Typologie(s)

entrepôt/dépôt

Intervenant(s)

Paul SAINTENOYarchitecte1896-1897

G. HUBRECHT1928

Statut juridique

Classé depuis le 05 septembre 1996

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30623
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Description

Bâtiment d’inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. dessiné en 1896 par l’architecte P. Saintenoy, achevé en 1897 et jadis relié à la pharmacie homonyme conçue par Saintenoy en 1898-1900 (voir Coudenberg, nos 64-66). Sert ensuite au magasin « Old England » (voir rue Montagne de la Cour, n° 2) ; importante transformation sur les plans de 1928 de l’architecte G. Hubrecht.

Construction en briques à ossature métallique, de plan rectangulaire. Caves hautes, cinq niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles. Avant-corps peu profond, de trois niveaux, complété à gauche d’une étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, sous toit plat; ajout d’un lanterneau en 1907, remplacé par des verrières en 1928. Façades à structure métallique (montants profilés avec chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutes et palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. continus rivetés), vitrages à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois quadripartite et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. maçonnées. Massif rez-de-chaussée parcouru comme les trumeaux extrêmes de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques.

Façade principale. Rez-de-chaussée à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et corniche profilés, bossages rustiques et pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. en pierre bleue. Originellement, porte à gauche, deux hautes portes cochères accostées de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et deux fenêtres axiales, toutes avec montants harpés et linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. à rosettes; porte cochère gauche transformée en fenêtre sur jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite en vaste porche abritant les entrées en retrait (1928). Dernier étage en retrait, initialement sous toiture débordante à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques, récemment disparue. Façade arrière surhaussée d’un étage-attique (1939).

À l’intérieur, poutres métalliques sur colonnes et voussettes maçonnées; escalier en béton — remplaçant l’original en bois — et puits de lumière central sous verrière (1928); transformé en appartements en 1939.


Sources

Archives
AVB/TP 24471 (1896-1897, 1907), 36641 (1928), 50381 et 50851 (1939).