Typologie(s)

hôtel particulier
hôtel

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Gothique
Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30453
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Description

Seul exemple conservé d’hôtel patricien du tournant du XVe au XVIe siècle, il fut construit près du deuxième «escalier des Juifs», à la place de l’Hôtel de Meldert qui datait du XIVe siècle Adolphe de Clèves ( en 1492) et son fils Philippe († en 1528), seigneurs de Ravenstein, s’établirent l’un en 1460, l’autre en 1486 dans l’Hôtel de Meldert et le transformèrent, ainsi que ses dépendances, en un vaste ensemble de bâtiments. Celui-ci comprenait : l’actuel Hôtel Ravenstein; en face, de l’autre côté de l’ancienne rue Ravenstein, une deuxième demeure dite «La Synagogue» et, sur le côté Nord de la rue Terarken, une maison comprenant des écuries. Après la mort de Philippe en 1528, cet ensemble fut légué par testament à Guillaume V, duc de Juliers et de Clèves. En 1609, il appartenait au comte palatin Johan Georg I, prince électeur de Saxe et était habité par son conseiller, P. Fuchs, qui en 1613 y fit exécuter des travaux de réfection. En 1656, la propriété fut vendue en lots par le propriétaire de l’époque, le duc de Neuburg : la «Synagogue » acquise alors par le marchand de tapis et de soie G. Ruffin fut occupée à partir de 1849 par une école privée et appelée «Hôtel Dupuich» puis démolie en 1909-1911 lors du tracé de l’actuelle rue Ravenstein; la maison comprenant les écuries et le jardin donnant sur la rue Terarken furent acquis par le peintre David II Teniers et transformés en une imposante demeure qui abrita en 1875 I’« École Catholique Saint-Jacques » et qui fut aussi démolie en 1911. En revanche, l’Hôtel Ravenstein resta jusqu’en 1680 la propriété du comte palatin. Ensuite, il passa successivement à Doha F. de Salinas (1686), à la famille Thisquen (1714) et au baron J.I. Vander Linden-d’Hoogvorst (1752). En 1780, il devint possession de la famille de Neufforge qui, lors de son installation, fit exécuter d’importants travaux d’aménagements et d’embellissements. En 1893-1894, cette famille le fit sommairement restaurer par l’architecte P. Saintenoy, en vue de sa location à diverses sociétés savantes. En 1894, la Ville l’expropria en prévision du nouveau tracé de la rue Ravenstein. L’hôtel abrita alors diverses institutions scientifiques telles que, dès 1894, la «Société Royale Belge des Ingénieurs et des Industriels» (S.R.B.I.I.) et, à partir de 1911, la «Société Centrale d’Architecture de Belgique» (S.C.A.B.). Le bourgmestre Charles Buls avait initialement prévu d’annexer la «Synagogue» à l’hôtel pour en faire un prestigieux «hôtel des Sociétés Savantes». Ce projet, dessiné par l’architecte P. Saintenoy en 1896 et présenté comme « Palais de la Ville de Bruxelles» à l’Exposition universelle de 1897, fut écarté. En 1934-1937, l’Hôtel Ravenstein fut restauré en profondeur sur les plans dessinés à partir de 1933 par l’architecte de la Ville F. Malfait. On remplaça alors les briques et la pierre blanche en utilisant entre autres la pierre de Gobertange pour la restauration du parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. et la pierre de Reffroy pour sa reconstruction.

rue Ravenstein 3, anc. Hôtel de Clèves-Ravenstein (photo [s.d.]).

Hôtel composé actuellement de plusieurs corps de bâtiment disposés en U autour d’une cour intérieure comprenant au Nord une cour basse. Au Nord, façade donnant rue Terarken; à l’Ouest, façade et mur de clôture donnant rue Ravenstein; à l’Est, petite aile donnant sur la cour intérieure.

Construction en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. de style gothique brabançon tardif témoignant encore parfaitement de l’architecture aristocratique de l’époque, malgré les aménagements postérieurs et la profonde restauration avec reconstruction partielle. Ailes renforcées d’ancres, comptant un rez-de-chaussée et un étage et, au Nord et à l’Ouest, un étage inférieur et des caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. compensant la dénivellation du terrain; toiture couverte d’ardoises combinant bâtièresToit à deux versants. et toit mansardé. Ensemble caractérisé par les soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. et chaînes d’angle, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., trous de boulin ainsi que par les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à gradins sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. des façades et des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres..

