Typologie(s)

magasin
banque

Intervenant(s)

A. TRAPPENNIERS1864

Paul SAINTENOYarchitecte1906

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33707
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Description

Façade de l’ancien grand magasin «Foire de Leipzig», construit sur les plans de l’architecte A. Trappeniers de 1864; transformé plus tard en immeuble bancaire, le «Comptoir National d’Escompte de Paris», entre autres par une adaptation de la façade sur un projet de l’architecte P. Saintenoy datant de 1906.

Façade seule conservée, faisant écran indépendant à I’« immeuble T’Serclaes» de la Kredietbank (1985, architecte A. Nève et G. Vranckx). En pierre blanche et pierre bleue, façade néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. symétrique, de quatre niveaux dont un en entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Partie inférieure ajourée à l’origine, sur deux niveaux, par trois arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaissésUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. à clé et balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens. Après sa reconstruction complète en 1906, remplacée par un avant-corps peu saillant de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. limités par des entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., rythmés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et dominés par un couronnement festonné ponctué de désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. ornés de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.; porte rectangulaire à encadrement sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. formant imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. cintrée précédée d’un balcon, frappée d’une clé en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant le monogramme «C E», cantonnée de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. ainsi que des armoiries de Paris et de Bruxelles; de part et d’autre, deux niveaux de fenêtres rectangulaires en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., respectivement sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de méandresMéandre et grecque. Ornements composés de lignes droites raccordées à angle droit. Le méandre est en forme de U enchaînés tandis que la grecque se compose de lignes se refermant sur elles-mêmes à la manière d’une spirale. et de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Remarquable ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée aux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte et aux grillages de fenêtres. Aux deux étages supérieurs, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement à filets, successivement sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. au-dessus de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace..

Sources

Archives
AVB/TP 27340 (1864), 924 (1906), 5790.