Recherches et rédaction
2010-2012
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La place de la Patrie est une place hexagonale interrompant l'avenue Rogier avant que celle-ci ne rejoigne la place Général Meiser. La rue Joseph Coosemans y aboutit.
La place est conçue dans le cadre de la prolongation vers l'est de l'avenue Rogier, suivant le plan de voiries du quartier de la Vallée Josaphat, dressé par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa. Ce plan est approuvé par l'arrêté royal du 10.02.1902 puis définitivement par celui du 21.04.1906. Les travaux de prolongation sont effectués entre 1907 et 1914.
La place devait initialement accueillir une église. Elle figure d'ailleurs aux plans de l'arrêté royal de 1906 sous la dénomination de «Place de l'Église». Ce projet fut toutefois abandonné en 1911, l'endroit étant considéré comme peu propice à devenir le centre d'une paroisse. Se posa alors la question du maintien de la place. Ses détracteurs la jugeaient inutile, vu sa proximité avec la place des Bienfaiteurs et le parc Josaphat. Sa forme hexagonale était en outre considérée comme inappropriée. On opta finalement pour son maintien, en séance du Conseil communal du 25.10.1911. La place reçut sa dénomination définitive en séance du Collège communal du 20.08.1915. Plantée d'arbres, elle est aujourd'hui dotée d'une fontaine circulaire accompagnée d'une fausse rivière dans un aménagement paysager.
La place de la Patrie est bâtie de maisons bourgeoises et d'immeubles de rapport, pourvus dans plusieurs cas d'un rez-de-chaussée commercial. Une première phase de construction regroupe des bâtiments érigés en style éclectique avant la Première Guerre mondiale. Une enfilade de maisons de ce style s'étend du no9 au no19-21 (1911-1913). Les trois premières sont dues à l'entrepreneur Henri De Bruycker. De l'autre côté de la place, un ensemble de deux maisons est conçu en 1914 (nos12 et 14). Citons encore, au no37, une maison de style éclectique teinté d'Art nouveau, qui a conservé sa devanture commerciale (architecte Hilaire Schoeps, 1912).
Durant l'entre-deux-guerres, la place se complète de bâtiments de styles éclectique ou Art Déco. Quelques immeubles ultérieurs s'y insèrent côté pair, dont un vaste garage automobile de 1995 remplaçant les installations d'une entreprise de construction.
La place est conçue dans le cadre de la prolongation vers l'est de l'avenue Rogier, suivant le plan de voiries du quartier de la Vallée Josaphat, dressé par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa. Ce plan est approuvé par l'arrêté royal du 10.02.1902 puis définitivement par celui du 21.04.1906. Les travaux de prolongation sont effectués entre 1907 et 1914.
La place devait initialement accueillir une église. Elle figure d'ailleurs aux plans de l'arrêté royal de 1906 sous la dénomination de «Place de l'Église». Ce projet fut toutefois abandonné en 1911, l'endroit étant considéré comme peu propice à devenir le centre d'une paroisse. Se posa alors la question du maintien de la place. Ses détracteurs la jugeaient inutile, vu sa proximité avec la place des Bienfaiteurs et le parc Josaphat. Sa forme hexagonale était en outre considérée comme inappropriée. On opta finalement pour son maintien, en séance du Conseil communal du 25.10.1911. La place reçut sa dénomination définitive en séance du Collège communal du 20.08.1915. Plantée d'arbres, elle est aujourd'hui dotée d'une fontaine circulaire accompagnée d'une fausse rivière dans un aménagement paysager.
La place de la Patrie est bâtie de maisons bourgeoises et d'immeubles de rapport, pourvus dans plusieurs cas d'un rez-de-chaussée commercial. Une première phase de construction regroupe des bâtiments érigés en style éclectique avant la Première Guerre mondiale. Une enfilade de maisons de ce style s'étend du no9 au no19-21 (1911-1913). Les trois premières sont dues à l'entrepreneur Henri De Bruycker. De l'autre côté de la place, un ensemble de deux maisons est conçu en 1914 (nos12 et 14). Citons encore, au no37, une maison de style éclectique teinté d'Art nouveau, qui a conservé sa devanture commerciale (architecte Hilaire Schoeps, 1912).
Durant l'entre-deux-guerres, la place se complète de bâtiments de styles éclectique ou Art Déco. Quelques immeubles ultérieurs s'y insèrent côté pair, dont un vaste garage automobile de 1995 remplaçant les installations d'une entreprise de construction.
Sources
Archives
ACS/Urb. 9, 11: 206-9-11; 12: 206-12; 13: 206-13; 14: 206-14; 15: 206-15; 17: 206-17; 20-22: 206-18-22; 19-21: 206-19; 37: 206-37-39.
ACS/TP Rues (AR).
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1911, pp. 810-818, 1046-1047.
Cartes / plans
HOUSSA, O., Plan no4. Boulevard de ceinture – Vallée de Josaphat, 09.1904 (ACS/TP).