Rue de la Brasserie 32-34-36, 38-40-42, 44-46-48, 50-52-54, 56-58-60, 62-64-66, 68-70-72, 74-76-78
Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Albert HUVENNE – architecte – 1909
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2009-2011
id
Urban : 19416
Description
Remarquable ensemble de huit immeubles de rapport de style éclectique, conçu par l'architecte Albert Huvenne pour le torréfacteur Charles Aimé Lambrecht, 1909. Les nos50-52-54 et 56-58-60 sont signés à hauteur de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «A(lbert) Huvenne / arch».
Les huit immeubles ont le même gabarit, soit quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre niveaux, et se différencient par leurs parements et leurs éléments de décoration. Ils sont en général semblables deux à deux. Tous les rez-de-chaussée sont à l'origine dévolus au commerce. Celui du n°74-76-78 est transformé en appartements en 1913 et ceux des nos56-58-60, 62-64-66 et 68-70-72 subiront le même sort en 1918. Aux étages, un oriel de plan trapézoïdal couvre les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales tandis que les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont marquées par des balcons de taille dégressive à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Tous les immeubles ont conservé leurs garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d'origine.

Aux nos32-34-36 et 44-46-48, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. enduites rehaussées d'éléments en pierre bleue. Décor de guirlandes sur chaque oriel. Corniches d'origine.
Au n°32-34-36, devanture commerciale conservée.
Au n°44-46-48, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Au n°38-40-42, élévation en briques blanches rehaussée d'éléments en pierre bleue et briques rouges (motifs décoratifs de l'oriel). Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Oriel surmonté d'une corniche à corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. en bois. Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Aux nos50-52-54 et 74-76-78, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques blanches rehaussées d'éléments en pierre bleue et garnies de briques colorées (vertes au n°50-52-54; rouges au n°74-76-78). Au troisième étage, fenêtres des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. et flanquées de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre..
Au n°50-52-54, corniche, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages et vitrine de gauche d'origine. Celle de droite a sans doute été transformée en 1918.
Au n°74-76-78, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages partiellement conservés (un seul a été remplacé).
Aux nos56-58-60 et 68-70-72, rez-de-chaussée en pierre bleue, le reste des élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre blanche. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont surmontées d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Corniches et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.

Au n°62-64-66, élévation en briques jaunes rehaussée d'éléments en pierre bleue –dont pointes de diamant–, briques blanches et briques rouges. Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Au troisième étage, en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. dont le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. est décoré de carreaux de céramique. Le même décor se retrouve sur l'oriel. Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Intérieurs. À l'origine, les rez-de-chaussée sont occupés par deux surfaces commerciales et les étages par deux appartements.
Les huit immeubles ont le même gabarit, soit quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre niveaux, et se différencient par leurs parements et leurs éléments de décoration. Ils sont en général semblables deux à deux. Tous les rez-de-chaussée sont à l'origine dévolus au commerce. Celui du n°74-76-78 est transformé en appartements en 1913 et ceux des nos56-58-60, 62-64-66 et 68-70-72 subiront le même sort en 1918. Aux étages, un oriel de plan trapézoïdal couvre les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales tandis que les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont marquées par des balcons de taille dégressive à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Tous les immeubles ont conservé leurs garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d'origine.

Aux nos32-34-36 et 44-46-48, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. enduites rehaussées d'éléments en pierre bleue. Décor de guirlandes sur chaque oriel. Corniches d'origine.
Au n°32-34-36, devanture commerciale conservée.
Au n°44-46-48, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Au n°38-40-42, élévation en briques blanches rehaussée d'éléments en pierre bleue et briques rouges (motifs décoratifs de l'oriel). Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Oriel surmonté d'une corniche à corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. en bois. Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Aux nos50-52-54 et 74-76-78, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques blanches rehaussées d'éléments en pierre bleue et garnies de briques colorées (vertes au n°50-52-54; rouges au n°74-76-78). Au troisième étage, fenêtres des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. et flanquées de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre..
Au n°50-52-54, corniche, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages et vitrine de gauche d'origine. Celle de droite a sans doute été transformée en 1918.
Au n°74-76-78, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages partiellement conservés (un seul a été remplacé).
Aux nos56-58-60 et 68-70-72, rez-de-chaussée en pierre bleue, le reste des élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre blanche. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont surmontées d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Corniches et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.

Au n°62-64-66, élévation en briques jaunes rehaussée d'éléments en pierre bleue –dont pointes de diamant–, briques blanches et briques rouges. Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Au troisième étage, en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. dont le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. est décoré de carreaux de céramique. Le même décor se retrouve sur l'oriel. Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d'origine.
Intérieurs. À l'origine, les rez-de-chaussée sont occupés par deux surfaces commerciales et les étages par deux appartements.
Sources
Archives
ACI/Urb. 46-32-48; 46-44; 46-44-46-48; 46-50 à 78.