Typologie(s)
marché couvert/halle
Intervenant(s)
J. ZAJTMAN – architecte – 1987-1989
A. VANDERHEGGEN – 1881-1883
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Paysager Un paysage est un espace, tel que perçu par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), dont chacun peut avoir ou non une valeur intrinsèque, mais qui se combinent pour créer un ensemble plus vaste de valeur ajoutée et sont perçus comme tels à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels sites composés de différents éléments peuvent également exister à plus petite échelle.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32982
Description
Construit en style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). par
l’architecte A. Vanderheggen, le marché a été adjugé en 1880, commencé en 1881
— comme l’indiquent les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. aux façades d’angle — et inauguré avec étals et
comptoirs en 1882. À l’origine destiné au commerce des viandes et produits
laitiers, il décline progressivement depuis 1973, à la suite de l’établissement
du Marché de gros au quai des Usines, et est désaffecté en 1977. En 1987-1989,
il est rénové par l’architecte J. Zajtman pour la «S.A. St-Géry» et rendu à des
fonctions commerciales.
Construction en forme de halle couverte à trois nefs sur plan rectangulaire (42 x 22 m) coupé aux angles, qui abritent les accès dans l’axe du Borgval et des rues de la Grande Ile, Plétinckx et du Pont de la Carpe; lanterneau central avec larges jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à ventelles d’aération; toiture combinant bâtièreToit à deux versants. et appentisToit à un seul versant., couverte d’éternit, de roofing ou en verre. Exemple typologiquement intéressant de bâtiment utilitaire combinant une architecture historicisteStyle historiciste (de 1850 à 1914 environ). Reprise littérale d’un style du passé, tels le néogothique, le néo-Renaissance, le néo-baroque, etc. et des matériaux nouveaux, verre et fer.
Façades en briques de deux niveaux; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et éléments décoratifs. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle traitées en pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., cantonnées de chaînes d’angle et terminées par des frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbes avec dauphins et cornes d’abondance. Larges portes en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. avec larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., clé travaillée, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. orné d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes.; horloge dans un encadrement décoratif sous les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. millésimées 1881.
Longues façades de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmées au rez-de-chaussée par des nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. plates rectangulaires dans lesquelles sont percées des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminéesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à barreaux sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. animés de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et, jadis, auventsPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continusUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. de fer et verre. Au deuxième niveau, moins haut, larges fenêtres cintrées à barreaux, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à clé sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. formant bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dentelée décorative sous la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Façades des petits côtés Est et Ouest identiques, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales pourvues, au rez-de-chaussée, de plaques surmontées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. aux armes de la Ville de Bruxelles, portant respectivement la mention «Marché Saint-Géry» et celle, ajoutée en 1907, de l’ancienne église gothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. Saint-Géry (voir notice introductive). Au deuxième niveau, fenêtres en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux.. Lanterneau central en retrait, surélevé et vitré, rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et terminé par une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à motif en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ; couverture vitrée centrale surélevée, en bâtièreToit à deux versants..
Intérieur. Construction à trois nefs avec retours. Structure portante en fer avec fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. à intradosFace inférieure curviligne de l’arc. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. d’appui octogonales; nefs latérales couvertes de voussettes au rez-de-chaussée, formant au deuxième niveau une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. sous appentisToit à un seul versant. à fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. arquées rampantesAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton., accessible par des escaliers dans les petits côtés. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées et en anses de panier; écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ouvragés de cercles de fer plat. Au centre, fontaine de pierre bleue pyramidale sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. carré, datant de 1767 (voir notice introductive), auparavant entourée de quatre rangées de doubles étals en-dessous et comptoirs au-dessus, modifié lors de la restauration en vide central autour duquel sont implantées une trentaine de boutiques diverses et d’exploitations horeca dans le style «Covent Garden », à hauteur de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant.. Caves couvertes de voûtes d’arêtes sur piliersSupport vertical de plan carré. carrés.
Construction en forme de halle couverte à trois nefs sur plan rectangulaire (42 x 22 m) coupé aux angles, qui abritent les accès dans l’axe du Borgval et des rues de la Grande Ile, Plétinckx et du Pont de la Carpe; lanterneau central avec larges jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à ventelles d’aération; toiture combinant bâtièreToit à deux versants. et appentisToit à un seul versant., couverte d’éternit, de roofing ou en verre. Exemple typologiquement intéressant de bâtiment utilitaire combinant une architecture historicisteStyle historiciste (de 1850 à 1914 environ). Reprise littérale d’un style du passé, tels le néogothique, le néo-Renaissance, le néo-baroque, etc. et des matériaux nouveaux, verre et fer.
Façades en briques de deux niveaux; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et éléments décoratifs. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle traitées en pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., cantonnées de chaînes d’angle et terminées par des frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbes avec dauphins et cornes d’abondance. Larges portes en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. avec larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., clé travaillée, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. orné d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes.; horloge dans un encadrement décoratif sous les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. millésimées 1881.
Longues façades de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmées au rez-de-chaussée par des nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. plates rectangulaires dans lesquelles sont percées des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminéesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à barreaux sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. animés de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et, jadis, auventsPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continusUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. de fer et verre. Au deuxième niveau, moins haut, larges fenêtres cintrées à barreaux, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à clé sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. formant bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dentelée décorative sous la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Façades des petits côtés Est et Ouest identiques, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales pourvues, au rez-de-chaussée, de plaques surmontées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. aux armes de la Ville de Bruxelles, portant respectivement la mention «Marché Saint-Géry» et celle, ajoutée en 1907, de l’ancienne église gothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. Saint-Géry (voir notice introductive). Au deuxième niveau, fenêtres en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux.. Lanterneau central en retrait, surélevé et vitré, rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et terminé par une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à motif en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ; couverture vitrée centrale surélevée, en bâtièreToit à deux versants..
Intérieur. Construction à trois nefs avec retours. Structure portante en fer avec fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. à intradosFace inférieure curviligne de l’arc. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. d’appui octogonales; nefs latérales couvertes de voussettes au rez-de-chaussée, formant au deuxième niveau une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. sous appentisToit à un seul versant. à fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. arquées rampantesAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton., accessible par des escaliers dans les petits côtés. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées et en anses de panier; écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ouvragés de cercles de fer plat. Au centre, fontaine de pierre bleue pyramidale sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. carré, datant de 1767 (voir notice introductive), auparavant entourée de quatre rangées de doubles étals en-dessous et comptoirs au-dessus, modifié lors de la restauration en vide central autour duquel sont implantées une trentaine de boutiques diverses et d’exploitations horeca dans le style «Covent Garden », à hauteur de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant.. Caves couvertes de voûtes d’arêtes sur piliersSupport vertical de plan carré. carrés.
Sources
Archives
AVB/AA rep. 1005 (1880); rep. 1221 (1882); N.P.P., M 3;
Bull, communal, 1880, 3, p. 96; 1882, 3, p. 24.
C.R.M.S., dossier 2336.
Périodiques
Chronique des Travaux Publics, de la Finance, du Commerce et de l’Industrie, 9 avril 1882, n° 15.
L’Émulation, 1882-1883, 8, col. 6 et 35, pl. 19-24.
SPAPENS, C., Le Marché Saint-Géry à Bruxelles, dans Brabant, 3, 1986, p. 14-23.