Passage du Nord
Passage du Nord 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40
Rue Neuve 40-42
Boulevard Adolphe Max
Typologie(s)
galerie commerçante
Intervenant(s)
Henri RIECK – architecte – 1881
Styles
Éclectisme
Second Empire
Néo-baroque
Néo-Renaissance
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33747
Description
Reliant la place De
Brouckère, à l’ouest, à la rue Neuve, à l’est, cet ensemble, qui englobait à
l’origine une galerie commerciale et le Musée du Nord, fut bâti en 1881-1882
sur les plans de l’architecte H. Rieck pour la «Société Anonyme du Musée et du
Passage du Nord».
La galerie est bordée de trente-quatre magasins avec entresol. Les étages, accessibles par un ascenseur hydraulique et un escalier d’honneur, abritaient les «Théâtres du Musée du Nord» : au premier étage, les salles des Dépêches, des Curiosités et Antiquités, des Fantaisies de la Nature, des Inventions Modernes, la galerie du Travail contenant les arbres de transmission devant actionner les machines exposées, ainsi que, au-dessus des entrées, le Buffet-Restaurant à l’ouest et la salle des Jeux à l’est ; au deuxième étage, les salles de Physique Amusante, de Lecture, des Conférences, la grande salle de Concerts bordée d’une galerie et le Théâtre Bébé. Siège, à partir du 21 mai 1888, du Musée Castan, célèbre par ses personnages de cire, ces salles furent ensuite vendues et incorporées à I’«Hôtel Métropole» (voir place De Brouckère, n° 31).
Galerie commerçante rectiligne, longue de 69 mètres et large de 5,60 m, couverte d’une verrière, dotée d’une façade monumentale vers la place De Brouckère et d’une façade plus sobre vers la rue Neuve. Façades enduites et peintes, richement décorées, dont le style éclectique allie des caractères classique, néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). et Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne.. Prolongation naturelle de la Galerie du Commerce, elle est, après les Galeries royales Saint-Hubert, la deuxième en ordre d’importance à Bruxelles.
Façade principale. Vers la place De Brouckère, façade symétrique de trois niveaux et un étage-attique, dont la partie centrale, large de trois travées, monte en retrait au-dessus du rez-de-chaussée entre une travée cantonnée de chaînes d’angle à gauche et à droite.
Au rez-de-chaussée, partie centrale ouverte servant d’entrée, pourvue à l’origine de deux colonnes qui soutenaient un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. portant l’inscription «PASSAGE DU NORD»; à gauche et à droite, une boutique à entresol flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., actuellement modifiée. Au bel étage, partie centrale devancée par une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. dont la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. était ornée de deux groupes de putti accostant un candélabre et symbolisant le Jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et la Nuit, œuvres du sculpteur A. Desenfans; portes-fenêtres rectangulaires sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. à clé en cartouche feuillagée, flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, au centre, ou de colonnes composites, à gauche et à droite, pour soutenir un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. pris dans un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., triangulaire au centre, courbe à gauche et à droite où le tympan est décoré. Au deuxième étage, fenêtres rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant dont l’allège est soudée au frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. du bel étage et l’entablement sur consoles ouvragées. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» dont la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. s’orne de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements., au centre, et d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. « MUSEE DU NORD», à gauche et à droite. Partie centrale de l’attique soulignée par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., ajourée de fenêtres rectangulaires entre des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. panneautés et coiffée par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» que couronnait, à l’origine, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de guirlandes et de têtes orientalisantes; dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à colonnes ioniques soulignée par une balustrade, qu’ornait à l’origine un putto sculpté par A. Desenfans, la Méditation à gauche, la Récréation à droite; frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire orné d’un buste de femme; dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. carré, à l’origine surmonté d’un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit., actuellement tronqué.
