Typologie(s)

usine

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1908-1918

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37550
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Description

Bâtiment industriel de style éclectique, érigé vers 1913 et agrandi et modifié à plusieurs reprises.

Historique

Le complexe s’implante en intérieur d’îlot entre les rues Tollenaere, Laneau et du Pannenhuis. Construits vers 1913, ses premiers bâtiments sont deux longs corps parallèles de trois niveaux sous toit plat, l’un à front de la rue Tollenaere (no56-58), l’autre à l’arrière, à usage d’écurie, séparés par une cour couverte d’une double bâtièreToit à deux versants. vitrée. En 1914, des bureaux et écuries sont conçus à front de la rue Laneau (no119-133) par l’architecte P. Heine, qui seront primés au concours de façades organisé par la Commune pour les années pour les années 1913 à 1915. Complétés en 1919 par des ateliers adjacents, ils sont accessibles depuis la rue Tollenaere par une cour en L dotée à cette occasion d’une bâtièreToit à deux versants. vitrée. La même année, des corps d’usine parallèles à charpente métallique sont accolés à droite du bâtiment à front de la rue Tollenaere (no74-76 et arrière du no78-80). En 1928, des écuries sont conçues rue du Pannenhuis (no44-48): deux corps parallèles d’un niveau, qui s’accolent à la façade arrière du corps central originel. En 1930, la société cède une partie de ses locaux aux grands magasins À L’Innovation, avant de cesser ses activités après la Seconde Guerre mondiale. Diverses sociétés se succèdent alors dans le complexe. En 1968, les bâtiments de la rue Laneau sont profondément transformés (architecte Jan Christiaens). En 1988, deux petits corps sont implantés au nord de la cour intérieure, à usage d’une brasserie (architecte Bernard Defrenne). Vers 2000, le complexe est rénové, avec suppression des toitures vitrées, ainsi que de l’extrémité des écuries de la rue du Pannenhuis, au profit de cours.

Rue Edmond Tollenaere 56-58, Société Laitière Hollandia (coll. Eric Christiaens/Laca).

Description

Corps parallèles de la rue Tollenaere à façades en briques rouges, rehaussées d’enduit sur cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de briques et de pierre bleue. Façades rythmées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Corps à rue à façade principale de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., percées de vastes fenêtres. Au rez-de-chaussée, fenêtre axiale et la dernière transformées en entrée sous linteau métallique, aujourd’hui reconverties en fenêtre. Avant-dernier pilastre amputé au profit d’une étroite porte. Dans l’axe, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré qui portait autrefois l’enseigne «HOLLANDIA / SOCIÉTÉ LAITIÈRE». Façade latérale gauche à quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. condamnées aux niveaux inférieurs. Façade arrière à douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; certaines fenêtres obturées.

Corps arrière à façade vers la cour symétrique, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée aujourd’hui cimenté et percé d’étroites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Aux étages, fenêtres pour la plupart jumelées par deux ou trois.

Entrée latérale à clôture remplacée.

Au no74-76, façade d’un niveau de mêmes matériaux, à l’origine rythmée de trois pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percée de trois fenêtres.

Sources

Archives
AVB/IP II
684 (1903-1915).
AVB/TP Laeken 3600 (1914), Laeken PV Reg. 171 (25.07.1919), Laeken PV Reg. 171 (09.12.1919), 53766 (1924), 37830 (1928), 37367 (1930), 81841 (1968), 91779 (1988).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Edmond Tollenaere (rue)», 1913.