Recherches et rédaction
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La rue de la Dyle est une courte artère qui relie le quai de Willebroeck au quai des Péniches.
La rue est partiellement établie sur le tracé de la première portion de la Pantens Huys wegh. Cette voie, qu’on devine déjà sur le plan J. de Deventer (vers 1550), menait du canal de Willebroeck à une propriété dénommée Pantens Huis, qu’elle contournait avant de continuer vers le nord-ouest à travers l’actuel site de Tour et Taxis. Baptisée rue de la Dyle vers 1882, l’artère franchissait à son extrémité nord la dérivation de la petite Senne, via le Pantens Brug, pour aboutir à la jonction entre la rue des Moutons et l’avenue de Tour et Taxis (aujourd’hui avenue du Port). Jusqu’à l’annexion en 1897 de la plaine de Tour et Taxis par la Ville de Bruxelles, la rue était située sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean. Elle fut privée de son extrémité nord lors du percement du bassin de Jonction, futur bassin Béco, mis en service en 1905.
Dans la seconde moitié de la rue côté pair se trouvaient des magasins et ateliers, dont une fonderie de fer, qui furent réaménagés en commissariat de police en 1902-1903. Celui-ci disparut après la Seconde Guerre mondiale, au profit d’un bâtiment en L enserrant un entrepôt (voir no6), conçu pour l’industriel Mertens. C’est ce dernier qui avait implanté, dans les années 1930, son usine de cafés aux nos4 et quai de Willebroeck 28 (voir ces numéros). Il fit également ériger l’immeuble d’angle (voir no2), en 1949. Du côté impair de la rue se dresse aujourd’hui un complexe de logements des années 2000.
Sources
Archives
AVB/NPP Y10 (1901).
AVB/TP 5858-5864 (1901-1904).
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Dyle (rue de la)», 1882, 1914, 1930, 1938.
Cartes / plans
DE DEVENTER, J., Bruxelles et ses environs, vers 1550.