Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

D. DESMEDTarchitecte1873

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32432
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Description

Partie droite. Maison de maître construite en style éclectique à tendance néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne sur les plans de l’architecte D. Desmedt datant de 1873.

Seul témoin conservé d’un ensemble de quatre maisons de maître jumelées qui formaient une façade monumentale de quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., construite selon un schéma symétrique, comprenant un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé accueillant le groupe sculpté «Arts et Lettres» du sculpteur M. Laumans et un ressaut à chaque extrémité. Maisons de droite démolies.
Façade enduite comportant des éléments de pierre bleue et de pierre blanche, de quatre niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants.. Horizontalité marquée par les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre., entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus et, jadis, par les refends du rez-de-chaussée. RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en forte saillie présentant une ornementation abondante et couronné par un large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Premier et deuxième étages accentués par des balcons continus à balustres, accostés respectivement de demi-colonnes ioniques sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de chimères et de demi-colonnes corinthiennes sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de rosaces; baies cintrées en retrait à encadrement godronné aux impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., frappées d’une clé à tête de satyre au second et d’une clé en feuille d’acanthe au troisième niveau. Étage supérieur plus sobre rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites aux entablements panneautés de triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes.; à l’extrême droite, travée marquée par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et des guirlandes sous un fronton triangulaire au bel étage, et un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au troisième niveau. Ouvertures rectangulaires à encadrements à filets, désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement.. Au-dessus d’une frise de panneaux sous architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., lourde corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et denticules.
Devanture adaptée en style moderniste en 1937 par l’architecte P. Verbruggen tout en conservant l’ordonnance, notamment le portail cintré frappé d’une clé en tête de satyre. Prolongement de ce rez-de-chaussée vers la gauche dans les trois maisons néoclassiques attenantes, dont deux construites par l’architecte H. De Betz en 1876.


Sources

Archives
AVB/TP 1083 (1873), 47357 (1937) et 1215 (1876).