Typologie(s)
usine
Intervenant(s)
Maurice VAN NIEUWENHUYSE – architecte – 1923
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2016-2017
id
Urban : 37748
Description
Ancienne fabrique de produits à polir, de style
Art Déco, signée et millésimée au rez-de-chaussée du no237
«MAURICE / VAN NIEUWENHUYSE. / ARCH. 1923.».
Complexe composé d’un bâtiment central à front de rue, à usage de bureaux et logement, autour duquel se développent en U les volumes de l’usine. Bâtiment central flanqué d’entrées carrossables menant à une cour. Logement du concierge à droite de l’entrée de droite.
Bâtiment central
Bâtiment de deux niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., abritant à l’origine bureaux au rez-de-chaussée et logement à l’étage. Façades en briques orangées, rehaussées de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et de pierre bleue. À rue, façade symétrique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale plus étroite. Comprises chacune dans une arcade, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au rez-de-chaussée, dont une porte axiale. Logettes à l’étage, les latérales de plan cintré, l’axiale de moindre hauteur et de plan triangulaire. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de mosaïque à décor géométrique. Corniche largement débordante. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée: porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés, châssis latéraux de l’étage à mise en plomb intégrant un motif d’abeille.
Façade latérale droite aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Usine
Bâtiments sous toit plat, ceux côté rue d’un seul niveau, ceux à l’arrière de deux. Aux rez-de-chaussée, à l’origine, zones de «coulage», «fermeture boîtes», «mise en carton», «emballage», zone de production et garage. Magasins à l’étage des bâtiments arrière.
Façades à rue en briques, simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre bleue, aujourd’hui enduites. Élévations rythmées de piliersSupport vertical de plan carré. à rainure et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. de pierre. Plusieurs fenêtres transformées en entrée carrossable.
Devenu un centre culturel et artistique dans les années 1980, le complexe abrite actuellement plusieurs commerces et sociétés.
Complexe composé d’un bâtiment central à front de rue, à usage de bureaux et logement, autour duquel se développent en U les volumes de l’usine. Bâtiment central flanqué d’entrées carrossables menant à une cour. Logement du concierge à droite de l’entrée de droite.
Bâtiment central
Bâtiment de deux niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., abritant à l’origine bureaux au rez-de-chaussée et logement à l’étage. Façades en briques orangées, rehaussées de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et de pierre bleue. À rue, façade symétrique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale plus étroite. Comprises chacune dans une arcade, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au rez-de-chaussée, dont une porte axiale. Logettes à l’étage, les latérales de plan cintré, l’axiale de moindre hauteur et de plan triangulaire. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de mosaïque à décor géométrique. Corniche largement débordante. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée: porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés, châssis latéraux de l’étage à mise en plomb intégrant un motif d’abeille.
Façade latérale droite aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Usine
Bâtiments sous toit plat, ceux côté rue d’un seul niveau, ceux à l’arrière de deux. Aux rez-de-chaussée, à l’origine, zones de «coulage», «fermeture boîtes», «mise en carton», «emballage», zone de production et garage. Magasins à l’étage des bâtiments arrière.
Façades à rue en briques, simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre bleue, aujourd’hui enduites. Élévations rythmées de piliersSupport vertical de plan carré. à rainure et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. de pierre. Plusieurs fenêtres transformées en entrée carrossable.
Devenu un centre culturel et artistique dans les années 1980, le complexe abrite actuellement plusieurs commerces et sociétés.
Sources
Archives
AVB/TP 49887 (1923), 51173 (1939), 81514 (1970),
89544-89545 (1984).