Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1500-1600

Statut juridique

Classé depuis le 30 novembre 1960, 13 février 1967

Styles

Renaissance flamande
Architecture traditionnelle

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31194
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Description

Pierre Breughel-le-Vieux (vers 1525-1569), enterré à l’église Notre-Dame de la Chapelle, y aurait vécu jusqu’à sa mort. Propriété successive de son fils Jean, dit «Breughel de Velours» (1568-1625) et de sa petite-fille Anna Breughel. Attestée comme étant la résidence de son arrière-petit-fils, David Teniers III (1638-1685), dans l’acte de décès de ce dernier. D’après des actes de vente datant de 1711 et 1802, elle formait avec le n° 134 attenant une vaste habitation.

Remontant au XVIe siècle, maison perpendiculaire de style traditionnel, à l’angle de la rue de la Porte Rouge, construite en briques et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., comptant deux niveaux et deux larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises. Aspect actuel dû à une restauration profonde dirigée par l’architecte A. Hannaert à partir de 1963, tenant compte des traces de l’ordonnance initiale découvertes sous l’enduit : reconstruction des croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. des façades avant et arrière, remplacement des fenêtres qui avaient été modifiées, suppression d’un encadrement de porte monumental de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. à l’extrême droite et reconstruction complète des parements des façades avec remplacement des pierres.

Façade en briques percée d’ancres, sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre blanche renouvelé en grande partie; même matériau pour les croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., les montants chaînés creusés en cavet et les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. plats au niveau des seuilsPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de respectivement sept et six gradins avec élément terminal et chaperons profilés. Fenêtres à croisée jumelées, sous arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. au rez-de-chaussée, sous bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. clavé aux étages. Dans le premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., trois fenêtres rectangulaires dont deux à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. sous bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de décharge clavé; fenêtre de chargement rectangulaire et boulin de couronnement dans le deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon.. Porte cintrée à encadrement profilé et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, donnant accès jadis à l’impasse dite «de la Porte Rouge», qui disparut lors de l’aménagement de la rue du même nom en 1888. À l’origine, passage couvert avec portail en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ouvrant vers l’habitation ; traces de roues de charrette visibles dans la maçonnerie, ainsi qu’ébauche d’une deuxième porte cintrée dans la façade arrière. Plaque commémorant Pierre Breughel datant de 1924.
Façade latérale pratiquement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. rue de la Porte Rouge, constituant à l’origine le mur mitoyen de l’habitation voisine aujourd’hui démolie (voir petite niche en forme de mitre). Ouvertures postérieures et deux lucarnes.
À l’arrière, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits, à épis, oreilles et sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. identiques, jumelées avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de décharge clavés, même porte cintrée à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte; fenêtres rectangulaires dans les deux registres supérieurs. Mur du jardin attenant s’ouvrant par un portail cintré.
À l’intérieur, poutraison et charpente conservés.


Sources

Archives
AVB/TP 80049 (1963). 
IRPA, clichés A.C.L. 69363A et 76375A. 

Ouvrages
MARTINY, V.-G., À propos de la maison dite de Breughel, rue Haute à Bruxelles, dans B.C.R.M.S., 1964, pp. 8-44.