Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

J. OLIVE1874

E. L'HOMME1876

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30732
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Description

Nos 125-127. Maison de style éclectique à tendance néoclassique, construite en 1874 sur les plans de l’architecte J. Olive par J.-B.A. Mosnier.

Au-dessus d’un rez-de-chaussée commercial moderne, trois niveaux enduits de hauteur dégressive et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., séparées par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre blanche. Entresol éclairé d’une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. centrale à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé et encadrement mouluré, bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre et comprise entre les lourdes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. qui soutiennent le balcon devant les deux fenêtres centrales du bel étage; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales timbrées d’une clé, aux allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. rehaussées de mascarons et de guirlandes. Séparé par une corniche moulurée, bel étage aux fenêtres surmontées de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaires sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Dernier niveau ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... individuel, séparées par des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. panneautés. Entablement à trous de boulin sous corniche moulurée en pierre posant sur modillons. Toiture d’ardoises mansardée, éclairée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pseudo-frontons. Façade arrière, sans décor, donnant rue de l’Éclipse.

s 129-137. Imposant ensemble de trois immeubles de rapport sous toiture commune, en style éclectique à tendance néoclassique, bâti par J.-B.A. Mosnier, en 1876, sur les plans de l’architecte E. L’Homme, avec cour intérieure et maisons à l’arrière, rue de l’Éclipse, disparues au cours de la rénovation que la ville de Bruxelles y termina en 1978.

Au-dessus du rez-de-chaussée, modernisé en grande partie, quatre niveaux en pierre blanche de hauteur dégressive et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. formant un seul bloc sous la corniche moulurée continue et la toiture d’ardoise mansardée, renouvelée lors de la rénovation, ainsi que les neuf lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire qui l’éclairent. À droite, deux fois quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., avec accent symétrique sur chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrême ; à gauche, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à peine différentes. Division continue en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. caractérisés par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. de l’entresol, le balcon continu du bel étage et de l’attique, où il est formé par une corniche sur modillons. Rez-de-chaussée conservant deux portails surbaissés à encadrement profilé, timbré d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. que rehausse un mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque., accosté de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et sommé d’une palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe.; écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. sculptés. Séparé par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. mouluré, entresol rythmé par des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. à bossages séparant des fenêtres surbaissées soulignées de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur.... Ailleurs, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement mouluré timbré d’une clé, celles du bel étage à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., courbe aux immeubles de droite, triangulaire à celui de gauche. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerie.

Sources

Archives
AVB/TP: 125-127: 331 (1874); 129-137: 345 (1876).