Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37722
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Description

Deux immeubles de rapport de style éclectique, à rez-de-chaussée commercial, 1910. L’angle abritait à l’origine la maison Jacobs-Brocas, spécialisée en aunages et merceries.

La façade de l’immeuble d’angle valut à son propriétaire une prime dans le cadre du concours de façades organisé par la Commune en 1910.

Bâtiments de quatre niveaux, le deuxième en entresol, à façade en briques blanches et pierre bleue. Au premier étage, balcons et balconnets à jouesLe terme joues désigne les petits côtés d’un balcon, entièrement en pierre ou en maçonnerie. et dés de pierre et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; certains conservent une barre d’appui.

Au no192 rue Marie-Christine – 38 rue de Moorslede, façade de dix travées, deux vers la rue Marie-Christine, une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. et sept travées vers la rue de Moorslede. Rez-de-chaussée modifié à plusieurs reprises. Deux premiers niveaux marqués par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., aujourd’hui recouverts d’un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en partie inférieure. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Marie-Christine et quatre premières côté Moorslede traitées en arcade métallique en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. rainurés et écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. à motifs floraux. En travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., niveau supplémentaire passant la corniche, percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelles à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. continue et coiffé d’une toiture en dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. carré, à terrasse faîtière jadis bordée d’une grille à épis. Aux étages, fenêtres inscrites en retrait, celles du premier sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de décharge, celles du second à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., jumelées par deux et séparées par un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. se prolongeant en clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. pour la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inférieure; barres d’appui en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à ce niveau. Corniches conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages conservés.

Au no40 rue de Moorslede, élévation de deux travées inégales. Rez-de-chaussée complètement transformé. Deuxième niveau de faible hauteur. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., étages flanqués de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de largeur dégressive. Corniche recouverte de PVC. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1912).
AVB/TP 46281 (1936), 55130 (1941), 71354 (1957), 91269 (1979), 91270 (1979).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Marie-Christine (rue)», 1910, 1911.