Façade secondaire. Vers la rue Neuve, élévation analogue présentant un rez-de-chaussée et deux étages sous toit mansardé. Partie centrale flanquée d’ailes d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; accolée à gauche, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroite abritant l’entrée à l’ancien Musée. Au rez-de-chaussée, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastres jumelés portant l’inscription «PASSAGE DU NORD» au-dessus de l’entrée centrale; à gauche et à droite, une boutique avec entresol, actuellement modifiée. Bel étage souligné par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue, bordant un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. dans les ailes; partie centrale ajourée par un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnes engagées composites et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. timbrés de clés en mascaron représentant Mercure de part et d’autre de la Navigation; ailes accostées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites et ajourées d’une porte-fenêtre rectangulaire à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites portant un double entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Au deuxième étage, fenêtres rectangulaires flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux; appuis saillants pris dans un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. festonnées. Entablement «classique». LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. transformées.
Galerie de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux plus entresol, couverte aux extrémités et au milieu, au-dessus de l’entresol, par un plafond plat formant passerelle. Au rez-de-chaussée, à l’origine, succession de devantures «classiques» en bois à entrée latérale rythmées horizontalement par un soubassement et un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et, verticalement par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ornés de miroirs; boutiques actuellement reconstruites, à quelques vestiges près. Entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., percé de fenêtres rectangulaires inscrites en creux, scandé par 32 caryatides supportant une corniche denticulée : quatre séries identiques de huit statues dues à J. Bertheux et figurant l’Industrie métallurgique, le Commerce, l’Astronomie, l’Architecture, la Sculpture, la Peinture et les Arts Décoratifs. Sous la passerelle médiane, hautes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. menant l’une à l’ascenseur, l’autre à l’escalier, actuellement obturées. Bel étage éclairé par des fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à guirlandes; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. continue décorée de panneaux et de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., supportant des potences d’éclairage en forme de crosse. Corniche moulurée continue sur modillons.
Passerelle médiane sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ouverte à l’origine, actuellement vitrée; sur les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., autrefois ajourés, un putto symbolisant d’un côté la Méditation, de l’autre la Récréation, œuvres de A. Desenfans; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastres composites couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. interrompu par un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Au-dessus des entrées est et ouest, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. similaires, ajourées d’une fenêtre rectangulaire surmontée d’une tête féminine dans le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Verrière en berceau brisé dans l’axe par une bâtièreToit à deux versants. ; plaques rectangulaires de verre courbé serties dans une armature métallique à joints rivetés.
Construction sur deux étages au-dessus de la verrière.
Au n°19, devanture en bois des années 1930 pour la «Ganterie Métropole — Marcelle et Frans», qui conserve un intérieur également moderniste.
La galerie est bordée de trente-quatre magasins avec entresol. Les étages, accessibles par un ascenseur hydraulique et un escalier d’honneur, abritaient les «Théâtres du Musée du Nord» : au premier étage, les salles des Dépêches, des Curiosités et Antiquités, des Fantaisies de la Nature, des Inventions Modernes, la galerie du Travail contenant les arbres de transmission devant actionner les machines exposées, ainsi que, au-dessus des entrées, le Buffet-Restaurant à l’ouest et la salle des Jeux à l’est ; au deuxième étage, les salles de Physique Amusante, de Lecture, des Conférences, la grande salle de Concerts bordée d’une galerie et le Théâtre Bébé. Siège, à partir du 21 mai 1888, du Musée Castan, célèbre par ses personnages de cire, ces salles furent ensuite vendues et incorporées à I’«Hôtel Métropole» (voir place De Brouckère, n° 31).
Galerie commerçante rectiligne, longue de 69 mètres et large de 5,60 m, couverte d’une verrière, dotée d’une façade monumentale vers la place De Brouckère et d’une façade plus sobre vers la rue Neuve. Façades enduites et peintes, richement décorées, dont le style éclectique allie des caractères classique, néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). et Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne.. Prolongation naturelle de la Galerie du Commerce, elle est, après les Galeries royales Saint-Hubert, la deuxième en ordre d’importance à Bruxelles.
Façade principale. Vers la place De Brouckère, façade symétrique de trois niveaux et un étage-attique, dont la partie centrale, large de trois travées, monte en retrait au-dessus du rez-de-chaussée entre une travée cantonnée de chaînes d’angle à gauche et à droite.
