Typologie(s)

usine
hôtel particulier

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1904

Raymond LEMAIREarchitecte1917

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art nouveau
Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31887
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Description

Ancienne manufacture de plumes d’autruche et de fleurs artificielles, aménagée à partir d’un hôtel de maître d’inspiration Art nouveau comptant cinq larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., édifié en 1904, amplifié pour l’actuel complexe industriel comportant quatre ailes autour d’une cour intérieure, sur les plans de l’architecte R. Lemaire en 1917.

Vers le boulevard, façade en simili et pierre, de trois niveaux et huit travées sous toiture mansardée à brisis cintré. Au rez-de-chaussée, plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. moulurée interrompue par les portes larges et à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. échancré à clé sur montants harpés, aux extrémités, sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à encadrement rectangulaire mouluré et de largeur inégale aux troisième et cinquième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Dans les trumeaux, ouvertures à encadrement rectangulaire mouluré. Ajourant largement les étages, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. élancées sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., avec appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant au premier, au pourtour creusé d’une battée au deuxième. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Châssis de fenêtre à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine..

Autour de la cour intérieure, édifice en briques, cimenté dès l’origine, de quatre niveaux sur cave, ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Toiture en shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré., latéralement décorée de bois. Charpente en béton.


Sources

Archives
AVB/TP 7052 (1904), 25876 (1917).