Typologie(s)

usine
magasin
garage (réparation)
immeuble à appartements

Intervenant(s)

L.J. GOVAERTSarchitecte1914-1921

Willie PIJLarchitecte1928

Jean LECLERQingénieur-architecte1956

H.N. DELVAUXarchitecte1952

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Beaux-Arts
Art Déco

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 39666
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Description

Implantés sur un terrain de plan trapézoïdal, jadis limité à l’est par la Coupure de la Petite Senne, ensemble de quatre bâtiments industriels conçus entre 1913 et 1928, en styles éclectique, Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. ou Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., pour la Société anonyme Électricité et Électromécanique ou pour la société Robert Bosch.

Historique

En 1913, la Société anonyme Électricité et Électromécanique fait ériger un premier bâtiment, au no 17-17b de la rue Lambert Crickx. Conçu par l’architecte L. J. Govaerts en style éclectique d’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., il abrite magasins, bureaux et logements.

En 1914, le même architecte conçoit, cette fois pour la filiale bruxelloise de la société Robert Bosch, un bâtiment adjacent, de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., à l’angle de ce qui était alors le square de l’Avènement (rue Lambert Crickx no 19-23 – square Robert Pequeur no 3). Accueillant atelier et bureaux, il est destiné à la fabrication et à la commercialisation de magnétos (génératrices magnéto-électriques). L’immeuble est accompagné d’un garage dans la cour arrière, qui sera doublé d’un second, à l’arrière du no 1-2 du square, en 1928 (architecte Willie Pijl). À partir des années 1920, le bâtiment abrite la Société anonyme Allumage-Lumière, concessionnaire exclusif des magnétos Bosch.

En 1917, la SA Électromécanique décide de faire construire un nouveau bâtiment, abritant des ateliers de mécanique, côté rue Brogniez cette fois, au no 54-58. Dressés par le même Govaerts, qui opte pour le style éclectique, les plans sont approuvés en 1921. L’année suivante, les architectes A. & H. Vandaele dessinent une extension mimétique de l’usine vers la gauche (no 50-52), de même largeur mais limitée à deux niveaux; elle s’élèvera toutefois à la même hauteur que le bâtiment initial.

En 1928, la SA Électromécanique charge le Bureau d’Études Industrielles (B.E.I.) de concevoir une seconde extension de l’usine, en style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. cette fois, à l’angle du square de l’Avènement (rue Brogniez no 58a-58c – square Robert Pequeur no 1-2). Il sera doté d’un étage-attique par le même bureau en 1937 (architecte F. Courtoy).

En 1956, la société fait ériger, toujours par le B.E.I (ingénieur Jean Leclerq), un corps bas de plan triangulaire au no 15-15c rue Lambert Crickx, ainsi qu’un long hall de montage traversant l’îlot, aux nos 13-13b rue Lambert Crickx et 48 rue Brogniez, sur le lit récemment désaffecté de la Coupure. Avant 1961, le bâtiment de la SA Allumage-Lumière devient propriété de la SA Électromécanique. Cette dernière ferme toutefois ses portes en 1978 et, dans les années 1980, les différents bâtiments sont réaffectés et transformés pour la plupart (création de commerces aux rez-de-chaussée).

Description

Au no 17-17b rue Lambert Crickx, bâtiment conçu en 1913, jadis composé d’un corps à rue, de quatre niveaux sous toit plat, relié à un corps arrière, de même hauteur mais à dernier niveau traité en mansardes, par un corps perpendiculaire de même hauteur également, contre le mitoyen droit. Cour intérieure bâtie entre 1977 et 1987, pour former un unique corps profond.
Façade à rue symétrique, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. Rez-de-chaussée en pierre blanche, étages en briques vernissées blanches, striés de briques rouges et rehaussés de pierre blanche. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Ceux du rez-de-chaussée, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à motif de palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. stylisée et renversée, portent un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques peintes du nom de la firme «SOCIETE ANONYME ELECTRICITE & ELECTROMECANIQUE». Au sommet du dernier pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., signature «L. GOVAERTS / ARCHITECTE». À gauche, ancienne entrée cochère, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. formant coussinetPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. en leur sommet; elle menait aux cours intérieure et arrière. Dans l’axe, porte piétonne sous baie d’imposte, flanquée à gauche de deux fenêtres superposées éclairant jadis une loge de concierge. Pleins-de-travées à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. stylisées. Deux fenêtres à droite. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. vitrées à croisillons et grilles supprimées pour la création de vitrines (architecte Guy Dom, 1986).
Aux étages, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., frappé d’un médaillonCartouche rond ou ovale. à chute de feuillage. Fenêtres à épaisse plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. de pierre, formant arc déprimé sur culot végétal aux deux premiers étages. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du deuxième à table à motif circulaire. Au dernier, balconnets à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. géométrisée et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. intégrant le monogramme «EM». Corniche d’origine. Porte métallique vitrée et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois à petits-fers des étages conservés.
À l’intérieur, à l’origine, au centre du corps avant, cage d’escalier circulaire à ascenseur central, aboutissant en toiture dans un petit corps de plan cintré et éclairée par un puits de lumière à sa gauche. Magasins dans les corps avant et arrière, espace «contrôle» dans le corps perpendiculaire, longé par une rampe de déchargement. Magasins au premier étage. Bureaux au deuxième. Deux logements dans le corps avant au troisième, respectivement en façades avant et arrière, réserve et archives dans le corps arrière.