Au rez-de-chaussée, partie centrale ouverte servant d’entrée, pourvue à l’origine de deux colonnes qui soutenaient un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. portant l’inscription «PASSAGE DU NORD»; à gauche et à droite, une boutique à entresol flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., actuellement modifiée. Au bel étage, partie centrale devancée par une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. dont la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. était ornée de deux groupes de putti accostant un candélabre et symbolisant le Jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et la Nuit, œuvres du sculpteur A. Desenfans; portes-fenêtres rectangulaires sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. à clé en cartouche feuillagée, flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, au centre, ou de colonnes composites, à gauche et à droite, pour soutenir un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. pris dans un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., triangulaire au centre, courbe à gauche et à droite où le tympan est décoré. Au deuxième étage, fenêtres rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant dont l’allège est soudée au frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. du bel étage et l’entablement sur consoles ouvragées. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» dont la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. s’orne de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements., au centre, et d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. « MUSEE DU NORD», à gauche et à droite. Partie centrale de l’attique soulignée par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., ajourée de fenêtres rectangulaires entre des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. panneautés et coiffée par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» que couronnait, à l’origine, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de guirlandes et de têtes orientalisantes; dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à colonnes ioniques soulignée par une balustrade, qu’ornait à l’origine un putto sculpté par A. Desenfans, la Méditation à gauche, la Récréation à droite; frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire orné d’un buste de femme; dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. carré, à l’origine surmonté d’un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit., actuellement tronqué.
Façade secondaire. Vers la rue Neuve, élévation analogue présentant un rez-de-chaussée et deux étages sous toit mansardé. Partie centrale flanquée d’ailes d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; accolée à gauche, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroite abritant l’entrée à l’ancien Musée. Au rez-de-chaussée, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastres jumelés portant l’inscription «PASSAGE DU NORD» au-dessus de l’entrée centrale; à gauche et à droite, une boutique avec entresol, actuellement modifiée. Bel étage souligné par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue, bordant un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. dans les ailes; partie centrale ajourée par un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnes engagées composites et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. timbrés de clés en mascaron représentant Mercure de part et d’autre de la Navigation; ailes accostées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites et ajourées d’une porte-fenêtre rectangulaire à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites portant un double entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Au deuxième étage, fenêtres rectangulaires flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux; appuis saillants pris dans un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. festonnées. Entablement «classique». LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. transformées.
Galerie de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux plus entresol, couverte aux extrémités et au milieu, au-dessus de l’entresol, par un plafond plat formant passerelle. Au rez-de-chaussée, à l’origine, succession de devantures «classiques» en bois à entrée latérale rythmées horizontalement par un soubassement et un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et, verticalement par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ornés de miroirs; boutiques actuellement reconstruites, à quelques vestiges près. Entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., percé de fenêtres rectangulaires inscrites en creux, scandé par 32 caryatides supportant une corniche denticulée : quatre séries identiques de huit statues dues à J. Bertheux et figurant l’Industrie métallurgique, le Commerce, l’Astronomie, l’Architecture, la Sculpture, la Peinture et les Arts Décoratifs. Sous la passerelle médiane, hautes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. menant l’une à l’ascenseur, l’autre à l’escalier, actuellement obturées. Bel étage éclairé par des fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à guirlandes; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. continue décorée de panneaux et de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., supportant des potences d’éclairage en forme de crosse. Corniche moulurée continue sur modillons.
Passerelle médiane sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ouverte à l’origine, actuellement vitrée; sur les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., autrefois ajourés, un putto symbolisant d’un côté la Méditation, de l’autre la Récréation, œuvres de A. Desenfans; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur pilastres composites couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. interrompu par un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Au-dessus des entrées est et ouest, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. similaires, ajourées d’une fenêtre rectangulaire surmontée d’une tête féminine dans le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Verrière en berceau brisé dans l’axe par une bâtièreToit à deux versants. ; plaques rectangulaires de verre courbé serties dans une armature métallique à joints rivetés.
Construction sur deux étages au-dessus de la verrière.
Au n°19, devanture en bois des années 1930 pour la «Ganterie Métropole — Marcelle et Frans», qui conserve un intérieur également moderniste.
Sources
Archives
AVB/TP 6139 (1881-1882).
Ouvrages
M.-Fr. WILLAUMEZ, Les passages-galeries du XIXe siècle à Bruxelles, Bruxelles, 1983, p. 66-76.