Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Styles

Architecture traditionnelle
Néoclassicisme
Néo-traditionnel

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Archéologique
  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33318
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Description

Ensemble de cing maisons perpendiculaires. Les rez-de-chaussée fusionnés et reconstruits en style néo-traditionnelLe style néo-traditionnel s’inspire de l’architecture traditionnelle, que l’on incorpore plutôt librement au sein d’un langage formel assez contemporain, avec des matériaux et des techniques contemporains (XIXe siècle et XXe siècle).; celui du n° 20 en 1945.

Au n° 14. Maison de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles flamandes.

Façade-pignon du premier quart du XVIIIe siècle, appropriée au milieu du XIXe siècle, actuellement enduite et ajourée, à l’étage, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées. Au-dessus du rang d’ancres en I de ce niveau et des deux cache-boulins le limitant, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. en doucineMoulure de profil en S, composée d’une courbe raccordée à une contre-courbe., sous un petit fronton triangulaire. BaieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. axiale cintrée à clé, bordée par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. de même profil et agrandie comme en témoigne l’appui saillant. ImpostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de montant prolongées en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Cache-boulin terminal dans l’axe, sous la base du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..


Au n° 16. Maison de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles, probablement de la fin du XVIIe siècle.

Façade-pignon, à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. chantournés, précédemment enduite et ajourée de baies rectangulaires entourées, au XIXe siècle, d’un encadrement stuqué; aujourd’hui couverte d’un revêtement en briques émaillées de couleurs contrastantes avec motifs décoratifs, depuis 1919, laissant cependant apparaître les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I limitant l’étage. Base du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. marquée par deux trous de boulin au niveau desquels se trouvent deux tableaux en carreaux de céramique représentant un vase de fleurs. Au centre de cette composition, baie axiale, rectangulaire et agrandie vers le bas. Trou de boulin terminal sous la terminaison en pointe du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., remplaçant probablement le fronton triangulaire originel.


Au n° 18. Haute et étroite maison de trois niveaux et trois travées sous bâtièreToit à deux versants., du XVIIe siècle.

Façade-pignon enduite, appropriée au deuxième quart du XIXe siècle par l’aménagement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., munies, à l’étage supérieur, de barres d’appui à motif en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Rang de trous de boulin limitant le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits, ajouré d’une fenêtre de comblesEspace intérieur de la toiture. à appui saillant, sous une petite ouverture carrée axiale à usage de monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets.. Ancre terminale appuyée au pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. rectangulaire dominant peut-être autrefois les gradins aujourd’hui rectifiés du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..


Au n° 20. Maison de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièreToit à deux versants., de la fin du XVIIe siècle.

Adaptée au cours du deuxième quart du XIXe siècle, façade-pignon enduite, ajourée à l’étage de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. couvrant les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées. Au-dessus des trous de boulin, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à trois gradins prolongés par un profil chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Sous l’ancre terminale, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. axiale cintrée, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant avec allège panneautée. Rez-de-chaussée remanié, autrefois ouvert d’une porte à encadrement du XVIIIe siècle, profilé et cintré à clé sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche..


Au n° 22. Maison de trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles mécaniques.

Adaptée au début du XIXe siècle, façade-pignon enduite remontant au XVIIe siècle, ajourée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaire sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Souligné par deux trous de boulin, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à cinq gradins complétés d’un pinacle rectangulaire. Fenêtre axiale en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clé. 


Sources

Archives
AVB/TP 16: 27097 (1919); 20: 55886 (1945).

Sites internet
14: BALat KIK-IRPA
18: BALat KIK-IRPA
20: BALat KIK-IRPA
22: BALat KIK-IRPA