Recherches et rédaction
2012-2013
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'avenue Général Eisenhower s'étend de l'avenue Rogier à l'avenue Chazal, à hauteur du rond-point formé avec l'avenue Ernest Cambier, qui la prolonge. Longeant le parc Josaphat sur près de la moitié de sa longueur, elle rencontre successivement les rues Godefroid Devreese et Josse Impens, l'avenue des Azalées, la rue Vandenbussche et le square Prévost-Delaunay.
L'artère se situe dans le quartier dit de la Vallée Josaphat, dont le plan de voiries, dressé par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa, est approuvé par l'arrêté royal du 10.02.1902 puis définitivement par celui du 21.04.1906, en même temps que ceux des trois autres nouveaux quartiers de Schaerbeek – Monrose, de Linthout et Monplaisir-Helmet. L'avenue est percée en 1908-1909.
Par décision du Collège communal du 19.06.1908, l'artère est d'abord baptisée avenue des Hortensias, dénomination rappelant, comme d'autres artères proches du parc Josaphat, le passé campagnard du quartier. Son nom actuel lui est attribué en séance du Collège échevinal du 14.11.1944, en l'honneur du général Dwight David Eisenhower (Denison, 1890 – Washington, 1969), commandant en chef des forces alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les constructions de cette avenue résidentielle sont devancées d'une zone de recul aménagée en jardinet bordé de grilles. À l'initiative des habitants, ceux-ci furent à l'origine plantés d'hortensias, en référence au nom de l'avenue, ce qui conféra longtemps à cette dernière un certain cachet.
Les premières maisons y sont conçues dès 1907 et jusqu'à la Première Guerre mondiale. Elles sont majoritairement de style éclectique, tels les nos93 (architecte Veldeman, 1914) et 95 (architecte Aug. De Roy, 1912), parfois d'inspirations pittoresque (voir no24), Art nouveau (voir no94), baroque (voir no97-99) ou Renaissance flamande (voir no19). Les nos1 à 33 forment une enfilade particulièrement cohérente de maisons de cette époque (voir nos1 à 31), dans laquelle s'insèrent quelques réalisations d'après-guerre, dont le no33 (architecte Frans Guyot, 1922). La construction reprend ensuite plus intensément entre 1921 et 1935, avec des habitations de styles éclectique, Beaux-Arts, comme les nos117 et 119 (architecte J. Van Den Eng, 1923 et 1922), 125 (architecte F. De Rudder, 1928) et 161 (1927), ou encore Art Déco, tel le no169-171 (architecte J. J. Van Den Eng, 1932). Pointons, aux nos34, 67 et 131, trois maisons presque identiques à terrasses à colonnes et balustrade, conçues pour un même demandeur, le no67 par l'architecte Michel Vidy en 1925, les nos34 et 131 par l'architecte R. Cornil deux ans plus tard. À l'angle avec l'avenue des Azalées, au no122, un immeuble Art Déco de six étages se distingue par son gabarit (architecte Cornil, 1931). Du côté du parc est érigé, en 1920, le Mémorial Ernest Cambier, conçu par le sculpteur Claus Cito en l'honneur de ce militaire (Ath, 1844 – Watermael-Boitsfort, 1909), qui donna son nom à une avenue voisine.
L'artère se situe dans le quartier dit de la Vallée Josaphat, dont le plan de voiries, dressé par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa, est approuvé par l'arrêté royal du 10.02.1902 puis définitivement par celui du 21.04.1906, en même temps que ceux des trois autres nouveaux quartiers de Schaerbeek – Monrose, de Linthout et Monplaisir-Helmet. L'avenue est percée en 1908-1909.
Par décision du Collège communal du 19.06.1908, l'artère est d'abord baptisée avenue des Hortensias, dénomination rappelant, comme d'autres artères proches du parc Josaphat, le passé campagnard du quartier. Son nom actuel lui est attribué en séance du Collège échevinal du 14.11.1944, en l'honneur du général Dwight David Eisenhower (Denison, 1890 – Washington, 1969), commandant en chef des forces alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les constructions de cette avenue résidentielle sont devancées d'une zone de recul aménagée en jardinet bordé de grilles. À l'initiative des habitants, ceux-ci furent à l'origine plantés d'hortensias, en référence au nom de l'avenue, ce qui conféra longtemps à cette dernière un certain cachet.
