![Rue Haute 146. Panneau céramique, [2002]](https://monument.heritage.brussels/medias/buildings/10001041/10001041_0146_P03.jpg)
![Rue Haute 146. Panneau céramique, détail, [2002]](https://monument.heritage.brussels/medias/buildings/10001041/10001041_0146_P04.jpg)
![Rue Haute 146. Panneau céramique, [2002]](https://monument.heritage.brussels/medias/buildings/10001041/10001041_0146_P05.jpg)
![Rue Haute 146. Panneau céramique, détail, [2002]](https://monument.heritage.brussels/medias/buildings/10001041/10001041_0146_P06.jpg)
![Rue Haute 146. Panneau céramique, détail, [2002]](https://monument.heritage.brussels/medias/buildings/10001041/10001041_0146_P07.jpg)
Typologie(s)
boulangerie
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Statut juridique
Classé depuis le 22 janvier 2004
Inventaire(s)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 36903
Description
L'ancienne boulangerie-pâtisserie
et salon de dégustation « Pâtisserie de la Chapelle » est installée au rez-de-chaussée
d'un petit immeuble de quatre niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ayant été modifié à plusieurs
reprises, mais adoptant toujours une structure classique. En 1918, R.
Inghelbrecht a entièrement reconstruit le bâtiment, qui date de 1847, avec une
nouvelle vitrine et une décoration intérieure en carreaux de céramique. Vitrine
actuelle selon les plans de l'architecte Jean De Rom de 1945.
Le rez-de-chaussée, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., se démarque par la présence d'une devanture en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., caractérisée par une large imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnie de vitrages géométriques, divisée par six consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. qui supportent la caisse du volet surmontée d'une corniche. La devanture s'inscrit dans un encadrement de pierre blanche et de briques, lié par un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. délardé et coiffé par une clé garnie d'une niche cintrée sur colonnes torsadées abritant la Vierge à l’Enfant. A gauche de la devanture, une pierre blanche de l'encadrement est signée par l'architecte Jean de Rom. La vitrine prend appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre blanche percé de trois soupiraux munis de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe.. L'entrée du magasin à droite, est flanquée d'une petite vitrine.
La salle de vente et de dégustation s'étend au rez-de-chaussée. Elle se démarque, à gauche; par un comptoir de vente et surtout par un décor de céramiques se développant tout autour de la pièce sous la forme d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. florale (glycine) et géométrique, et sur le mur de droite en deux panneaux représentant respectivement un atelier de pâtisserie et une scène de dégustation. Sur le premier panneau, quatre ouvriers s'affèrent autour d'une vaste tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de travail et d'un four pour enfourner les tartes, battre la crème, pétrir la pâte et préparer les pièces montées (figure principale au centre). La seconde scène représente une terrasse ombragée équipée de petites tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. où sont installés des personnages endimanchés évoquant la vie mondaine du début du XXe siècle. A l'avant-plan, à gauche, une serveuse gantée, vêtue d'un long tablier blanc apporte des petits biscuits empilés sur un plateau tandis qu'à droite, un couple se promène en compagnie d'un grand lévrier tacheté de roux. En arrière plan, la grille du jardin entrouverte débouche sur un paysage champêtre où pointent un clocher et un moulin à vent.
Le rez-de-chaussée, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., se démarque par la présence d'une devanture en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., caractérisée par une large imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnie de vitrages géométriques, divisée par six consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. qui supportent la caisse du volet surmontée d'une corniche. La devanture s'inscrit dans un encadrement de pierre blanche et de briques, lié par un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. délardé et coiffé par une clé garnie d'une niche cintrée sur colonnes torsadées abritant la Vierge à l’Enfant. A gauche de la devanture, une pierre blanche de l'encadrement est signée par l'architecte Jean de Rom. La vitrine prend appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre blanche percé de trois soupiraux munis de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe.. L'entrée du magasin à droite, est flanquée d'une petite vitrine.
La salle de vente et de dégustation s'étend au rez-de-chaussée. Elle se démarque, à gauche; par un comptoir de vente et surtout par un décor de céramiques se développant tout autour de la pièce sous la forme d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. florale (glycine) et géométrique, et sur le mur de droite en deux panneaux représentant respectivement un atelier de pâtisserie et une scène de dégustation. Sur le premier panneau, quatre ouvriers s'affèrent autour d'une vaste tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de travail et d'un four pour enfourner les tartes, battre la crème, pétrir la pâte et préparer les pièces montées (figure principale au centre). La seconde scène représente une terrasse ombragée équipée de petites tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. où sont installés des personnages endimanchés évoquant la vie mondaine du début du XXe siècle. A l'avant-plan, à gauche, une serveuse gantée, vêtue d'un long tablier blanc apporte des petits biscuits empilés sur un plateau tandis qu'à droite, un couple se promène en compagnie d'un grand lévrier tacheté de roux. En arrière plan, la grille du jardin entrouverte débouche sur un paysage champêtre où pointent un clocher et un moulin à vent.
