Typologie(s)

hôtel particulier
entrepôt/dépôt
usine

Intervenant(s)

Jérôme CASTELEYNentrepreneur1910

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 35911
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Description

Hôtel particulier de style éclectique d’inspiration classique, avec magasin et écuries arrière, conçu en 1910 pour, et peut-être par, l’entrepreneur Jérôme Casteleyn.

En 1911, des hangars sont construits sur la parcelle, s’étendant à l’arrière des nos27-29 et 31. En 1922, une savonnerie, The Karak Soap & Perfumery Works, s’installe dans le complexe (architecte F. Seeldrayers). En 1941, le bâtiment abrite Les Nouvelles Savonneries Bruxelloises, qui agrandissent l’usine en intérieur d’îlot. En 1946, l’entreprise fait bâtir un garage à front de rue, au no31 (architecte Ed. Draps), qui sera transformé en entrepôt en 1989 (architecte Karine Derycker). L’ensemble est toujours occupé aujourd’hui par Les Savonneries Bruxelloises.

Rez-de-chaussée en pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Étages enduits à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., rehaussés de pierre blanche. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de quatre niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et coiffée d’un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Rez-de-chaussée percé d’une porte cochère, d’une petite fenêtre qui éclairait la salle à manger, d’une plus large, éclairant un magasin, et enfin d’une porte piétonne. Premier et dernier étages à portes-fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue, devancées d’un balcon ou balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... galbé en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Même balcon au deuxième étage en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Barres d’appui en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Corniche simplifiée. Portes conservées, la piétonne à décor Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés et traverse cintrée. Certains châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à verre jaune et petits-bois, conservés.

Sources

Archives
AVB/TP Laeken 2480 (1910), Laeken PV Reg. 114 (03.08.1910), Laeken 3138 (1911), 48642 (1922), 54661 (1941), 59836 (1946), 90687 (1989).