Typologie(s)
magasin
Intervenant(s)
P. J. BORREMANS – architecte – 1912
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Beaux-Arts
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2019
id
Urban : 39637
Description
Ancien
magasin de gros et demi-gros (quincaillerie, articles d’éclairage, ustensiles
de ménage), de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., architecte P. J. Borremans, 1912.
Immeuble composé de deux corps, celui à rue de quatre niveaux, le deuxième traité en entresol, sous toit plat et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, l’autre accolé à l’arrière, également de quatre niveaux mais moins large et long de cinq travées. Son toit en bâtièreToit à deux versants. a été remplacé par une toiture plate après 1953.
Façade à rue en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. Rez-de-chaussée transformé en devanture commerciale en 1976 (architecte Henri Vancoppenolle). Il devait initialement se composer d’une entrée piétonne flanquée de deux fenêtres puis de deux entrées cochères. Aux niveaux supérieurs, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastres colossaux cannelés, à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., d’inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Travées axiale et latérales marquées aux étages par des balconnets de plan cintré à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin orthogonal. Aux autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., allèges à guirlandes et étroites fenêtres jumelées à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dernier étage. Muret d’attique aujourd’hui disparu. Corniches et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois conservés.
Longé à gauche par un passage carrossable (aujourd’hui couvert), corps arrière à façade enduite, percée de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. À l’arrière devait prendre place une cour sous bâtièreToit à deux versants. vitrée à charpente métallique, abritant un «quai d’emballage».
À l’intérieur, planchers à voussettes de briques et poutrelles métalliques reposant, pour le corps arrière, sur une rangée centrale de colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au rez-de-chaussée, à l’origine, passage cocher de gauche menant à la cour, celui de droite descendant au sous-sol. Au centre, entrée piétonne flanquée de bureaux, menant à la cage d’escalier. À l’arrière, bureau séparé du «grand magasin» par une cloison vitrée en bois. Le magasin forme à l’origine un grand plateau agrémenté, à gauche, d’un long comptoir et d’un ascenseur en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à grilles métalliques desservant tous les niveaux, toiture comprise (corps conservé à ce niveau). Escalier ouvert contre le mur gauche, montant lui aussi à l’origine jusqu’en toiture. Écurie et remise occupant l’arrière du rez-de-chaussée et ouvertes sur la cour. Au premier étage, quatre chambres desservies par un couloir arrière pour le corps avant. Grand plateau pour le magasin avec, au fond, un local réservé aux marchandises précieuses et le grenier à fourrage, seulement accessible par la remise sous-jacente. Magasin occupant la totalité des deux corps aux deux derniers étages.
Immeuble composé de deux corps, celui à rue de quatre niveaux, le deuxième traité en entresol, sous toit plat et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, l’autre accolé à l’arrière, également de quatre niveaux mais moins large et long de cinq travées. Son toit en bâtièreToit à deux versants. a été remplacé par une toiture plate après 1953.
Façade à rue en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. Rez-de-chaussée transformé en devanture commerciale en 1976 (architecte Henri Vancoppenolle). Il devait initialement se composer d’une entrée piétonne flanquée de deux fenêtres puis de deux entrées cochères. Aux niveaux supérieurs, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastres colossaux cannelés, à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., d’inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Travées axiale et latérales marquées aux étages par des balconnets de plan cintré à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin orthogonal. Aux autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., allèges à guirlandes et étroites fenêtres jumelées à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dernier étage. Muret d’attique aujourd’hui disparu. Corniches et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois conservés.
Longé à gauche par un passage carrossable (aujourd’hui couvert), corps arrière à façade enduite, percée de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. À l’arrière devait prendre place une cour sous bâtièreToit à deux versants. vitrée à charpente métallique, abritant un «quai d’emballage».
À l’intérieur, planchers à voussettes de briques et poutrelles métalliques reposant, pour le corps arrière, sur une rangée centrale de colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au rez-de-chaussée, à l’origine, passage cocher de gauche menant à la cour, celui de droite descendant au sous-sol. Au centre, entrée piétonne flanquée de bureaux, menant à la cage d’escalier. À l’arrière, bureau séparé du «grand magasin» par une cloison vitrée en bois. Le magasin forme à l’origine un grand plateau agrémenté, à gauche, d’un long comptoir et d’un ascenseur en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à grilles métalliques desservant tous les niveaux, toiture comprise (corps conservé à ce niveau). Escalier ouvert contre le mur gauche, montant lui aussi à l’origine jusqu’en toiture. Écurie et remise occupant l’arrière du rez-de-chaussée et ouvertes sur la cour. Au premier étage, quatre chambres desservies par un couloir arrière pour le corps avant. Grand plateau pour le magasin avec, au fond, un local réservé aux marchandises précieuses et le grenier à fourrage, seulement accessible par la remise sous-jacente. Magasin occupant la totalité des deux corps aux deux derniers étages.
Sources
Archives
ACA/Urb. 13380 (23.04.1912), 44782 (04.05.1976).
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Limnander (rue)», 1914.