Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue, rectiligne, bordée d'acacias boule, relie les avenues Louis Lepoutre et Molière.
Elle est percée dans le cadre du Plan général d'alignement et d'expropriation par zones du quartier Berkendael, conçu par le géomètre César Boon et fixé par l'arrêté royal du 12.07.1902, auquel les arrêtés royaux des 02.05 et 31.05.1904 ont apporté de légères modifications.
Elle porte le nom d'un industriel, membre du Conseil communal et fondateur du musée communal, né et mort à Ixelles (1838 – 1903).
La rue se compose d'un bâti hétérogène construit entre 1910 et 1955. On y trouve principalement des maisons relevant des styles Beaux-Arts, Art Déco ou du modernisme.
Le début du premier tronçon du côté impair se caractérise par une série de garages dépendant de maisons situées avenue Louis Lepoutre, tandis qu'à son extrémité se dressent des bâtiments modestes de style éclectique. Le reste du tronçon comporte principalement des constructions de style Beaux-Arts ainsi que quelques exemples de style Art Déco (voir nos 27 et 39, 41). Le deuxième tronçon est composé presque exclusivement de maisons de style Beaux Arts (voir nos 51, 57, 69 et 71). Il est malheureusement dénaturé par la présence, au no 59, d'un immeuble à appartements disproportionné et sans caractère. Il s'agit d'une construction réalisée par l'architecte M. Kuborn en 1979, destinée à remplacer le jardin muré précédemment aménagé au no 57.
Le style Beaux-Arts domine la quasi-totalité du premier tronçon du côté pair. Au début de celui-ci se trouve un ensemble de six habitations de type bel-étage construites par l'architecte Ernest Nisoli en 1923 (nos 2 à 12), caractérisé par des rez-de-chaussée de proportions trapues et des logettes au premier niveau. Suit un ensemble de dix maisons modestes, relevant elles aussi du style Beaux-Arts, réalisé par les architectes M. & M. Schmitz (voir nos 14 à 32). Ces constructions forment un contraste avec l'habitation moderniste des architectes E. Poly & R. Puttemans (voir no 40). À l'angle du deuxième tronçon se trouve, au no 58, un immeuble à appartements construit par l'architecte Jacques Cuisinier. Suit une succession de maisons Beaux-Arts moins intéressantes, qui côtoient des bâtiments relevant du modernisme classique. Seul le no 68 se distingue par ses qualités architecturales (voir ce numéro).
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925) ; ACI/TP 232 ; ACI/TP Convention Berkendael (plan dressé par le géomètre expert C. Boon, Ixelles, 20 septembre 1898).
ACI/Urb. 2 : 232-2 ; 4 : 232-4 ; 6, 8 : 232-6-8 ; 10, 12 : 232-10-12 ; 59 : 232-59.
Périodiques
« Œuvres de l'architecte Walthère Michel », Le Document, 9, 1937, pp. 172-173.
HAINAUT, M., « Une rue d'Ixelles porte leur nom, 2e partie de H à Z », Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p. 25.
ACI/TP Historique des rues (1925) ; ACI/TP 232 ; ACI/TP Convention Berkendael (plan dressé par le géomètre expert C. Boon, Ixelles, 20 septembre 1898).
ACI/Urb. 2 : 232-2 ; 4 : 232-4 ; 6, 8 : 232-6-8 ; 10, 12 : 232-10-12 ; 59 : 232-59.
Périodiques
« Œuvres de l'architecte Walthère Michel », Le Document, 9, 1937, pp. 172-173.
HAINAUT, M., « Une rue d'Ixelles porte leur nom, 2e partie de H à Z », Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p. 25.