Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

Alphonse DUMONTarchitecte1877

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33392
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Description

Vaste immeuble de rapport, de style éclectique, bâti à l’angle de la place et de la rue de Louvain sur les plans de l’architecte Alph. Dumont en 1877. De gauche à droite, deux, trois et cinq travées; trois niveaux plus un entresol ; toiture d’éternit mansardée. 

Façades enduites, arrondies aux angles. Etages scandés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites et séparés par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilés, doublés par ceux qui forment l’appui continu des fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, recoupées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. vers la rue de la Croix de Fer. Façade d’angle modifiée en 1926 : fenêtre axiale du bel étage remplacée par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. richement décoré dans le style néo-Renaissance, prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur de fortes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées et couronné par un balcon à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. ; au deuxième étage, porte-fenêtre surmontée d’un entablement et d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Grilles ajoutées à hauteur d’allège, à gauche et à droite. Corniche continue, à denticules et sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Lucarnes rectangulaires simples ajourées d’une fenêtre sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant., simplifiées en 1926 par l’architecte F. Van Ruyskenvelde qui supprime leur terminaison originelle par pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..

Sources

Archives
AVB/TP 15012 (1877) et 31806 (1926).