Typologie(s)
maison d’architecte
Intervenant(s)
François VAN STICHEL – architecte – 1913-1914
Ed. SERRURE – architecte – 1914
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Ensemble de treize maisons de style éclectique d’inspirations variées,
conçues par
l’architecte François Van Stichel, toutes en 1913 ou 1914 pour la veuve C. Carbon, excepté le
no21, dessiné en 1914 pour l’architecte Ed. Serrure. Les nos1 à 19 furent primés au concours de façades
organisé par la Commune pour les années 1913 à 1915. Signature sur les
soubassements des nos7 à 11 et 21, 23: «F. VAN
STICHEL / ARCHTE / BRUXELLES». Signature à gauche de la
porte des nos15 à 19: «VAN STICHEL / ARCHTE».
Signature au no35 rue des Chrysanthèmes «F. VAN STICHEL
/ ARCHITECTE / BRUXELLES».
Précédées d’un jardinet, façades de deux ou trois niveaux, en briques de
couleurs variées, rehaussées de pierre. Grilles de jardinet en fer forgé
conservées, excepté au no1 (partiellement).
Au no35
rue des Chrysanthèmes, à l’angle de la rue de Vrière, maison d’inspiration
pittoresque, de deux niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Façade en briques dans les
tons jaunes, rehaussée de briques vernissées blanches et de pierre bleue.
Soubassement à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. rose. Partie supérieure à décor de
pans-de-bois.
Vers la rue des Chrysanthèmes, façade de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la première percée de
fenêtres jumelles, ainsi que d’une fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue..
Deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, en avant-corps sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Porte accolée à
une étroite fenêtre, sous traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Fenêtre à
meneau au dernier niveau. Troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquée par un avant-corps de
moindre profondeur, percé de trois étroites fenêtres et portant une terrasse à
joues de maçonnerie et structure de bois à éléments cintrés, sous toit en
appentis prolongeant la toiture de la maison. Deux lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. de
menuiserie.
Vers la rue de Vrière, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique.
Façade latérale gauche enduite, devancée par un avant-corps à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. vraisemblablement
ajouté en 1917, formant terrasse pour une porte-fenêtre sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en appentis
à aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale.; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... remplacé. Garage de 1960 à front d’alignement.
Huisserie conservée (excepté les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des lucarnes); porte à pentures
et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois et vitrage jaune en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie..
Grille du jardinet à panneaux en métal déployé. Portique d’entrée en
bois à toit en bâtièreToit à deux versants., disparu.
Au no1 rue de Vrière, élévation d’inspiration Renaissance flamande, de
composition asymétrique. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue.
Fenêtres sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. coiffée d’un pignon
à gradins sur arcature, percé de deux fenêtres jumelles. Trois fenêtres
jumelles au rez-de-chaussée, trois également à l’origine au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.,
remplacées en 1967 par une entrée de garage. TripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à l’étage, à balcon axial
à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois
à l’origine.
Au no3 rue de Vrière, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques
grises, rehaussée de briques jaunes, de pierre blanche et de pierre bleue.
Pleins-de-travée à damier de céramique brune et beige. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. à
moulure concave ou convexe, certains denticulés. Porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. formant
corniche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. à un, deux ou trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Balcon de
plan trapézoïdal à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au
rez-de-chaussée, flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sphérique aux
étages, dédoublés au second pour former une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. cintrée. Décor de
perles. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée (en mauvais état), à petits-fers; impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à
vitrage coloré. Corniche recouverte de PVC.
Au no5 rue de Vrière, élévation d’inspiration gothique, de composition
asymétrique. Façade en briques jaunes, rehaussée de pierre bleue. Travées
traitées chacune en travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé.. Fenêtres sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de décharge
ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d’un relief trilobé en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Porte à
traverse et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres jumelées
par trois, celles du premier étage à balcon de plan trapézoïdal à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et
grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. terminée en lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins..
