Recherches et rédaction
1989-1994
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDe la rue Ravenstein à la rue Royale. La rue Montagne du Parc fait partie du quartier du Parc, ensemble de style classique formé par ce dernier et les rues qui l’entourent, aménagé à partir de 1776 sur les plans de l’architecte B. Guimard à l’emplacement des jardins ou «Warande» du palais du Coudenberg (voir Parc de Bruxelles). perpendiculaire à la rue Royale en son milieu, elle était reliée à l’origine, au-delà de la rue de la Chancellerie, à l’ancienne rue du Parchemin qui menait à la ville basse. Jadis occupé par le cimetière Saint-Martin, ce terrain fut cédé en 1620 au refuge de l’abbaye de Parc qui était établi depuis très longtemps rue de la Chancellerie. L’ancienne impasse, qui traversait ces terrains et aboutissait à la première enceinte, fut élargie par Guimard, prolongée jusqu’au Parc et bordée de maisons symétriques de style classique. À l’origine, vers le Parc, s’élevaient des pavillons d’angle en double corps (voir rue Royale, nos 20-40 et 52) ; régi, du Petit Béguinage avec sa façade à pilastres sous fronton se trouvait au n° 7. Les refuges des abbayes de Parc et d’Averbode, construits en 1778-1781 selon un schéma identique vers la rue de la Chancellerie, étaient devancés, du côté du Parc, par des avant-corps de faible hauteur, à balustrade et frontons (voir rue de la Chancellerie, nos 1-11), accentuant le rétrécissement de la rue.
Lors de la création de la rue Ravenstein, après 1911, la rue Montagne du Parc fut prolongée jusqu’au carrefour du Marché au Bois, bordée d’un immeuble bancaire monumental du côté nord (voir rue des Colonies, nos 1-21) et d’un square au sud (voir rue Ravenstein). Lors de la reconstruction du complexe de la «Société Générale de Belgique» (voir rue Ravenstein), en 1968-1980, elle fut réduite à un étroit passage prolongé par un escalier.
Sources
Archives
A.G.R., Cartes et plans manuscrits, 1160 et 1164.
AVB/AA 1911, rep. 8143.