Typologie(s)

magasin

Intervenant(s)

Adolphe STAATJEarchitecte1941

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 36464
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Description

Bâtiment moderniste à usage de bureau et magasin à l’origine, conçu en 1941 par l’architecte Adolphe Staatje pour Jos. Vanhoff, concessionnaire de machines-outils, implanté vers 1923 sur une parcelle aboutissant au no 47 du boulevard Poincaré. Signature sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «AD.STAATJE / ARCHITECTE S.C.A.B.».

Historique

À front du boulevard, une maison néoclassique de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et à porte cochère, des environs de 1860, est reconstruite en style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en 1928 par l’architecte A. Crollaer pour abriter les magasin et habitation de Jos Vanhoff. Le bâtiment est alors accompagné d’un arrière-magasin sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. – une ancienne salle des fêtes – suivi d’une courette et du hall d’exposition des machines. Ce dernier remplace ou réutilise un grand corps figurant déjà sur une carte de 1881. Un corps qui le longe à sa droite est surhaussé en 1930. En 1941, la propriété s’étend jusqu’à la rue Plantin au détriment de la cour clôturée et des dépendances d’un hôtel de maître (vers 1860) sis rue Brogniez no 15. Acquis par Vanhoff, ce dernier sera démoli la même année par le même Staatje au profit d’un grand immeuble à appartements moderniste. Celui-ci est percé de la haute entrée d’un hall de manutention relié au nouveau volume à front de la rue Plantin. L’entreprise est reprise en 1950 par la Sovemo qui, en 1956, démolit la maison d’angle voisine côté boulevard pour prolonger le no 47, à l’identique (architectes Crickx et Tassoul). Le rez-de-chaussée de ce bâtiment a été transformé par la suite.

Description

L’extension de 1941 vers la rue Plantin, présente une façade en briques jaunes à joints horizontaux accentuésAppareil de briques à joints horizontaux accentués. Appareil de briques de parement typique des années 1930, dont les joints horizontaux sont larges et en creux, tandis que les joints verticaux sont minces et pleins., sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. S’alignent de droite à gauche un prolongement du volume du hall d’exposition (magasin), avec entrée monumentale vitrée, un bureau en retrait à élévation sur plan semi-circulaire et l’entrée biaise d’un passage carrossable. Une petite corniche de simili-pierre blanche couronne l’ensemble.
L’entrée du magasin est divisée par deux colonnettes reliées par une traverse et soulageant un mince linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. profilé, le tout en béton armé. L’imposte devait porter en grandes lettres détachées le nom du commerçant; au-dessus, un tondo de verres colorés livre encore son monogramme. Une grande fenêtre rectangulaire éclaire le bureau; son appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. biseauté se raccorde au triple talus d’angle que forme le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à droite.
Les encadrements ébrasés de toutes les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et les colonnettes de l’entrée sont tapissés de petits carreaux de céramique beige. Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. étaient tous métalliques à l’origine, la porte du garage pleine et basculante, la fenêtre du bureau et la grande entrée dotées de petits-fers.

Sources

Archives
ACA/Urb. 21436 (28.12.1928), 22626 (11.04.1930), 31242 (29.04.1941), 37636 (27.03.1956); rue Brogniez 15: 31303 (05.06.1941).

Périodiques
Almanachs du Commerce et de l’Industrie, «Anderlecht (boul. d’)», 1923.

Cartes / plans
POPP, P. C., Plan parcellaire de la commune de Anderlecht. Développement du village et des Hameaux de Cureghem, de Vee Weide et het Eiland, début des années 1860.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.