Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Laurent-Benoit DEWEZ – 1789-1799
Styles
Classicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32655
Description
À l’angle de la rue
Vander Elst, maison de maître néoclassique conçue par l’architecte L.-B. Dewez
(1731-1812) dans les années 1789-1799 pour son usage personnel.
Pionnier du néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. en Belgique, Dewez se serait établi à Bruxelles vers 1760, après des études d’architecture menées à Liège, à Rome et à Londres. Parmi ses œuvres les plus importantes figurent la reconstruction des abbayes d’Orval, Gembloux, Heylissem et Vlierbeek et la construction du château de Seneffe. Nommé architecte de la cour de Charles de Lorraine en 1767, il est chargé des plans de la prison de Vilvoorde et du «Château Charles» à Tervuren.
Immeuble sur plan en L, libre à droite, actuellement divisé en deux habitations, élevé à l’emplacement d’une bâtisse plus ancienne dont il récupère quelques éléments de pierre blanche. À l’est de la cour intérieure, écuries du début du XIXe siècle.
Maison en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de deux niveaux plus attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une en retrait à gauche, sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles en sud. Façade autrefois enduite et peinte, décapée au rez-de-chaussée des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches qui montrent de la pierre blanche pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et les harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., et des briques, cimentées aux étages. Ordonnance symétrique rythmée horizontalement par les registres de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et verticalement par la large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Dans celles-ci, au rez-de-chaussée, portail cintré à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. moulurées reliées par la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., cintre mouluré frappé d’une clé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé que portent des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur déÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. décoré de besantsOrnement sculpté sphéroïde ou en forme de disque. et de gouttes, panneaux dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. renouvelés, petits-bois rayonnants en fer forgé dans la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte; à l’étage, fenêtre rectangulaire à encadrement à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., frappé d’une clé cannelée à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné d’une rosace supportant un fronton triangulaire mouluré qui se prolonge en corniche à gauche et à droite Dans les travées latérales, fenêtres rectangulaires, précédées d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé à droite et coiffées d’un panneau orné d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Attique panneauté, ajouré d’oculi dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales; corniche en cavet sommée de bases d’éléments décoratifs disparus, probablement à feuilles d’acanthe. Au rez-de-chaussée, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales droites éventrées pour le commerce. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche en retrait, une porte basse au cintre mouluré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., frappé d’une clé et surmonté d’un disque dans les écoinçons; ordonnance des étages modifiée en 1834 par l’ajout d’un demi-étage sous l’attique; petites fenêtres rectangulaires.
Vers la rue Vander Elst, façade latérale presque aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., actuellement en briques avec éléments de pierre blanche et restes d’enduit; bâtièreToit à deux versants. de tuiles en S; porte cintrée obturée au niveau de l’ancienne remise (voir infra).
À l’ouest et au sud de la cour intérieure, façades de même aspect : deux niveaux et respectivement deux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Ordonnance régulière de fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré d’ouvertures de cave grillagées. Dans l’aile ouest, large porte en anse de panier, à encadrement à filets, désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., frappé d’une clé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., pointe de diamant et gouttes, et de guirlandes. Dans les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches de l’aile sud, double porte surbaissée aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., porte et fenêtres d’entresol, évoquant l’écurie d’origine; à noter aussi, le pavement découvert lors de fouilles récentes. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. surbaissée en bois sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. étiré.
À l’intérieur, cage d’escalier passant au-dessus du passage carrossable, abritant un escalier d’honneur monumental pourvu d’un départ décoré d’une guirlande et d’un beau garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à anneaux de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.; petit escalier de service dissimulé dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche. Pièces en enfilade, décorées de plafonds stuqués assez sobres. À l’est de la cour, dépendances postérieures d’un seul niveau et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmées par des bandes lombardes rectangulaires et par des oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. inscrits dans des cintres aveugles frappés d’une clé.