Ancres. Au-dessus de la porte, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à motifs royaux. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de
menuiserie à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Corniche modifiée. Porte conservée, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés.
Au no7 rue de Vrière, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé.. Rez-de-chaussée
en pierre blanche et pierre bleue. Étages en briques crème, rehaussés de pierre
blanche. Porte à encadrement en gorge. Fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., denticulés au second
étage. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., deux fenêtres au rez-de-chaussée, flanquées de
pilastres à bossages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux étages, la première devancée par
un balcon sur trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et frise
d’entablement à bas-relief en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche à décor de vignes. Décor de
perles. Barres d’appui en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au second étage. Corniche conservée, à
consoles rainurées. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. cintrée
(simplifiée), à motifs latéraux circulaires; deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à l’origine. Huisserie
remplacée, avec remploi des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de la porte.
Au no9 rue de Vrière, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., d’inspiration néo-Renaissance
flamande. Rez-de-chaussée en pierre blanche à bossages. Étages en briques
gris-vert, rehaussés de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et de pierre blanche. Travée
principale percée de fenêtres jumelles, celles du premier étage devancées par
un balcon (garde-corps supprimé). Elle est coiffée d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en cloche
flanqué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sphérique (celui de droite disparu) et
percé d’une fenêtre à encadrement à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche., sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Allège
du premier étage à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., celles du second à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Corniches
conservées. Porte remplacée à l’identique, avec remploi des grilles en fer
forgé.
Au no11 rue de Vrière, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., d’inspiration
gothique. Façade en briques rouges, rehaussée de briques vernissées blanches et
de pierre bleue. Porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche., surmontée d’un
bas-relief en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant l’inscription «STIL GELUK». En travée
principale, deux fenêtres jumelles au rez-de-chaussée. Balcon de plan cintré.
Étages traités en travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé., terminée par une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante
flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. qui devaient être amortis de statues. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer
forgé. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no13 rue de Vrière, élévation d’inspiration gothique, de composition
asymétrique à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à niveaux décalés. Façade en briques jaunes, rehaussée de
pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. traitées chacune en travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé,
à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Fenêtres jumelées par deux en travée
principale, celles du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à encadrement à accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée
d’un vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. flanqué de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à 45 degrés. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de
menuiserie à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Signature masquée à gauche de la porte. Menuiserie
conservée; porte à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Au no15 rue de Vrière, élévation d’inspiration gothique, de composition
asymétrique à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à niveaux décalés. Façade en briques rouges, rehaussée de
pierre blanche et de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. traitées chacune en travée
brugeoise. Plusieurs fenêtres à simple ou double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Balcon de plan
trapézoïdal, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. coiffée d’un vaste
pignon à gradins (reconstruit). AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Bas-relief en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au-dessus de la
porte. Corniche recouverte de PVC. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no17 rue de Vrière, élévation d’inspiration pittoresque, de composition
asymétrique à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à niveaux décalés. Façade en briques grises, rehaussée de
briques vernissées jaunes et de pierre bleue. Partie supérieure enduite, à
décor de pans-de-bois. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, porte flanquée d’une petite fenêtre
grillée, fenêtre du premier étage à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à deux cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., celle du second à
meneau. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Fenêtre du
rez-de-chaussée à coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.; il s’agissait à
l’origine d’une porte-fenêtre en T, dont la partie inférieure a été obturée. À
l’étage, balcon de pierre à structure de bois portant une toiture à trois pans.
Travée coiffée d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. trapézoïdal percé d’une fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., sous
linteau en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Corniche recouverte de PVC. Huisserie
conservée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois et vitrage à relief, porte à jour
à grille Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..
Au no19 rue de Vrière, élévation d’inspiration gothique, de composition
asymétrique à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à niveaux décalés. Façade en briques orangées, rehaussée
de pierre blanche et de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. traitées chacune en travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé..