Vers la rue Ravenstein, mur de clôture en briques avec fenêtre à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. murée; large portail d’entrée à encadrement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. creusé en cavet, dessinant un arc Tudor, sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à culs-de-lampe et fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Parallèle à la rue Terarken, double aile Nord en retour, avec façade à rue — probablement la façade principale à l’origine — totalisant huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et portes cintrées — remplaçant à droite une porte rectangulaire — refaites. Remarquable bretèche de l’ancienne chapelle restaurée en 1934-1937, supportée par une voûte en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. profilés : baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé aplati à réseau d’intrados trilobé, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées d’arcatures de même forme et frappées du blason d’Adolphe et Philippe de Clèves, colonnettes moulurées sur socle carré et cul-de-lampe feuillagé; demi-bâtière. À droite, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal similaire mais plus simple, également restauré. Vers la rue Ravenstein, façade refaite, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à six gradins et pinacle ajouré d’une fenêtre rectangulaire à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et, au-dessus, d’une petite baie rectangulaire parallèle à la rue Ravenstein, l’aile Ouest montrait encore sur des photos de la fin du XIXe - début du XXe siècle des aménagements du XVIIIe siècle. Actuellement, façade à rue de cinq travées avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur., soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à décrochements, croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées refaits en grande partie suivant l’ordonnance ancienne. Latéralement, vers la cour intérieure, façades jadis sous corniche et enduites : fenêtres rectangulaires à encadrement plat; à gauche, partie d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur une; à droite, partie en retrait de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire; combinaison d’une toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et mansardée. Aspect actuel après restauration : à gauche, façade de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., deuxième travée du rez-de-chaussée traitée comme un portique; à droite, partie en retrait d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur une, porte cintrée Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. du dernier quart du XVIIIe siècle avec encadrement rectangulaire à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., clé en volute, écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. panneautés, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. terminés par une double feuille d’acanthe, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. de plan courbe.

Dans la cour intérieure, parallèle à l’aile Ouest, petite aile Est de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : avant 1934-1937, façade enduite, porte rectangulaire, fenêtres surbaissées remplaçant les croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.; actuellement, fenêtres à croisée refaites, ajout d’une petite porte cintrée et de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à gradins.

Dans l’angle Nord-Ouest, cage d’escalier d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquée d’une construction basse. Façade arrière de l’aile Nord partiellement visible avec deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.; accolée contre cette façade, annexe de deux niveaux : à l’étage, deux croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.; au rez-de-chaussée, portique en pierre bleue d’allure XVIe - XVIIe siècle, avec deux arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panier portés par des colonnes toscanes sur piédestal de plan carré. Constructions résultant de la restauration de 1893-1894 par P. Saintenoy.
À l’ouest, conciergerie d’un niveau (1934- 1937).

Cour intérieure pavée — conservant un motif de rosace du XVIIe siècle — reliée à la cour basse par un escalier passant sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panier. Au-dessus de celui- ci, au niveau de la cour, double arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en anse de panier, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., des XVIe ou XVIIe siècles, sur colonnes toscanes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. profilé et base octogonale, avec au centre le blason de la famille de Neufforge.

Intérieur quasi entièrement restauré par l’architecte F. Malfait en 1935-1937, mis à part des aménagements sommaires de l’architecte A. Dumont dans quelques-uns des locaux de la S.C.A.B. Quelques salles et chambres remarquables conservent encore en grande partie leur ameublement datant de la fin du XVe - début du XVIe siècle et du dernier quart du XVIIIe siècle Dans l’entrée, cage d’escalier et escalier en chêne de 1780, dont le départ, de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., est richement ouvragé. Dans l’aile ouest, chambre avec plafond en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. néoclassique, décorée de trophéesDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. et d’une cheminée de marbre en pur style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.; bureau du Président avec manteauManteau de cheminée. Construction d’ordinaire en marbre, renfermant le foyer d’une cheminée. de cheminée Louis XV, lambrissé de bois; salle du Conseil, réaménagée, avec cheminée en marbre brun, de style gothique/Renaissance (?). Dans la double aile Nord, salle de conférence avec plafond en chêne à poutres apparentes et cheminée gothique redécorée par H. Baes des armes de Philippe de Clèves et de sa devise «A Jamais», qu’on retrouve sur le pourtour de la salle, alternant avec celles de sa femme Françoise de Luxembourg (devise «Vous seul»); salle Cordoue avec plafond à solives apparentes et cheminée gothique ornée des armes de la famille de Neufforge et de sa devise «Ad alta petantur»; intéressante salle des portraits, avec plafond stuqué et cheminée du XVIIIe siècle, et salle des Architectes. Diverses chambres décorées parfois d’une niche néoclassique surmontée de putti. Dans la bretèche, ancienne chapelle avec voûte nervurée en étoile. Dans le grenier, salle de réunion conservant une imposante charpente apparente en bois.


Sources

Archives
AVB/TP 19921 (1893-1894), 44676, 57647 et 57648 (1933-1937); PP, A 15. 

Ouvrages
BRION, R., BUYLE, A. (sous la direction de J. TOURNEUR et A. VANRIE), L’Hôtel Ravenstein. Siège de la Société Royale Belge des Ingénieurs et des Industriels, Bruxelles, 1912. 
CHEVALIER, H., L’Hôtel Ravenstein et les Clèves, Bruxelles, 1960. 
DES MAREZ, G., La maison de David Teniers II et l’Hôtel Ravenstein, Bruxelles, 1912. 
L’Hôtel Ravenstein. Siège de la Société Royale Belge des Ingénieurs et des Industriels, s.l., s.d. 
Cte MAURIN DE NAHUYS, Notice Historique sur l’Hôtel et la Seigneurie de Ravenstein, extrait de A.S.R.A.B., t. 3, 1889.

Périodiques

L’Émulation, 24, 1899, col. 166-169, pl. 44-47; 25, 1900, pl. 2-3; 26, 1901, pl. 35-41.