde « Le Grand Serment des Archers au Berceau de Guillaume Tell», créée en 1833.

Noyau ancien remontant au XVIIe siècle, comme en témoignent l’usage traditionnelEn briques et en grèsLa maçonnerie en briques est combinée à des éléments en pierre blanche (par exemple pour la plinthe, l’encadrement des baies, la corniche, ...), alors que l’intérieur se compose d’éléments en bois. Ces immeubles sont couverts par une toiture en bâtière et affichent souvent un pignon à gradins (XVIe-XVIIIe siècles).En colombageUne construction en colombage se compose de terre glaise appliquée sur un squelette en bois, renforcé par un tressage (jusqu’au XIXe siècle).  de la brique et de la pierre blanche, les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I, le décor de plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau., la disposition de la toiture et la façade arrière. Modifié à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle par l’ajout d’un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. et d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et l’adaptation de la façade principale dans l’esprit néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps..

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Façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peinte récemment décapée, montrant, aux deux niveaux inférieurs, briques et pierre blanche sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. profilé, plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau., montants chaînés moulurés en creux des anciennes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. sous bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de décharge clavéClaveau. Élément d’appareil en pierre d’un arc ou d’une plate-bande.Clavé. Composé de claveaux., ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I. Fenêtres rectangulaires actuellement adaptées par l’ajout d’un appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et l’abaissement des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Troisième niveau plus récent, en briques, éclairé de fenêtres identiques. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de cache-boulinsTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. discoïdes et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire profilé percé d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. cintré. Au rez-de-chaussée, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite, porte chantournéeUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. à encadrement de pierre bleue Louis XVLe style néo-Louis XV ou néo-rococo se développe à partir de 1910 environ. Il se réfère à l’architecture du milieu du XVIIIe siècle, jouant sur des formes chantournées et des ornements déchiquetés, volontiers asymétriques., datant du troisième quart du XVIIIe siècle : montants sur Éléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon., moulurés en quart de rond; clé et écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ornés d’un motif rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo.; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe à extrémités droites; marque de tailleurs vraisemblablement identifiée à celle de J. Lissen et H. Poliart (Arquennes, Feluy); dans la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte, vitrail Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. du début du XXe siècle présentant le nom de l’auberge.
Façade arrière en briques et pierre blanche avec ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et vestiges de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit..

Projet de restauration en 1989 par l’architecte B. Van Der Wee, dans le cadreSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. du concours d’architecture organisé par les «Assurances Générales» pour la reconstruction de l’îlot rue de Laeken/rue du Cirque/rue du Pont-Neuf. Reconstituée à l'identique réutilisant certains éléments remarquables de la construction ancienne.

Sources

Ouvrages
MIEROP, C., LOUIS, M., Appel aux jeunes architectes européens. La reconstruction d'une rue historique au centre de Bruxelles, Bruxelles, AAM, 1990 (catalogue d'exposition).
MIEROP, C., DEVILLE, Fr., 1989-1995 la reconstruction d'une rue historique à Bruxelles. Appel aux jeunes architectes européens, Bruxelles, AAM, 1995 (catalogue d'exposition).