Typologie(s)
maison d’habitation
atelier d'artiste
dépendances
atelier d'artiste
dépendances
Intervenant(s)
Arthur VERHELLE – architecte – 1896
Arthur VERHELLE – architecte – 1905
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2006-2008
id
Urban : 18245
Description
Ensemble de deux maisons analogues, de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). et de respectivement trois et deux étages symétriques sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., conçu en 1896 (no 10) et 1905 (no 8) par l'architecte Arthur Verhelle, à la demande du sculpteur Jules Lagae.
En 1893, Jules Lagae achète en vente publique à la Ville de Bruxelles une large parcelle de 11,92 mètres. La même année, il introduit une demande pour bâtir, au fond de celle-ci, sur toute sa largeur, un atelier de sculpture.
En 1896, Verhelle conçoit pour le sculpteur, à front de rue, une maison flanquée d'une annexe, portant respectivement les nos 10 et 8. L'année suivante, Lagae agrandit son atelier arrière de deux avant-corps. Enfin, en 1905, le sculpteur refait appel à l'architecte pour édifier, au no 8, une seconde habitation, plus large, remplaçant l'annexe de 1896. En 1947, à la demande d'une société d'imprimerie, l'architecte François Cornélis transforme cette maison en bureau et l'atelier arrière en imprimerie.
Élévations percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., certaines à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Décor sculpté en pierre blanche ornant allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge..
Au no 8, élévation combinant deux types de pierre blanche. Signature de l'architecte, « A. Verhelle », en haut du rez-de-chaussée à gauche. Rez-de-chaussée percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : deux fenêtres inégales et une porte cochère. Au premier étage, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal sur cul-de-lampe ouvragé formant un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. frappé d'un mascaron ; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. axiale ornée d'angelots portant des fruits, les latérales à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. ; angles à colonnette. Le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. est flanqué de deux étroites fenêtres et surmonté d'une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Au deuxième, trois fenêtres sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. de style auriculaire. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sur longues lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. latérales reliées par trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. sur pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à 45 degrés. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. ; fenêtre axiale du premier à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. également orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. ; fenêtre flanquée de deux oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. au deuxième. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens ; porte conservée.
Passage cocher ouvrant, au centre du rez-de-chaussée, sur le hall et la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Antichambre en façade et cuisine côté cour.
Au no 10, rez-de-chaussée en pierre blanche et pierre bleue ; étages en briques rouges, rehaussés de pierre blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages rustiques. Signature de l'architecte, « A. Verhelle / Bouwmeester », en haut du rez-de-chaussée, à droite. Étages en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., sur trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doublant ceux des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée. Angles et piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. continus harpés. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique percée de deux fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle du second étage sous trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. unique ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. Ce dernier est orné d'un profil féminin dans une couronne de lauriers soutenue par des angelots sur fond étoilé. Dans les angles, deux banderoles portant les inscriptions « liefde » et « vrede ». AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. dans l'axe, flanquée de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant respectivement les inscriptions « rust » et « roest ». Les quatre termes renvoient à des proverbes néerlandais. Fenêtre du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de profils d'amoureux s'embrassant. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sommé d'un acrotèreAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. figurant une corbeille de fruits. Au rez-de-chaussée, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. ouvragées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens ; porte conservée.
Cage d'escalier de plan centré, située au cœur du bâtiment.
L'atelier arrière (1893) est conservé. Sa façade de briques présente deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Dans l'axe, l'entrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. est encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. bagués et surmontée d'une niche. D'un niveau à l'origine (1897), l'avant-corps de gauche a été surhaussé ultérieurement ; celui de droite présente un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins..
En 1893, Jules Lagae achète en vente publique à la Ville de Bruxelles une large parcelle de 11,92 mètres. La même année, il introduit une demande pour bâtir, au fond de celle-ci, sur toute sa largeur, un atelier de sculpture.
En 1896, Verhelle conçoit pour le sculpteur, à front de rue, une maison flanquée d'une annexe, portant respectivement les nos 10 et 8. L'année suivante, Lagae agrandit son atelier arrière de deux avant-corps. Enfin, en 1905, le sculpteur refait appel à l'architecte pour édifier, au no 8, une seconde habitation, plus large, remplaçant l'annexe de 1896. En 1947, à la demande d'une société d'imprimerie, l'architecte François Cornélis transforme cette maison en bureau et l'atelier arrière en imprimerie.
Élévations percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., certaines à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Décor sculpté en pierre blanche ornant allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge..
Au no 8, élévation combinant deux types de pierre blanche. Signature de l'architecte, « A. Verhelle », en haut du rez-de-chaussée à gauche. Rez-de-chaussée percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : deux fenêtres inégales et une porte cochère. Au premier étage, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal sur cul-de-lampe ouvragé formant un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. frappé d'un mascaron ; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. axiale ornée d'angelots portant des fruits, les latérales à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. ; angles à colonnette. Le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. est flanqué de deux étroites fenêtres et surmonté d'une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Au deuxième, trois fenêtres sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. de style auriculaire. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sur longues lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. latérales reliées par trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. sur pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à 45 degrés. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. ; fenêtre axiale du premier à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. également orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. ; fenêtre flanquée de deux oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. au deuxième. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens ; porte conservée.
Passage cocher ouvrant, au centre du rez-de-chaussée, sur le hall et la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Antichambre en façade et cuisine côté cour.
Au no 10, rez-de-chaussée en pierre blanche et pierre bleue ; étages en briques rouges, rehaussés de pierre blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages rustiques. Signature de l'architecte, « A. Verhelle / Bouwmeester », en haut du rez-de-chaussée, à droite. Étages en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., sur trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doublant ceux des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée. Angles et piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. continus harpés. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique percée de deux fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle du second étage sous trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. unique ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. Ce dernier est orné d'un profil féminin dans une couronne de lauriers soutenue par des angelots sur fond étoilé. Dans les angles, deux banderoles portant les inscriptions « liefde » et « vrede ». AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. dans l'axe, flanquée de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant respectivement les inscriptions « rust » et « roest ». Les quatre termes renvoient à des proverbes néerlandais. Fenêtre du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de profils d'amoureux s'embrassant. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sommé d'un acrotèreAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. figurant une corbeille de fruits. Au rez-de-chaussée, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. ouvragées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens ; porte conservée.
Cage d'escalier de plan centré, située au cœur du bâtiment.
L'atelier arrière (1893) est conservé. Sa façade de briques présente deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Dans l'axe, l'entrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. est encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. bagués et surmontée d'une niche. D'un niveau à l'origine (1897), l'avant-corps de gauche a été surhaussé ultérieurement ; celui de droite présente un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins..
Sources
Archives
AVB/TP 10 et atelier : 16479 (1893-1897) ; 8 : 16478 (1903-1906), 59970 (1947) ; 8, 10 : 97580 (1986).
Ouvrages
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (thèse de doctorat en Histoire de l'Art), Vrije Universiteit Brussel, Bruxelles, 1996, corpus partie D.
Arbres remarquables à proximité