Typologie(s)

atelier (artisanat)
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

Pierre MEEWISarchitecte1905

Léon DE MIDDELEIRarchitecte1946-1950

Edmond ROTSAERTarchitecte1946-1950

Robert IDEarchitecte1964

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 3280
voir plus

Description

Ensemble de bâtiments appartenant anc. à la société de confection pour dames De Middeleer.

Au no 153, maison de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., avec bâtiment arrière, à usage d'atelier de fabrication de cigares à l'origine, conçus par l'arch. Pierre Meewis en 1905.

L'ensemble est acquis par la société De Middeleer qui transforme l'atelier en 1937 (arch. Léon De Middeleer). En 1946 et 1950 est conçu le bâtiment du no 151 (arch. Léon De Middeleer et Edmond Rotsaert), remplaçant deux maisons de 1878 (anc. nos 149 et 151) et englobant le r.d.ch. de la maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. du no 147 (1878). En 1964 est conçu, pour le même propriétaire, un 3e bâtiment à front de rue (arch. Robert Ide), au no 159, remplaçant trois maisons.

Au no 151, immeuble de bureaux de quatre niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages. R.d.ch. en pierre bleue ; étages en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. rose. Porte piétonne ajourée grillée ; portes de garage, act. remplacées. Étages percés de vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. oblongues à encadrement mouluré, celles de g. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à profil souple ; fins châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques d'origine.

Rue Émile Féron 153 (photo 2004).

Au no 153, élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de dr. plus large et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. R.d.ch. en pierre bleue à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. vermiculésOrné de petites stries sinueuses. un sur deux. Étages enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Au r.d.ch., porte cochère et deux fenêtres grillagées, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. À dr., petite porte piétonne rect. surmontée d'une étroite baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Aux étages, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de dr. marquée par deux balcons, à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. au 1er, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au 2e, devançant une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Les autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au 1er, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au 2e. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Au no 159, immeuble de bureaux de cinq niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris.. R.d.ch. percé d'une entrée carrossable, à porte act. remplacée, et de huit fenêtres ; blason sculpté en bas-relief. Étages marqués par un mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré., à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de type « glasalLe terme panneau-sandwich désigne un panneau opaque préfabriqué placé en allège de fenêtre à partir des années 1950. Il se compose de deux panneaux enserrant « en sandwich » un noyau isolant. Le plus célèbre, le Glasal, est fait d’amiante-ciment recouverte d’émail vitrifié. » de ton vert d'eau.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 147 : 4565 (1878) ; 149 : 4885 (1878), 14 (1950) ; 151 : 4675 (1878) ; 153 : 257 (1905), 325 (1937), 8 (1946).