Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

E. DE VIGNE1877

Jean-Baptiste VIFQUAINarchitecte1824-1828

Statut juridique

Classé depuis le 08 août 1988

Styles

Néoclassicisme
Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33291
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Description

Place des Barricades 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Ensemble de huit habitations jumelées, compris entre les rue de la Sablonnière et de la Révolution. Façades enduites, à l’exception des nos 5-7, cimentées. Flèches croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. partiellement conservées aux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte des portes.

Au n° 2, bâtiment d’angle ayant conservé sa lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et deux garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au n° 33 de la rue de la Sablonnière, quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont les deux de droite en léger retrait. Porte de garage percée plus tard dans la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite.

Aux nos 4 et 5, fenêtres modifiées par suite de remaniements successifs : notamment, élargissement des fenêtres communes surmontant la porte d’entrée, à droite, au n° 4, en 1891 et à gauche, au n° 5, en 1903, par l’architecte L. Van der Goes ; en 1908, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale du n° 4, déplacement vers la gauche, par l’architecte Th. Jasinski, des fenêtres des étages pour les mettre dans l’axe de la fenêtre du rez-de-chaussée élargie. Victor Hugo en exil séjourna au n° 4, où sa femme mourut en 1858.

Au n° 6, revêtement de la façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. de France et élargissement de la fenêtre du rez-de-chaussée et des fenêtres communes surmontant l’entrée, à droite, en 1939.

Au n° 7, élargissement de la fenêtre du rez-de-chaussée. Large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. mise en place en 1923.

Au n° 8, élargissement de la fenêtre du rez-de-chaussée pourvue d’un encadrement timbré d’une clé en 1921.

Au n° 9, bâtiment rétréci, à gauche, par le percement de la rue de la Révolution ; pourvu, en 1877, d’un chaînage d’angle et d’une porte-fenêtre précédée d’un petit balcon en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., à la place de la fenêtre gauche du premier étage. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ultérieures.

Rue de la Révolution 20
À l’angle de l’impasse du Rempart du Nord, maison perpendiculaire haute et étroite dessinée en style éclectique par l’architecte E. De Vigne et construite probablement selon un permis de bâtir de 1877. Trois niveaux et demi et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. arrière. 

Façade en briques et pierre blanche avec emploi de pierre bleue. À l’entresol, large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. divisée en quatre fenêtres cintrées et accostée de colonnes engagées sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I à rosettes. Au bel étage : fenêtre rectangulaire, balconnet formé par le larmier continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. de l’entresol, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. Au dernier étage, fenêtre rectangulaire à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. bombé et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Pignon à rampants droits décorés d’épis sculptés et accostés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. : décor de blocs de pierre blanche appareillés en zig-zag, jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire. À l’origine, devanture commerciale avec vitrine en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et entrée axiale ; apparemment remaniée. Façade latérale presque aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. recouverte d’éternit ; travée de fenêtres éclairant l’escalier en vis aménagé à l’arrière.

Sources

Archives
(Place des Barricades 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) AVB/TP 55861 (1941), 7062 (1891), 73526 (1903), 2293 (1908), 50012 (1939), 29638 (1923), 26644 (1921), 7057 (1877).
(Rue de la Révolution 20) AVB/TP 20441 (1877). 

Périodiques
(Rue de la Révolution 20) 
L’Émulation, 5, 1879, pl. 20.