Typologie(s)

immeuble de logements sociaux

Intervenant(s)

François VAN STICHELarchitecte1932

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 35727
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Description

Ensemble de cinq immeubles de logements sociaux de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçus par l’architecte François Van Stichel pour le Foyer Laekenois en 1932.

Il fait partie d'un vaste complexe de logements sociaux conçus en 1921 et 1932, qui occupe la majeure partie de l’îlot délimité par les rues Charles Ramaekers, du Siphon et de Ter Plast. L’ensemble, totalisant 254 logements, fut rénové en 1980-1982 (architectes Ph. Samyn et M. Vanden Bossche). Les façades arrière furent dotées d’avant-corps et entièrement rhabillées de briques rouges. L’intérieur d’îlot, accessible par des entrées carrossables entre les nos11 et 13 rue du Siphon et au no35 rue Alfred Stevens, a été réaménagé à cette occasion, avec chemins sinueux et zone centrale abritée, des aménagements rénovés en 2010, avec implantation d’une maison communautaire.

Bâtiments de quatre niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants., les latéraux entièrement ou partiellement implantés à front de rue, les centraux en retrait de l’alignement. Ils présentent une façade continue en briques rouges, rehaussée de pierre bleue, de zones enduites, en «pierre artificielle» à l’origine, ainsi que d’éléments de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. émaillé vert d’eau, noirs, blancs et bruns. Blocs de deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., marqués chacun – sauf le no33 – par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée enduite aux étages, passant légèrement la corniche et percée d’une haute fenêtre étroite éclairant la cage d’escalier. Cette fenêtre est dotée d’un encadrement de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et ponctuée d’allèges de même matériau; au premier, elle est séparée des fenêtres latérales par un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. émaillé à dessin géométrique. Plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. de briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie., certaines continues. Entrées sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. plat, à encadrement de pierre bordé d’un liseré de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. émaillé noir. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Aux nos27 et 29, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. identiques, à trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques.

Au no25, élévation de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de droite à front d’alignement. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. traitée aux étages en oriel de plan en éperon asymétrique. Deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquée par un porche d’entrée hors-œuvre sous toit plat, occupant l’angle, percé d’une porte par face. Troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à angle enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., passant la corniche et souligné par un liseré de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. brun flanqué au sommet par deux courts pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..

Aux nos31 et 33, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. formant une composition semblable à celle du no25, exception faite de la partie à front de rue. Celle-ci compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., avec entrée axiale, traitées chacune aux étages supérieurs en oriel de plan en éperon asymétrique en miroir.

Zone de recul close d’un muret bas en pierre bleue. Une clôture en briques et pierre à grilles était prévue.

À l’intérieur, à l’origine, deux logements par niveau, comptant une chambre à l’avant et une cuisine à l’arrière, parfois accompagnée d’une seconde petite chambre, ouvrant sur une terrasse dotée d’un WC. Au no31, un seul logement par niveau. Au no33, cage d’escalier arrière.

Sources

Archives
AVB/TP 48565 (1932)
, 94532 (1979).

Ouvrages
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Le logement ouvrier et social à Laeken. Étude historique et architecturale débouchant sur des propositions de mesures de protection, Cellule Patrimoine historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1997, pp. 84-91.

Périodiques
«Coup de jeune à l’îlot Ramaekers», Toc-Tok, 19, automne 2010, pp. 4-5.