Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

M. K. LE VASSEURarchitecte1887

INCONNU - ONBEKEND1896

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34995
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Description

Cinq maisons différenciées, de style éclectique d’inspiration Renaissance flamande, conçues en 1887 (nos 104, 106 et 108, 110) et 1896 (no 102) pour l’avocat E. de Clercq, les quatre premières par l’architecte M. K. Le Vasseur. L’avocat était domicilié au no 108.

Façades en briques rouges, rehaussées de pierre bleue. Élévations toutes dotées d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. ou d’une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon..

Au no 102, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à archivolte et clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, ponctués de disques au rez-de-chaussée, de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. aux étages. Large balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Fenêtre du second étage à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est couronnée par un pignon en clochePignon dont la forme évoque le profil d'une cloche. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à imposante voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sous trois amortissements à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., l’axial en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. sous épi de faîtage. Corniche d’origine, à toupies effilées. Porte dans-œuvre conservée, à vantail architecturé.

Aux nos 104 et 106, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. analogues en miroir, de composition asymétrique. Balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée à piédroits harpés. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtre du second étage double au no 104. ClefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Portes conservées, à clous, penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et jour d’imposte grillé.
Au no 104, corniche de bois (conservée), surmontée d’une lucarne-pignon en cloche, à ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sphérique.
Au no 106, élévation coiffée d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants chantournés, percé d’une fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et terminé par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré privé de son amortissement; ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants..

Au no 108, élévation de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales sous imposant pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés. Fenêtres pour la plupart à croisée et sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Celles du rez-de-chaussée encagées dans une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panier sous corniche de même forme, sur volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et culots en carotte et interrompue par une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. à meneau et grilles. Porte métallique vitrée, intégrant le monogramme du commanditaire, «ED». Numéro de police peint sur un cartouche métallique. Balcon axial à trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. intégrant des grilles à motifs végétaux et têtes d’animaux fantastiques. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, fenêtres des étages à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. respectivement cintré et triangulaire à amortissement sphérique, sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à imposante voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sous amortissement en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. Il est percé d’une large fenêtre à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., surmontée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. interrompant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. façon cuir découpé figurant le millésimé «18 / 87». PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sommé d’un édicule à oculus et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sous épi de faîtage. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. d’un modèle différent à chaque étage, ceux du second à tête d’animal. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à mises en plomb géométriques, celles du rez-de-chaussée à vitraux figurant les quatre saisons, accompagnées d’un court poème en ancien néerlandais.
À l’intérieur, décor largement conservé. Hall à lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de bois et sol en marbre noir intégrant le mot «Welkom» à l’entrée. À l’avant, pièce à lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de bois et cheminée monumentale à colonnes ioniques et hotte intégrant une peinture figurant un homme fumant. À l’arrière, pièce à lambris de bois et plafond à poutres apparentes sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées. Cheminée à colonnes ioniques cannelées et hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. à peinture figurant une vieille ferme. Porte-fenêtre vers le jardin à vitrail présentant les blasons de six provinces, accompagnés de poèmes. Dans l’escalier, vitrail mentionnant date de construction, commanditaire, architecte et entrepreneurs. Au premier étage, pièce arrière à plafond à poutres apparentes sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées d’une tête de femme. Imposante cheminée à carrelages avec poème dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et hotte à portrait de femme.
Le jardin de la maison s’étendait jadis largement en intérieur d’îlot.

Au no 110, élévation de trois niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., et deux travées symétriques aux étages. Briques aujourd’hui peintes en rouge. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés. Balcon à quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Pignon à ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants., percé d’une porte-fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à archivolte et balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée au rez-de-chaussée et au second étage.

Sources

Archives
ACA/Urb. 102: 6631 (25.03.1896); 104, 106: 3921 (04.02.1888); 108, 110: 3650 (06.04.1887).

Ouvrages
SCHOONBROODT, B., Anderlecht, coll. Guide des communes de Bruxelles, CFC-Éditions, 1998, p. 95.
SCHOONBROODT, B., Anderlecht. Les Chemins du Patrimoine, Centre Culturel d’Anderlecht, s.d., pp. 47-49.