Porte sous fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.; au-dessus, relief figurant un
pot à feu. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et au
rez-de-chaussée. Logette de maçonnerie de plan trapézoïdal, à toit à trois
pans. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d’une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. en pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.; pinacle
à 45 degrés portant une statuette (placée dans les années 1980). AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toit en éperon. Menuiserie
conservée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois et vitrage coloré à relief,
porte à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Maison implantée sur une parcelle aboutissant rue Draps-Dom, à front de
laquelle est érigé un mur de clôture à piliersSupport vertical de plan carré., en briques et pierre bleue.
Au no21 rue de Vrière, ancienne maison personnelle de
l’architecte Ed. Serrure. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., d’inspiration
Renaissance flamande. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre blanche et
de pierre bleue. Porte à encadrement à colonnettes et archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche., ménageant un
tympan orné d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. façon cuir découpé portant le monogramme
«ES», initiales de l’architecte commanditaire. Fenêtres à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.,
traverse ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Avant-corps de plan trapézoïdal, sous terrasse à
dés et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Fenêtres des niveaux supérieurs sous tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale..
En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. figurant les outils de l’architecte. Travée
principale coiffée d’un haut pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.; amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée..
Ancres. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Corniche conservée.
Huisserie remplacée, excepté les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre., à
petits-bois; récupération des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de la porte
originelle.
Maison implantée sur une parcelle coudée aboutissant rue Draps-Dom, à front de
laquelle est érigé un mur de clôture à piliersSupport vertical de plan carré., en briques, moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie., pierre
bleue et pierre blanche; grilles tubulaires ayant remplacé une clôture de
bois et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; porte remplacée, à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. à l’origine. Annexe
arrière originelle, à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., linteaux métalliquesPoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. et ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants..
Au no23 rue de Vrière, à l’angle de la rue Draps-Dom,
maison d’inspiration pittoresque, de deux niveaux, composée d’un corps
principal d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture en bâtièreToit à deux versants. à croupettePetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux. latérale, flanquée
sur l’angle de deux corps de moindre hauteur, l’un perpendiculaire au premier,
sous toiture mansardée à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., l’autre de plan triangulaire, à l’arrière,
abritant la cage d’escalier. Façades en briques de tons jaune et orange,
rehaussée de pierre bleue et de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. enduits. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grès
rose. Partie supérieure à décor de pans-de-bois à l’origine, aujourd’hui enduite,
comme la façade arrière.
Travée du corps principal percée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au rez-de-chaussée et marquée à
l’étage par un balcon de plan trapézoïdal à piliersSupport vertical de plan carré. de bois soutenant une
toiture à trois pans largement débordante. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d’une vaste lucarne
passante à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à fermette, percée d’une fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
Corps latéral à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue de Vrière, la première devancée par un
petit porche d’entrée sous toit à deux pans; étroite fenêtre décalée à
l’étage. Une étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale.
Corps triangulaire à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en décalage, éclairant la cage d’escalier.
Ancres. Corniches conservées. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. des deux corps avant remplacée, excepté
la porte, à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., et le châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la fenêtre la
surmontant, à petits-bois. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés vers la rue Draps-Dom, ceux de la
cage d’escalier à vitrail et petits-bois en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Jardinet arrière bordé
d’un mur de clôture à piliersSupport vertical de plan carré., en briques, moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. et pierre bleue;
pilastre central flanqué de clôtures en bois et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à l’origine.
Sources
Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP 1 et rue des Chrysanthèmes 35: Laeken 2450 (1914), 87874 (1967); 3, 5: Laeken 3679 (1913); 7 à 11: Laeken 1007 (1913); 13 à 19: Laeken PV Reg. 147 (20.03.1913); 17: 87146 (1981); 21: Laeken PV Reg. 162 (02.07.1914); 23: Laeken PV Reg. 162 (02.07.1914); rue des Chrysanthèmes 35: Laeken PV Reg. 168 (13.06.1917), 73020 (1960).
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «de Vrière (rue)», 1920.