Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
café/brasserie/taverne

Intervenant(s)

J. PISCADOR1902

Paul HAMESSEarchitecte1910

F. SEELDRAYERSarchitecte1910

Statut juridique

Classé depuis le 17 septembre 1998

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33709
voir plus

Description

Maison de rapport élevée en 1902, comptant quatre niveaux avec entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur inégale; toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. couverte d’éternit, ajoutée en 1906 sur les plans de l’architecte F. Kielbaey.

Façade en briques et pierre bleue, cantonnée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche plus large, dotée d’un orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan rectangulaire sur deux niveaux, sommé d’un balcon métallique. Ailleurs, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier., sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. aux extrémités. Autrefois, haut rez-de-chaussée commercial, avec devanture vitrée à ossature métallique, et galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. à l’intérieur. Transformé en café-restaurant sur les plans des architectes P. Hamesse et F. Seeldraaiers de 1910 : trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées ajourant le rez-de-chaussée et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à l’entresol, le tout rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques; actuellement intérieur en style néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Depuis 1927, porte la dénomination «À la Mort subite», après un nouveau remaniement de la partie inférieure de la façade. Aménagement intérieur bien conservé : structure à trois divisions, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. et panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris., miroirs et vestiges d’un balcon pour orchestre.

Sources

Archives
AVB/TP 5881 (1902, 1910), 17068 (1906), 34314 (1927).