Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1923-1925

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 36315
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Description

Immeuble de rapport d’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., à rez-de-chaussée commercial, conçu en 1923 et millésimé «1925» au deuxième étage.

Élévation symétrique de quatre niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale d’entrée, plus étroite et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Façade en briques jaunes, rehaussée de simili-pierre blanche. Rez-de-chaussée à percements modifiés avec suppression d’allèges; il se composait peut-être à l’origine comme suit: porte privée, vitrine, porte du commerce, fenêtre étroite et entrée cochère. Entrée axiale à encadrement à gorge à décor de feuillage et corniche cintrée à ornements végétaux; enseigne «Union Jack» en lettre découpées, remontant sans doute aux années 1950-1960. À gauche, porte piétonne conservée, à jours grillés. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales marquées par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de deux niveaux sous terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; culot à décor végétal; piédroits ornés d’un motif de palme. Décors de guirlandes en bas-relief aux niveaux médians et à l’entablement. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale à couronnement cintré percé d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. Corniche d’origine, suivant le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée axiale. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages conservés, certains à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois.

Sources

Archives
ACA/Urb. 17209 (1923).