Les premières maisons y sont conçues dès 1907 et jusqu'à la Première Guerre mondiale. Elles sont majoritairement de style éclectique, tels les nos93 (architecte Veldeman, 1914) et 95 (architecte Aug. De Roy, 1912), parfois d'inspirations pittoresque (voir no24), Art nouveau (voir no94), baroque (voir no97-99) ou Renaissance flamande (voir no19). Les nos1 à 33 forment une enfilade particulièrement cohérente de maisons de cette époque (voir nos1 à 31), dans laquelle s'insèrent quelques réalisations d'après-guerre, dont le no33 (architecte Frans Guyot, 1922). La construction reprend ensuite plus intensément entre 1921 et 1935, avec des habitations de styles éclectique, Beaux-Arts, comme les nos117 et 119 (architecte J. Van Den Eng, 1923 et 1922), 125 (architecte F. De Rudder, 1928) et 161 (1927), ou encore Art Déco, tel le no169-171 (architecte J. J. Van Den Eng, 1932). Pointons, aux nos34, 67 et 131, trois maisons presque identiques à terrasses à colonnes et balustrade, conçues pour un même demandeur, le no67 par l'architecte Michel Vidy en 1925, les nos34 et 131 par l'architecte R. Cornil deux ans plus tard. À l'angle avec l'avenue des Azalées, au no122, un immeuble Art Déco de six étages se distingue par son gabarit (architecte Cornil, 1931). Du côté du parc est érigé, en 1920, le Mémorial Ernest Cambier, conçu par le sculpteur Claus Cito en l'honneur de ce militaire (Ath, 1844 – Watermael-Boitsfort, 1909), qui donna son nom à une avenue voisine.
Sources
Archives
ACS/Urb. 33: 140-33; 34: 140-34; 67: 140-67; 93: 140-93; 95: 140-95; 117: 140-117; 119: 140-119; 122: 140-120; 125: 140-125; 131: 140-131; 161: 140-161; 169-171: 140-169-171.
ACS/TP Dénomination des rues I.
Maison des Arts de Schaerbeek/fonds local.
Ouvrages
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles. Catalogue raisonné, Galerie Patrick Derom, Bruxelles, 2002, p. 113.
FISCHER, F., Notice sur les grands travaux de Schaerbeek (Premier Congrès international et Exposition comparée des Villes), Bruxelles, Imprimerie Ferdinand Denis, 1913, p. 7 in: Bulletin communal de Schaerbeek, 1913, p. 438.
VERREYDT, L., Il était une fois… Schaerbeek, Bruxelles, 2007, p. 82.
Cartes / plans
Plan de la commune de Schaerbeek 1899 (ACS/TP).
HOUSSA, O., Plan des transformations de la commune de Schaerbeek, 1903 (Maison des Arts de Schaerbeek).
HOUSSA, O., Plan no4. Boulevard de ceinture – Vallée de Josaphat, 09.1904 (ACS/TP).
ACS/Urb. 33: 140-33; 34: 140-34; 67: 140-67; 93: 140-93; 95: 140-95; 117: 140-117; 119: 140-119; 122: 140-120; 125: 140-125; 131: 140-131; 161: 140-161; 169-171: 140-169-171.
ACS/TP Dénomination des rues I.
Maison des Arts de Schaerbeek/fonds local.
Ouvrages
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles. Catalogue raisonné, Galerie Patrick Derom, Bruxelles, 2002, p. 113.
FISCHER, F., Notice sur les grands travaux de Schaerbeek (Premier Congrès international et Exposition comparée des Villes), Bruxelles, Imprimerie Ferdinand Denis, 1913, p. 7 in: Bulletin communal de Schaerbeek, 1913, p. 438.
VERREYDT, L., Il était une fois… Schaerbeek, Bruxelles, 2007, p. 82.
Cartes / plans
Plan de la commune de Schaerbeek 1899 (ACS/TP).
HOUSSA, O., Plan des transformations de la commune de Schaerbeek, 1903 (Maison des Arts de Schaerbeek).
HOUSSA, O., Plan no4. Boulevard de ceinture – Vallée de Josaphat, 09.1904 (ACS/TP).