Typologie(s)

magasin
immeuble de bureaux
entrepôt
maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

J. VERDEYEN architecte1948-1956

Ernest PELGRIMSarchitecte1909

René GILLIONentrepreneur1932

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 35891
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Description

Complexe industriel de la firme Ziegler et Cie, avec bâtiment modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. à front de rue conçu par l’architecte J. Verdeyen en 1948 et 1956, et entrepôts arrière de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. conçus entre 1909 et 1914. Signature « J. VERDEYEN. / ARCH_1948. » sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue..

Historique


C’est en 1909 que la firme Ziegler et Cie, spécialisée en transports internationaux et agence en douane, s’implante dans la rue, sur une parcelle bordant à l’arrière le site de Tour et Taxis. Cette année-là, elle fait ériger au no 162, en fond de parcelle, un bâtiment à usage de magasin et bureaux (architecte Ernest Pelgrims). Large de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., il compte trois niveaux sous toit plat. En 1911, l’avant de la parcelle accueille une écurie et deux remises pour camion, des constructions d’un niveau alignées derrière un mur de clôture à front de rue. En 1914, Ziegler s’étend sur l’arrière de la parcelle du no 160, où il fait ériger un entrepôt de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux sous toit plat. L’immeuble à front de rue avait été conçu en 1907, avec bureaux aux deux premiers niveaux et magasins voûtés en sous-sol sur toute la longueur de la parcelle. Avant 1926, la firme s’étend sur la parcelle du no 164, sur laquelle Théodore Col, spécialisé en grains et farine, avait érigé en 1911 une maison à front de rue et un vaste entrepôt arrière de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants.. En 1932, cet entrepôt est surhaussé d’un niveau sous toit plat (entrepreneur René Gillion). En 1948, les constructions à front de rue des nos 160 et 162 sont démolies au profit d’un bâtiment industriel de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (architecte J. Verdeyen). Enfin, en 1956, la maison du no 164 est remplacée par une extension de l’immeuble, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. mimétiques.

Description

À front de rue, bâtiment de trois niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants. et dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Au rez-de-chaussée, entrée piétonne dans un petit porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. dans-œuvreHors-œuvre. Position d’un petit volume accolé par un de ses côtés à un corps de bâtiment. Dans-œuvre. Terme désignant un élément situé à l’intérieur d’un corps de bâtiment., flanquée de fenêtres de taille inégale. À gauche, porte métallique vitrée et grille des fenêtres à croisillons. Vastes portes de garage jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. par trois, sous l’enseigne « S.A. ZIEGLER N.V. », puis par deux. Aux étages, fenêtres chacune inscrite en retrait. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. à gauche et devancée d’une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à droite.

À l’arrière, trois entrepôts sous toit plat de respectivement 1914, 1909 et 1911, ce dernier surhaussé en 1932. Entrepôt central rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Donnant sur le site de Tour et Taxis, façades arrière uniformisées par un rhabillage et percées de fenêtres.

Cour centrale aujourd’hui couverte.

Sources

Archives
AVB/TP Laeken 1397 (1907), Laeken 6112 (1909), Laeken 2630 (1911), Laeken 3137 (1911), Laeken 4610 (1914), 38700 (1928), 41001 (1932), 60546 (1944-1948), 65579 (1956).