


Ancienne école moyenne de l’État pour filles, aujourd’hui Athénée royal Bruxelles II
Rue Marie-Christine 37
Rue de Molenbeek 72, 74
Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1882
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016-2017
id
Urban : 37719
Description
Complexe scolaire occupant l’intérieur d’îlot
entre les rues Marie-Christine et de Molenbeek et l’avenue de la Reine, conçu
en 1882 en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d’inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. et progressivement
agrandi.
Historique
Conçu en 1882, le complexe scolaire ouvre ses portes l’année suivante (I). Il présente un plan en U autour d’une cour de récréation, alors fermée par une aile de sanitaires précédée d’une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. couverte. Avant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs projets d’agrandissement sont proposés, dont un par l’architecte Adolphe Puissant en 1924, qui restent toutefois sans suite. Après-guerre, l’école s’agrandit sur un terrain en retour d’équerre jusqu’à la rue de Molenbeek. En 1959 y est conçu un bâtiment modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. en L (II) autour d’une seconde cour de récréation (architectes F.J. De Smedt et J.M. Van Doosselaere). En 1981 est inauguré rue de Molenbeek no74 un bâtiment conçu en 1973 par l’architecte N. Duyckaerts (III). Il s’accompagne, au no72, de deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. préfabriqués (IV).
Description
Bâtiments de 1882 (I)
Façades en briques, rehaussées de pierre bleue sous toit en bâtièreToit à deux versants..
Corps principal de deux niveaux, développant une façade avant de quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, rythmée par trois avant-corps en légère saillie et divisée par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre. Avant-corps flanqués de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. superposés portant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; fenêtres de l’étage à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Avant-corps latéraux percés à l’origine chacun d’une porte piétonne, celle de gauche jumelée à une fenêtre; toutes deux ont été transformées en fenêtre. Percé d’une entrée cochère, avant-corps central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., privé de sa cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. et de son frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de bois. AttiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. planté d’un groupe sculpté de Jean-André Laumans représentant le Génie du progrès; de part et d’autre, dans l’axe des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., deux piédouches orphelins de leur sphère, et deux acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. à palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. emballée. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façade arrière striée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., superposant une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. de neuf arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à piliersSupport vertical de plan carré. de pierre d’ordre toscan et onze baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à l’étage, jadis à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., aujourd’hui réduites sous un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie..
À l’intérieur, à l’origine, de gauche à droite: vestibule d’entrée des élèves, salle d’attente, parloir, bureau du directeur, habitation du concierge, entrée cochère, salle des professeurs et enfin habitation du directeur, s’étendant sur six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux. À l’étage, laboratoire, classes de musique et de dessin et musée. Escalier de l’habitation du directeur, à l’extrémité droite, remplacé au milieu du XXe siècle par un escalier de maçonnerie à rampe sur rampe.
Aile gauche de deux niveaux et quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jadis semblables à celles de l’étage du corps principal et modifiées de même. Elle abrite des classes desservies par un couloir arrière et deux corps d’escalier, sous toit à un versant, le corps de gauche ayant conservé sa volée en bois d’origine.
Aile droite d’un niveau, marquée par deux bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre et comptant treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre. Elle abrite salle d’étude, gymnase et préau couvert.
Bâtiment de 1959 (II)
Bâtiment en L de trois niveaux, à structure de béton sous bâtièreToit à deux versants. aplatie à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façades-rideauxParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium sous une mince cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Au rez-de-chaussée côté cour, triple paroi en briques de verre, certaines colorées.
Bâtiment de 1981 (III)
Bâtiment en béton de quatre niveaux à panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. de silex préfabriqués. Fenêtres en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium. De chaque côté, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite en briques rouges.
Historique
Conçu en 1882, le complexe scolaire ouvre ses portes l’année suivante (I). Il présente un plan en U autour d’une cour de récréation, alors fermée par une aile de sanitaires précédée d’une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. couverte. Avant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs projets d’agrandissement sont proposés, dont un par l’architecte Adolphe Puissant en 1924, qui restent toutefois sans suite. Après-guerre, l’école s’agrandit sur un terrain en retour d’équerre jusqu’à la rue de Molenbeek. En 1959 y est conçu un bâtiment modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. en L (II) autour d’une seconde cour de récréation (architectes F.J. De Smedt et J.M. Van Doosselaere). En 1981 est inauguré rue de Molenbeek no74 un bâtiment conçu en 1973 par l’architecte N. Duyckaerts (III). Il s’accompagne, au no72, de deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. préfabriqués (IV).
Description
Bâtiments de 1882 (I)
Façades en briques, rehaussées de pierre bleue sous toit en bâtièreToit à deux versants..
Corps principal de deux niveaux, développant une façade avant de quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, rythmée par trois avant-corps en légère saillie et divisée par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre. Avant-corps flanqués de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. superposés portant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; fenêtres de l’étage à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Avant-corps latéraux percés à l’origine chacun d’une porte piétonne, celle de gauche jumelée à une fenêtre; toutes deux ont été transformées en fenêtre. Percé d’une entrée cochère, avant-corps central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., privé de sa cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. et de son frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de bois. AttiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. planté d’un groupe sculpté de Jean-André Laumans représentant le Génie du progrès; de part et d’autre, dans l’axe des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., deux piédouches orphelins de leur sphère, et deux acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. à palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. emballée. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façade arrière striée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., superposant une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. de neuf arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à piliersSupport vertical de plan carré. de pierre d’ordre toscan et onze baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à l’étage, jadis à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., aujourd’hui réduites sous un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie..
À l’intérieur, à l’origine, de gauche à droite: vestibule d’entrée des élèves, salle d’attente, parloir, bureau du directeur, habitation du concierge, entrée cochère, salle des professeurs et enfin habitation du directeur, s’étendant sur six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux. À l’étage, laboratoire, classes de musique et de dessin et musée. Escalier de l’habitation du directeur, à l’extrémité droite, remplacé au milieu du XXe siècle par un escalier de maçonnerie à rampe sur rampe.
Aile gauche de deux niveaux et quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jadis semblables à celles de l’étage du corps principal et modifiées de même. Elle abrite des classes desservies par un couloir arrière et deux corps d’escalier, sous toit à un versant, le corps de gauche ayant conservé sa volée en bois d’origine.
Aile droite d’un niveau, marquée par deux bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre et comptant treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre. Elle abrite salle d’étude, gymnase et préau couvert.
Bâtiment de 1959 (II)
Bâtiment en L de trois niveaux, à structure de béton sous bâtièreToit à deux versants. aplatie à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façades-rideauxParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium sous une mince cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Au rez-de-chaussée côté cour, triple paroi en briques de verre, certaines colorées.
Bâtiment de 1981 (III)
Bâtiment en béton de quatre niveaux à panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. de silex préfabriqués. Fenêtres en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium. De chaque côté, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite en briques rouges.
Sources
Archives
AVB/NPP S8 (1882, 1924).
AVB/TP 66106 (1952), 74731 (1955), 71190 (1959), 75291 (1963), 74296 (1965), 89763 (1975), 85627 (1977), 86612 (1978), 86496 (1978).
Ouvrages
COSYN, A., Laeken Ancien & Moderne, Imprimerie scientifique Charles Bulens, Bruxelles, 1904, p. 155.
MEIRSSCHAUT, P., Les sculptures de plein air à Bruxelles, guide explicatif, E. Bruylant, Bruxelles, 1900, p. 199.
Sites internet
www.bruciel.brussels.