Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

G. SIPLETarchitecte1968

INCONNU - ONBEKEND1886

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34956
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Description

Maison de style néoclassique, 1886.

Élévation de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales et deux niveaux sous toiture mansardée. Rez-de-chaussée en pierre bleue, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. À gauche, porte piétonne et fenêtre à l’origine; en 1968, leur partie inférieure a été transformée respectivement en porte de garage et porte piétonne de faible hauteur, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. commun (architecte G. Siplet). À l’étage, balcon axial à trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et jouesLe terme joues désigne les petits côtés d’un balcon, entièrement en pierre ou en maçonnerie. enserrant une grille en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. à main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui. Il devance des portes-fenêtres sous corniche. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. latérales et entablement à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à motifs de rosette. Brisis percé de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., les centrales à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., les latérales traitées en œil-de-bœuf sous corniche cintrée. Corniches conservées. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À l’intérieur, salon à plafond peint d’un ciel figurant angelots et cigognes.

Sources

Archives
ACA/Urb. 3557 (13.11.1886), 43337 (28.05.1968).

Ouvrages
SCHOONBROODT, B., Anderlecht. Les Chemins du Patrimoine, Centre culturel d’Anderlecht, s.d., p. 56.

Périodiques
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.