Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Albert DUMONTarchitecte1888

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 7759
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Description

Ensemble de deux maisons jumelées de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de trois niveaux et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique aux étages sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Arch. Albert Dumont, 1888.

Elles partagent une même élévation, en briques rouges, rehaussée de pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou rect., toutes sous corniche cintrée. Cette corniche forme cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au r.d.ch., percé de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inégales. Au 2e niveau, porte-fenêtre sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sculpté, précédée d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... galbé en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., sur cinq petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. amortis par un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à 45°, interrompant un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ; un 3e pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sépare les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..

Sources

Archives
ACSG/Urb. – (1888).

Périodiques

DHUICQUE, E., « Albert Dumont », L'Émulation, 2, 1921, pp.17-25.