Au no 3 square Robert Pequeur – 19-25 rue Lambert Crickx, bâtiment conçu en 1914, de quatre niveaux sous toit plat, comptant aux étages cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales vers le square et cinq autres vers la rue, la dernière traitée en meurtrière, reliées par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle de plan cintré. Façade entièrement en pierre blanche. À l’extrémité droite du rez-de-chaussée, signature «L. GOVAERTS / ARCHITECTE». Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., doubles aux angles et aux extrémités, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée, colossaux et à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. aux étages, à chapiteau ouvragé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. et chutesBouquet pendant de fleurs ou de fruits.. Au rez-de-chaussée, fenêtres jadis dotées d’une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. vitrée à croisillons, éclairant le sous-sol, aujourd’hui supprimée. La fenêtre de la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. surmontait une porte basse, tandis que celle de l’angle formait vitrine, sur une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de faible hauteur. À l’extrémité droite, porche d’entrée piétonne et entrée cochère à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre; la seconde, dotée d’un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en 1952 (architecte J. Coene), a été transformée en devanture commerciale. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de fenêtres à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus sur toute la hauteur. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquant l’angle, quatre côté square, trois côté rue, présentent un oriel rentrant de plan trapézoïdal aux deux premiers étages, formant une petite terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et balustrade métallique. Aux étages supérieurs, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. percées d’un trou d’aération circulaire à encadrement ouvragé. Corniche de pierre, à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et denticules, sous muret d’attique. Porte piétonne conservée, en bois à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à croisillons. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés, jadis en bois à petits-fers.
Façade arrière enduite, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Dans l’axe, côté rue Crickx, travée d’escalier à fenêtres en escalier.
À l’intérieur, à l’origine, cage d’escalier de plan carré, à ascenseur central, sol en mosaïque de marbre et marches en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Sous-sol à usage de magasins. Au rez-de-chaussée, atelier suivi d’un magasin côté square, «salle des modèles» sur l’angle, «bureau des commandes» côté rue. Au premier étage, services technique et commercial côté square, bureaux côté rue, vestiaire à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en meurtrière. Aux étages suivants, côté rue, quatre chambres, chambre commune et cabinet à l’avant, cuisine à l’arrière, à droite de la cage d’escalier.
Dans la cour, deux garages accolés, l’un à deux shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. (1914), raccourci au profit d’un passage, l’autre à trois lanterneaux en bâtièreToit à deux versants. (1928).

Au no 50-58 rue Brogniez, bâtiment conçu entre 1917 et 1921 pour la moitié droite, en 1922 pour la gauche, totalisant dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et présentant six niveaux, le premier de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., le dernier traité en brisis sous toit plat. Façade largement vitrée, en pierre bleue, accompagnée de briques rouges aux étages. Elle est formée par un quadrillage de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, doublés sous la corniche, et de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. bordant linteaux métalliquesPoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. et appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre. À l’origine, soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé de fenêtres à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Entrée cochère prévue à chaque extrémité – sous tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant le nom de la SA Électricité & Électromécanique –, celle du corps de gauche vraisemblablement jamais réalisée, celle du corps de droite supprimée en 1928. Percements du rez-de-chaussée complètement revus en 1984 (architecte Guy Dom), avec création de vitrines. Brisis modifié. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée, jadis à petits-fers. Façade arrière à même type de composition, marquée par une cage d’escalier en avant-corps à angle cintré.

Au no 58a-58c rue Brogniez – square Robert Pequeur 1-2, bâtiment conçu en 1928, présentant cinq niveaux sous toit plat, le dernier, d’attique, ajouté en 1937. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales côté rue, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle de plan cintré et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté square, la deuxième, plus étroite, percée d’une entrée carrossable, la dernière, plus large, percée de la porte d’un garage à l’origine. Façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, aujourd’hui peinte en blanc. Percées de vastes fenêtres, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites dans des encadrements à ressauts successifs, formant pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à base de pierre bleue de composition géométrique. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé de fenêtres à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., transformées en vitrines. Barres d’appui en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. sur l’angle et en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, supprimés. Entablement à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. lisse, aujourd’hui percée de trois fenêtres, sous corniche de béton interrompue par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et muret d’attique. Sur l’angle, couronnement à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. (endommagée), ornée d’un motif de pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. dans un encadrement; de part et d’autre, au sommet des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., table rectangulaire à motifs pyramidaux. Étage-attiqueUn étage-attique est un étage situé au-dessus de l’entablement ou le dernier étage en retrait d’un immeuble. implanté à l’arrière d’un lanterneau éclairant l’étage sous-jacent. Porte cochère élargie et dotée d’une traverse en 1952 (architecte H. N. Delvaux). Porte de garage transformée en devanture commerciale. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers à l’origine, ceux de l’angle sur plan cintré.
En façade arrière, cage d’escalier formant oriel à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., surplombant le passage carrossable dans l’angle. Cage d’ascenseur montant de fond à l’extrémité droite.
Accès au bâtiment au milieu du passage cocher.

Sources

Archives
ACA/Urb. rue Lambert Crickx 13-13b, 15-15c: 35730 (13.11.1952), 38397bis (12.03.1956), 38284 (14.05.1957), 44048bis (11.03.1971); rue Lambert Crickx17-17b: 13970 (29.10.1913), 46182 (28.10.1986); rue Lambert Crickx 19-23 – square Robert Pequeur 3: 14457 (14.12.1915), 21381 (07.12.1928), 35421 (27.05.1952), 36450bis (08.07.1953); rue Brogniez 50-58: 16143 (26.04.1921), 17272 (14.01.1924), 44927bis-44932bis (17.11.1977), 45818 (17.01.1984); rue Brogniez 58a-58c – square Robert Pequeur 1-2: 21029 (06.08.1928), 28920 (16.03.1937), 35715 (28.10.1952).

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Anderlecht 1. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiches 14, 69.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Lambert Crickx (rue)», 1923.