Rue de la Dyle 4

Ancienne usine de café de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçue pour l’industriel E. J. H. Mertens peu avant 1935, vraisemblablement par l’architecte Auguste Pistral, qui signe cette année-là pour le même Mertens un immeuble de même style de l’autre côté de la rue (démoli). L’industriel est également à l’origine des bâtiments voisins (voir n^os2 et 6 rue de la Dyle).

Ensemble de deux bâtiments oblongs parallèles, chacun sous toit en bâtièreToit à deux versants. parallèle à la rue de la Dyle, celui côté quai à usage de dépôt de cafés bruts, celui côté rue abritant une salle des machines au rez-de-chaussée et des bureaux.

Au n^o28 quai de Willebroeck, façade-pignon en briques aujourd’hui peintes et rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.; pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les latérales à fenêtres aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., l’axiale percée d’une vaste entrée carrossable sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée..
À l’intérieur, charpente métallique conçue par la firme Demag (ingénieur A. Rosengarde).

Au n^o4 rue de la Dyle, bâtiment de deux niveaux et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Façade en briques rouges, aujourd’hui peintes au rez-de-chaussée, rehaussée d'éléments crépis et de pierre bleue. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., dont l’entrée piétonne, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. À la septième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., entrée carrossable (sortie des cafés), flanquée de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus étroites, à fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à l’étage. Fenêtres du rez-de-chaussée grillées. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée, excepté celle de l’entrée carrossable; porte piétonne métallique, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois.