Typologie(s)
immeuble à appartements
hôtel particulier
hôtel particulier
Intervenant(s)
Henri DERÉE – architecte – 1925-1926
Jean FRANÇOIS – entrepreneur – 1925-1926
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Beaux-Arts
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 15867
Description
À l'angle du boulevard de La Cambre, ensemble comprenant un immeuble à appartements et un hôtel particulier, tous deux savamment imbriqués et conçus pour l'entrepreneur Jean François, respectivement en 1925 et 1926 par l'architecte Henri Derée (signature et millésime au no 23).
Au no 23 avenue Émile De Mot, sur parcelle traversante, immeuble à appartements à deux façades de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en pierre blanche de Savonnières, rehaussées de briques.
Côté avenue Émile De Mot, façade principale de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux, plus un dernier niveau traité à la manière d'une vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie, presque aussi large que le bâtiment, devançant une monumentale toiture mansardée. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue percé d'une porte cochère en bois sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., menant aux garages. Façade animée d'un double oriel polygonal montant de fond. R.d.ch. intégralement en pierre, percé à gauche d'une fenêtre flanquée de deux oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. grillés, et organisée à droite autour d'un porche dans-œuvre sous encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., abritant un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. polygonal et la porte d'entrée métallique. Vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. devancée de terrasses à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives. et largement ajourée par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en forme de M, sous friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dentée. Les supports – ceux du porche et les colonnes accompagnant les fenêtres – sont bagués de petites moulures répétitives. Portes conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés. Grilles du jardinet établies en 1928, probablement par le même architecte. Jardinet ayant conservé son dessin initial et son allée en dalles à joints irréguliers. Côté boulevard de La Cambre, façade de quatre niveaux sous mansarde et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, la principale en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. à gauche percée de fenêtres jumelées. 2e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée d'oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancée d'un petit oriel polygonal. R.d.ch. en pierre bleue remanié par le percement de garages. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sous la corniche en bois. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes remplacés.
Intérieur. Un appartement par niveau avec deux courettes.
Au no 17 boulevard de La Cambre,formant l'angle avec l'avenue Émile De Mot, hôtel particulier de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte..
Élévation en pierre blanche de Savonnières et briques, de deux niveaux sous imposante toiture mansardée, comprenant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté avenue Émile De Mot, un large pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales coté boulevard de La Cambre. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté De Mot et pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. traités de manière identique : oriel polygonal montant de fond, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. au 1er niveau et servant d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse ceinte d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Porte de garage. Côté boulevard de La Cambre, le pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. forme une chicane dans son articulation avec la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès. Porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., à encadrement à gorge, sous fenêtre cintrée à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus étroite, percée de deux fenêtres reliées par le traitement en pierre du plein de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Brisis percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. ou d'œils-de-bœuf et ajouré côté avenue Émile De Mot d'un vaste lanterneau amenant un éclairage zénithal dans la pièce du 1er étage à usage de « studio ». MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. et ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d'origine. Grilles du jardinet établies en 1928 probablement sur les plans du même architecte. Jardinet animé de structures losangées et basses en buis.
Intérieur.Remarquablement conservé (lambris, cheminées de marbre noir et jaune, plafonds moulurés), organisé autour de l'escalier d'honneur. Deux niveaux de souterrains, l'un à usage de cave, l'autre de cuisine (intégralement carrelé) et de garage. R.d.ch. ouvrant par un hall en marbre noir et blanc sur plan polygonal. Salon et salle à manger en enfilade, lambrissé de panneau en chêne, reliés à l'office. Vaste escalier d'honneur sous lanterneau, distribuant au 1er étage, un vaste cabinet de toilette, la chambre à coucher principale et un studio. Dernier niveau sous mansarde avec trois chambres et deux salles de bain. Escalier de service desservant toute la maison.
Au no 23 avenue Émile De Mot, sur parcelle traversante, immeuble à appartements à deux façades de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en pierre blanche de Savonnières, rehaussées de briques.
Côté avenue Émile De Mot, façade principale de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux, plus un dernier niveau traité à la manière d'une vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie, presque aussi large que le bâtiment, devançant une monumentale toiture mansardée. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue percé d'une porte cochère en bois sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., menant aux garages. Façade animée d'un double oriel polygonal montant de fond. R.d.ch. intégralement en pierre, percé à gauche d'une fenêtre flanquée de deux oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. grillés, et organisée à droite autour d'un porche dans-œuvre sous encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., abritant un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. polygonal et la porte d'entrée métallique. Vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. devancée de terrasses à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives. et largement ajourée par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en forme de M, sous friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dentée. Les supports – ceux du porche et les colonnes accompagnant les fenêtres – sont bagués de petites moulures répétitives. Portes conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés. Grilles du jardinet établies en 1928, probablement par le même architecte. Jardinet ayant conservé son dessin initial et son allée en dalles à joints irréguliers. Côté boulevard de La Cambre, façade de quatre niveaux sous mansarde et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, la principale en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. à gauche percée de fenêtres jumelées. 2e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée d'oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancée d'un petit oriel polygonal. R.d.ch. en pierre bleue remanié par le percement de garages. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sous la corniche en bois. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes remplacés.
Intérieur. Un appartement par niveau avec deux courettes.
Au no 17 boulevard de La Cambre,formant l'angle avec l'avenue Émile De Mot, hôtel particulier de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte..
Élévation en pierre blanche de Savonnières et briques, de deux niveaux sous imposante toiture mansardée, comprenant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté avenue Émile De Mot, un large pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales coté boulevard de La Cambre. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté De Mot et pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. traités de manière identique : oriel polygonal montant de fond, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. au 1er niveau et servant d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse ceinte d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Porte de garage. Côté boulevard de La Cambre, le pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. forme une chicane dans son articulation avec la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès. Porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., à encadrement à gorge, sous fenêtre cintrée à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., plus étroite, percée de deux fenêtres reliées par le traitement en pierre du plein de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Brisis percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. ou d'œils-de-bœuf et ajouré côté avenue Émile De Mot d'un vaste lanterneau amenant un éclairage zénithal dans la pièce du 1er étage à usage de « studio ». MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. et ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d'origine. Grilles du jardinet établies en 1928 probablement sur les plans du même architecte. Jardinet animé de structures losangées et basses en buis.
Intérieur.Remarquablement conservé (lambris, cheminées de marbre noir et jaune, plafonds moulurés), organisé autour de l'escalier d'honneur. Deux niveaux de souterrains, l'un à usage de cave, l'autre de cuisine (intégralement carrelé) et de garage. R.d.ch. ouvrant par un hall en marbre noir et blanc sur plan polygonal. Salon et salle à manger en enfilade, lambrissé de panneau en chêne, reliés à l'office. Vaste escalier d'honneur sous lanterneau, distribuant au 1er étage, un vaste cabinet de toilette, la chambre à coucher principale et un studio. Dernier niveau sous mansarde avec trois chambres et deux salles de bain. Escalier de service desservant toute la maison.
Sources
Archives
AVB/TP 23 avenue Émile De Mot : 33806 (1925), 34042 (1928) ; 17 boulevard de La Cambre : 33993 (1926-1928).
Ouvrages
CULOT, M., HENNAUT, E., LIESENS, L., (dir.), Catalogue des collections, t. II, AAM éd., Bruxelles, 1999, p. 147.
Périodiques
« Habitation, av. Emile De Mot, Bruxelles », Le Document, 67, 1930.
MOENAERT, R., « Quelques œuvres de l'architecte Henri Derée, SCAB. », L'Émulation, 6, 1931, pp. 151-164.