Recherches et rédaction
2007-2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires d'Ixelles et de Bruxelles, la rue Dautzenberg relie selon un tracé rectiligne la rue Lesbroussart à l'avenue Louise, dans le prolongement de la rue Van Elewyck. Elle est également liée à la rue Lesbroussart par la rue Lens. Si les derniers numéros se trouvent sur Bruxelles, la plupart de son bâti se situe sur le territoire d'Ixelles (du n°1 au n°59 et du n°2 au n°66).
Entre les rues Dautzenberg et Gachard se trouvait le château de l'Ermitage et son domaine, dont l'origine remonte au XIVe siècle. Le manoir fut racheté par le promoteur de l'avenue Louise en 1847, Jean-Philippe De Joncker. Ce sont les héritiers De Joncker qui établirent eux-mêmes l'assiette de la rue. Le raccord de cette voirie avec la rue Lens et l'avenue Louise fait ensuite l'objet d'un plan le 23.04.1870, sur base de plans de 1863, tous dessinés par l'inspecteur-voyer des faubourgs de Bruxelles Victor Besme, ratifié ensuite par les arrêtés royaux du 11.02.1884, du 23.01.1886 et du 25.06.1886.
Initialement dénommée rue Van Elewyck, la rue est dédiée en 1889 à Johan Michiel Dautzenberg (Heeren, 1808 – Ixelles, 1869), poète et militant flamand –qui vécut à Ixelles dès 1838– et à son fils Philippe Dautzenberg, chef d'entreprise.
La rue Dautzenberg se bâtit essentiellement entre 1890 et 1910 et forme un ensemble relativement homogène, dominé par le style éclectique. Côté impair, on note en effet trois enfilades (du n°17 au n°27, du n°33 au n°37 et du n°49 au n°53), ainsi qu'un ensemble particulièrement remarquable (les nos57 et 59, de style éclectique) et, côté pair, deux enfilades l'une du n°10 au n°20 et l'autre du n°42 au n°48. Remarquons également le n°64, construit par Édouard Pelseneer en 1900.
Cette cohérence architecturale est ponctuellement interrompue par la présence de plusieurs immeubles à appartements modernistes dont le n°60-62 construit sur l'emplacement de deux maisons remarquables de style éclectique (architecte Lucien Vander Elst, 1897 et 1899).
Entre les rues Dautzenberg et Gachard se trouvait le château de l'Ermitage et son domaine, dont l'origine remonte au XIVe siècle. Le manoir fut racheté par le promoteur de l'avenue Louise en 1847, Jean-Philippe De Joncker. Ce sont les héritiers De Joncker qui établirent eux-mêmes l'assiette de la rue. Le raccord de cette voirie avec la rue Lens et l'avenue Louise fait ensuite l'objet d'un plan le 23.04.1870, sur base de plans de 1863, tous dessinés par l'inspecteur-voyer des faubourgs de Bruxelles Victor Besme, ratifié ensuite par les arrêtés royaux du 11.02.1884, du 23.01.1886 et du 25.06.1886.
Initialement dénommée rue Van Elewyck, la rue est dédiée en 1889 à Johan Michiel Dautzenberg (Heeren, 1808 – Ixelles, 1869), poète et militant flamand –qui vécut à Ixelles dès 1838– et à son fils Philippe Dautzenberg, chef d'entreprise.
La rue Dautzenberg se bâtit essentiellement entre 1890 et 1910 et forme un ensemble relativement homogène, dominé par le style éclectique. Côté impair, on note en effet trois enfilades (du n°17 au n°27, du n°33 au n°37 et du n°49 au n°53), ainsi qu'un ensemble particulièrement remarquable (les nos57 et 59, de style éclectique) et, côté pair, deux enfilades l'une du n°10 au n°20 et l'autre du n°42 au n°48. Remarquons également le n°64, construit par Édouard Pelseneer en 1900.
Cette cohérence architecturale est ponctuellement interrompue par la présence de plusieurs immeubles à appartements modernistes dont le n°60-62 construit sur l'emplacement de deux maisons remarquables de style éclectique (architecte Lucien Vander Elst, 1897 et 1899).
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 88.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 60-62: 88-60-62; 64: 88-64.
AEBa Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1889.
AVB/TP 5497 (1870), 49774 (1936).
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.31-32.
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007, pp.20, 120.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles:15 Ixelles, Bruxelles, 2005, pp.66, 67.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274, 410.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 28, 1987, p.27.
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 88.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 60-62: 88-60-62; 64: 88-64.
AEBa Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1889.
AVB/TP 5497 (1870), 49774 (1936).
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.31-32.
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007, pp.20, 120.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles:15 Ixelles, Bruxelles, 2005, pp.66, 67.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274, 410.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 28, 1987, p.27.