Typologie(s)

orphelinat

Intervenant(s)

Henri MAQUETarchitecte1894

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34842
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Description

Orphelinat de style éclectique, conçu par l’architecte Henri Maquet en 1894 et transformé par la suite.

Le complexe se composait à l’origine d’un corps à rue de deux niveaux et six travées et d’un second d’un seul niveau en retour, contre le mitoyen droit, abritant deux classes et un vestiaire. Le corps à rue est surhaussé d’un étage en 1910. Vers 1927, le complexe est repris par un fabricant de chaussures et pantoufles, qui conçoit cette année-là un vaste atelier sur l’arrière de la parcelle, au détriment du corps en retour. La porte piétonne de la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est alors transformée en entrée carrossable, avec maintien du jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte, et la fenêtre de la troisième en porte piétonne. Le fabricant fait surhausser l’atelier l’année suivante. En 1945, la propriété est investie par les Papeteries de la Meuse, implantées à côté (voir no 17). En 1946, elles font percer une seconde entrée carrossable, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur, à droite de la première (architecte Willy Verstraete). Le complexe abrite aujourd’hui le Brussels Art Institute.

Bâtiment de trois niveaux et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et ponctuée de pierre blanche. À l’origine, porte piétonne suivie de cinq fenêtres grillées. Six lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. supprimées après 1953. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À l’intérieur, à l’origine, vestibule menant à une cage d’escalier parallèle à la rue. Réfectoire et ouvroir au rez-de-chaussée. Dortoirs au premier étage. Infirmerie, lingerie et chambres en toiture. À l’étage de 1910, deux dortoirs avec «lavatory» attenant.

À l’arrière, vaste atelier de deux niveaux, sous toit plat à lanterneau central. Étage traité en galerie autour de deux puits de lumière.

Sources

Archives
ACA/Urb. 6121 (17.10.1894), 12628 (12.08.1910), 19839 (22.04.1927), 20864 (01.06.1928), 32303 (29.10.1946).

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Anderlecht 1. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 83.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Auguste Gevaert (rue)», 1929.