Typologie(s)

chapelle

Intervenant(s)

Leo VAN HEILarchitecte1655-1661

Simon BRIGODEarchitecte1956-1957

Maxime BRUNFAUTarchitecte1956-1957

Statut juridique

Classé depuis le 29 novembre 2001

Styles

Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Archéologique
  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31317
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Description

Originellement située à l’angle de la rue de la Montagne et de l’ancienne rue des Singes, une chapelle fut édifiée et inaugurée en 1519 grâce à un legs de Jean van Zuene et destinée aux voyageurs séjournant dans les auberges environnantes. Charles Quint en approuva la fondation en 1521. Prise en charge par la gilde des teinturiers dès 1527, ensuite par les fourreurs et plus tard par les notables du quartier. Maison attenante acquise en 1623 en vue de l’agrandissement de la chapelle Pose de la première pierre d’une nouvelle chapelle en 1655, terminée probablement en 1661. Sérieusement atteinte lors du bombardement de 1695, à l’exception de la façade ouest, reconstruite et inaugurée à nouveau en 1699; entretemps, ajout d’une sacristie en 1696. Fermée en 1798, réhabilitée en 1801, réouverte de 1802 à 1804 et définitivement rendue au culte en 1814. Expropriée au début du XXe siècle en vue de l’aménagement de la Jonction Nord-Midi, elle abritera temporairement un cinéma. Démolie en 1927 en raison de la création de la rue Cardinal Mercier, à l’exception de la façade ouest et de la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. adjacente.

Façade démontée et reconstruite contre le bas-côté nord de la chapelle de la Madeleine en 1956-1957.

À l’origine, édifice mononef orienté, de six travées terminées par une abside semi-circulaire et couvertes d’une voûte d’arêtes baroque. Ancienne façade de style baroque vers 1655, à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. cantonné de larges volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire sommé de vases et piqué d’une croix. RegistreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur scandé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques et sous corniche profilée, ouvert au centre par un large portail cintré sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. frappé d’une clé à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., flanqué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux, ornés de piastres au-dessus des impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.; consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. soutenant le fronton brisé. Interrompant celui-ci, niche cintrée portant l’inscription «S. ANNAE S.», ornée de part et d’autre de grenades et de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., et abritant les statues de Sainte-Anne et de la Vierge par J. II Duquesnoy, copie de l’original conservé à la cathédrale Saint-Michel; mauclair de porte en chêne, sculpté, également copie de l’original conservé au Musée de la Ville; de part et d’autre de la porte, niches semblables ornées d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et d’une coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant.. RegistreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, éclairé par une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée à encadrement baroque sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à clé et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. profilé sous le fronton frappé d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale..
Façade latérale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., reconstruite avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et hautes baies cintrées.


Sources

Archives
AVB/PP 2746-2748, 2695; N.P.P., B 22.

Ouvrages
A. BLEVI, Uit de geschiedenis van Scheut, II, De Zak-en St-Niklaasbroeders, dans Het Open Venster, 1955, 28.

Sites internet
BALat KIK-IRPA