Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Liaison entre la r. Saxe-Cobourg et la pl. Houwaert.
Formant une patte d'oie avec les r. de Bériot et Saxe-Cobourg, tracées à la même époque, son 1er tronçon appelé jusqu'en 1851 r. de la Régence fut percé en 1838 sur les terrains de deux particuliers, dans le nouveau « quartier de la Reine ».
On y construisit alors du côté dr., à l'angle formé avec la r. Saxe-Cobourg, une maison communale d'après les plans de L. SPAAK. Il s'agissait d'une petite maison contenant, au r.d.ch., l'habitation du secrétaire communal, et des bureaux dans les deux pièces des étages. Le conseil y tint sa 1re séance le 3 juillet 1840, et abandonna les lieux en 1868 au profit de l'hôtel de Charles de Bériot av. de l'Astronomie.
Le 2e tronçon de la rue faisait partie de l'anc. chemin de la Procession, incorporé jusqu'aux environs de 1850 dans la r. Saint-Alphonse. Sur la rive dr. du Maelbeek se trouvait le moulin dit « Capsmolen », dont il est fait mention dès 1264, et qui fut supprimé lors du voûtement du Maelbeek dans la 2e moit. du XIXe s. (cadastre Sec. B, nos 32m2, 32n2, 32s2, 32t2).
Rue de la Commune 2, construit pour la Société des Habitations à bon marché, 1959, arch. R. Ritzen (photo 1993-1995).
Act. la rue se caractérise encore par ses alignements d'édifices d'inspiration néoclassique datant principalement des années 1860 ou des deux dern. décennies du XIXe s. Le no 15 est exhaussé en 1851, les nos 55 et 57 érigés en 1853, le no 77 en 1859, les nos 24-26 en 1861, le no 53 en 1862. Leurs façades, couvertes de l'enduit d'origine, de ciment ou de briquettes, présentent généralement trois niveaux et deux ou trois travées : e.a. le no 20 à r.d.ch. en pierre bleue et le no 64, maison bourgeoise dérochée et ayant perdu son décor. Certains édifices ont été modernisés dans les années 1920 et 1930. Le dern. tronçon présente des devantures commerciales. Plusieurs ensembles se dégagent : les nos 17 à 21 datent de 1886 et ont été construits sur base du même permis de bâtir, il en va de même pour les nos 65 à 69 (1857) et 71 à 75 (1853). Aux nos 44, 46, 48, 50, ensemble de maisons de tradition néo-classique construites en 1862, de trois travées et trois niveaux ayant perdu leur intérêt suite à de trop nombreuses interventions, le no 44 conservant au dern. niveau des traces de sa décoration initiale, tel que les encadrements à filets et clef, la corniche sur consoles étirées interrompant le cordon d'architrave et la frise de panneaux lisses et cache-boulins, et comportant à l'origine une belle devanture commerciale. Au no 2, à l'angle de la r. Saxe-Cobourg (nos 16, 14), immeuble de six niveaux dont un en retrait adoptant un angle arrondi suivant la courbe de la rue, construit en 1959 pour la Société des Habitations à bon marché d'après les plans de l'arch. R. RITZEN.
Formant une patte d'oie avec les r. de Bériot et Saxe-Cobourg, tracées à la même époque, son 1er tronçon appelé jusqu'en 1851 r. de la Régence fut percé en 1838 sur les terrains de deux particuliers, dans le nouveau « quartier de la Reine ».
On y construisit alors du côté dr., à l'angle formé avec la r. Saxe-Cobourg, une maison communale d'après les plans de L. SPAAK. Il s'agissait d'une petite maison contenant, au r.d.ch., l'habitation du secrétaire communal, et des bureaux dans les deux pièces des étages. Le conseil y tint sa 1re séance le 3 juillet 1840, et abandonna les lieux en 1868 au profit de l'hôtel de Charles de Bériot av. de l'Astronomie.
Le 2e tronçon de la rue faisait partie de l'anc. chemin de la Procession, incorporé jusqu'aux environs de 1850 dans la r. Saint-Alphonse. Sur la rive dr. du Maelbeek se trouvait le moulin dit « Capsmolen », dont il est fait mention dès 1264, et qui fut supprimé lors du voûtement du Maelbeek dans la 2e moit. du XIXe s. (cadastre Sec. B, nos 32m2, 32n2, 32s2, 32t2).
Rue de la Commune 2, construit pour la Société des Habitations à bon marché, 1959, arch. R. Ritzen (photo 1993-1995).
Act. la rue se caractérise encore par ses alignements d'édifices d'inspiration néoclassique datant principalement des années 1860 ou des deux dern. décennies du XIXe s. Le no 15 est exhaussé en 1851, les nos 55 et 57 érigés en 1853, le no 77 en 1859, les nos 24-26 en 1861, le no 53 en 1862. Leurs façades, couvertes de l'enduit d'origine, de ciment ou de briquettes, présentent généralement trois niveaux et deux ou trois travées : e.a. le no 20 à r.d.ch. en pierre bleue et le no 64, maison bourgeoise dérochée et ayant perdu son décor. Certains édifices ont été modernisés dans les années 1920 et 1930. Le dern. tronçon présente des devantures commerciales. Plusieurs ensembles se dégagent : les nos 17 à 21 datent de 1886 et ont été construits sur base du même permis de bâtir, il en va de même pour les nos 65 à 69 (1857) et 71 à 75 (1853). Aux nos 44, 46, 48, 50, ensemble de maisons de tradition néo-classique construites en 1862, de trois travées et trois niveaux ayant perdu leur intérêt suite à de trop nombreuses interventions, le no 44 conservant au dern. niveau des traces de sa décoration initiale, tel que les encadrements à filets et clef, la corniche sur consoles étirées interrompant le cordon d'architrave et la frise de panneaux lisses et cache-boulins, et comportant à l'origine une belle devanture commerciale. Au no 2, à l'angle de la r. Saxe-Cobourg (nos 16, 14), immeuble de six niveaux dont un en retrait adoptant un angle arrondi suivant la courbe de la rue, construit en 1959 pour la Société des Habitations à bon marché d'après les plans de l'arch. R. RITZEN.
Sources
Archives
AGR 1362.
ACSJ/Urb./TP 105, 108 (1861), 29, 81, 95, 177 (1862), 84 (1863), 16689 (1979), dossier r. de la Ferme.
Ouvrages
D'OSTA, J., Dictionnaire historique des faubourgs de Bruxelles, Paul Legrain, Bruxelles, 1989, p. 220.
ACSJ/Urb./TP 105, 108 (1861), 29, 81, 95, 177 (1862), 84 (1863), 16689 (1979), dossier r. de la Ferme.
Ouvrages
D'OSTA, J., Dictionnaire historique des faubourgs de Bruxelles, Paul Legrain, Bruxelles, 1989, p. 220.