Pionnier du néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. en Belgique, Dewez se serait établi à Bruxelles vers 1760, après des études d’architecture menées à Liège, à Rome et à Londres. Parmi ses œuvres les plus importantes figurent la reconstruction des abbayes d’Orval, Gembloux, Heylissem et Vlierbeek et la construction du château de Seneffe. Nommé architecte de la cour de Charles de Lorraine en 1767, il est chargé des plans de la prison de Vilvoorde et du «Château Charles» à Tervuren.
Immeuble sur plan en L, libre à droite, actuellement divisé en deux habitations, élevé à l’emplacement d’une bâtisse plus ancienne dont il récupère quelques éléments de pierre blanche. À l’est de la cour intérieure, écuries du début du XIXe siècle.
Maison en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de deux niveaux plus attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une en retrait à gauche, sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles en sud. Façade autrefois enduite et peinte, décapée au rez-de-chaussée des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches qui montrent de la pierre blanche pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et les harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., et des briques, cimentées aux étages. Ordonnance symétrique rythmée horizontalement par les registres de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et verticalement par la large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Dans celles-ci, au rez-de-chaussée, portail cintré à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. moulurées reliées par la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., cintre mouluré frappé d’une clé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé que portent des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur déÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. décoré de besantsOrnement sculpté sphéroïde ou en forme de disque. et de gouttes, panneaux dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. renouvelés, petits-bois rayonnants en fer forgé dans la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte; à l’étage, fenêtre rectangulaire à encadrement à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., frappé d’une clé cannelée à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné d’une rosace supportant un fronton triangulaire mouluré qui se prolonge en corniche à gauche et à droite Dans les travées latérales, fenêtres rectangulaires, précédées d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé à droite et coiffées d’un panneau orné d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Attique panneauté, ajouré d’oculi dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales; corniche en cavet sommée de bases d’éléments décoratifs disparus, probablement à feuilles d’acanthe. Au rez-de-chaussée, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales droites éventrées pour le commerce. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche en retrait, une porte basse au cintre mouluré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., frappé d’une clé et surmonté d’un disque dans les écoinçons; ordonnance des étages modifiée en 1834 par l’ajout d’un demi-étage sous l’attique; petites fenêtres rectangulaires.
Vers la rue Vander Elst, façade latérale presque aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., actuellement en briques avec éléments de pierre blanche et restes d’enduit; bâtièreToit à deux versants. de tuiles en S; porte cintrée obturée au niveau de l’ancienne remise (voir infra).
À l’ouest et au sud de la cour intérieure, façades de même aspect : deux niveaux et respectivement deux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Ordonnance régulière de fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré d’ouvertures de cave grillagées. Dans l’aile ouest, large porte en anse de panier, à encadrement à filets, désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., frappé d’une clé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., pointe de diamant et gouttes, et de guirlandes. Dans les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauches de l’aile sud, double porte surbaissée aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., porte et fenêtres d’entresol, évoquant l’écurie d’origine; à noter aussi, le pavement découvert lors de fouilles récentes. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. surbaissée en bois sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. étiré.
À l’intérieur, cage d’escalier passant au-dessus du passage carrossable, abritant un escalier d’honneur monumental pourvu d’un départ décoré d’une guirlande et d’un beau garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à anneaux de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.; petit escalier de service dissimulé dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche. Pièces en enfilade, décorées de plafonds stuqués assez sobres. À l’est de la cour, dépendances postérieures d’un seul niveau et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmées par des bandes lombardes rectangulaires et par des oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. inscrits dans des cintres aveugles frappés d’une clé.
Sources
Archives
AVB/TP 13303 (1834).
IRPA, cliché A.C.L. 104784A.
Ouvrages
X. DUQUENNE, Le château de Seneffe, Bruxelles, 1978.
C. MATHEEUSSEN, Rondom Laurent-Benoît Dewez, Dilbeek-Bruxelles, 1986.
Périodiques
L. DEWEZ, Laurent-Benoît Dewez, premier architecte de la cour de Bruxelles sous Charles de Lorraine, dans ASRAB, t. 35, 1930, pp. 65-94.