Inventaire(s)
- Inventaire des traces coloniales (DPC-DCE 2024-2025)
Recherches et rédaction
1993-1995
La rue Général Molitor relie l'avenue des Champs
à la rue Général Fivé.
Elle est ouverte en 1952 après la désaffectation de la dernière partie de la rue des Champs (section aujourd'hui disparue) et la démolition des maisons qui s'y trouvent, terminant ainsi le programme d'ensemble d'aménagement de la voirie de ce quartier.
Elle porte le nom de Philippe Molitor (Villance, 1869 – Ixelles, 1952), militaire qui rejoint le Congo en 1912 en tant major de la Force publique (composée de soldats africains mercenaires ou conscrits). Durant la Première Guerre mondiale, il prend part à l’offensive belge contre l’Afrique orientale allemande qui mène à la prise de Tabora par le général Tombeur. De retour en Belgique, il prend part aux combats sur le front de l’Yser. En 1918, il est nommé commandant en chef de la Force publique qu’il réorganise. Il achève ensuite sa carrière en Belgique.
Les deux côtés de l'artère présentent un ensemble homogène de maisons et de petits immeubles à appartements aux façades de briques, pour la plupart de trois niveaux sous toiture en terrasse, construits dans les années 1950.
Plusieurs bâtiments sont signés par l'Entreprise Entraco et l'arch. J.-L. VANDENBRANDE ou par l'entrepreneur L. PARMENTIER.
Elle est ouverte en 1952 après la désaffectation de la dernière partie de la rue des Champs (section aujourd'hui disparue) et la démolition des maisons qui s'y trouvent, terminant ainsi le programme d'ensemble d'aménagement de la voirie de ce quartier.
Elle porte le nom de Philippe Molitor (Villance, 1869 – Ixelles, 1952), militaire qui rejoint le Congo en 1912 en tant major de la Force publique (composée de soldats africains mercenaires ou conscrits). Durant la Première Guerre mondiale, il prend part à l’offensive belge contre l’Afrique orientale allemande qui mène à la prise de Tabora par le général Tombeur. De retour en Belgique, il prend part aux combats sur le front de l’Yser. En 1918, il est nommé commandant en chef de la Force publique qu’il réorganise. Il achève ensuite sa carrière en Belgique.
Les deux côtés de l'artère présentent un ensemble homogène de maisons et de petits immeubles à appartements aux façades de briques, pour la plupart de trois niveaux sous toiture en terrasse, construits dans les années 1950.
Plusieurs bâtiments sont signés par l'Entreprise Entraco et l'arch. J.-L. VANDENBRANDE ou par l'entrepreneur L. PARMENTIER.
Sources
Archives
Arrêté du Régent 26.10.1949
RC 1949, p. 128, 1952, p. 143, 1954, p. 158.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 98.
GODDEERIS,
I., LAURO, A., VANTHEMSCHE, G., (éd.), Le Congo colonial. Une histoire en
questions,
Waterloo, Renaissance du Livre, 2020.
VANTHEMSCHE, G., La Belgique et
le Congo. L’impact de la colonie sur la métropole 1885-1980, Bruxelles, Le
Cri, 2010 (Nouvelle histoire de Belgique, 4).
Sites internet
Biographie Belge d'Outre-Mer, 1989